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Je sers tout le monde dans mes bras, même la famille de Ken et j'embrasse également la joue de Aïche en lui faisant un sourire rassurant. J'aurais aimé que quelqu'un soit comme ça avec moi quand c'est arrivé alors je me dis qu'elle aussi. Léna me garde plus longtemps dans ses bras, je pourrais y resté une éternité tellement elle me manque. Vous avez déjà ressenti ça ? Le sentiment de vouloir être contre cette personne encore et encore jusqu'à ce que votre corps n'en puisse plus ?

- J'ai l'impression de te perdre.

- Tu dis ça mais t'es jamais là.

- J'suis amoureuse.

- Je sais mais c'est pas une excuse ça.

- Je sais je vais me rattraper promis.

- Le weekend prochain j'emmène les gars, fin ceux qui veulent sur la tombe de Malia.

- Je serais là.

Je souris, l'a reprend dans mes bras et vais voir Mo qui est celui avec qui je suis le plus distante à cause de ses propos. 

- Wesh, dis-je.

- Je t'aime, tu me manques et j'suis une grosse merde.

Mes yeux s'écarquillent et se remplissent de larmes rapidement, je m'attendais vraiment pas à ça.

- T'es ma sœur, j'ai été un gros bâtard et quand j'en ai parlé à ma mère elle m'a donner des coups de babouches en criant qu'il fallait que je me fasse pardonné.

Je rigole, les reubeu et leurs babouches c'est précieux j'ai l'impression. Je le prends dans mes bras et chuchote à son oreille :

- Je t'aime aussi Mo, c'est bon on repart comme avant j'en peux plus de cette situation.

Il resserre l'étreinte et m'embrasse le front avant de me lâcher en souriant pour que je puisse aller voir Antoine que je n'ai pas vu depuis ce que j'ai l'impression d'être une éternité. 

- Ça fait hyper longtemps on c'est pas vu.

- Ouais, c'est compliqué en ce moment. 

- Je veux pas te mettre de côté avec tout ce que tu as fais pour moi.

- Tu me dois rien Sasha je l'ai fais parce'que je le voulais.

- Ouais bah justement, en plus tu me manques. 

- Tu me manques aussi boubou.

Je le prends lui aussi dans mes bras, beaucoup de câlins ce soir. Félix, Quentin et Léna viennent et m'entraînent avec eux dans un endroit plus calme.

- ON L'A ! Cri ma meilleure amie. 

- Mais non on sait déjà ? 

- OUAIS ! 

- C'EST TROP BIEN ! Je cri à mon tour en sautant en même temps qu'elle.

- Wesh calmez vous là on dirait deux teubé, râle mon frère en croisant ses bras sur sa poitrine.

- ON S'EN FOUT ! 

- Pour la peine c'est vous qui ferez le ménage.

On s'arrête directement, un regard noir en direction de nos frères heureux de nous avoir calmé.

- Tu rêves mon gars, vous le ferez aussi faut pas se foutre de la gueule du monde.

- Vous êtes les femmes vous faîtes le ménage basta.

- Le sexiste de mes couilles il va se calmé de suite, je grogne en regardant mal Quentin qui fait exprès de me dire ça car il sait que c'est le genre de chose qui m'énerve.

FeuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant