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Nice. J'étais jamais venu, je suis déjà passé par là mais je me suis jamais arrêté et je dois dire que c'est une jolie ville. J'aurais pu admirer encore plus la beauté du paysage si je n'étais pas rongé par le stress de rencontrer les grands-parents de Ken qui représentent beaucoup à ses yeux.

- En plus j'ai même pas de fringues de rechange, je me plains une nouvelle fois.

- Si, Léna est dans le coup elle t'a préparé un sac.

- Quelle connasse.

- Elle a pas eu le choix.

- Je stresse.

- Faut pas, ça va aller t'inquiète pas.

En réalité je suis un peu triste. Rencontrer la famille de Ken est quelque chose d'important et je me sens chanceuse mais lui ne connaître jamais ça avec moi. Parfois je me dis que la vie est vraiment injuste.

- Ils savent qu'on vient ? 

- Ouais j'ai pas fais le même coup qu'avec mes parents.

- Heureusement je t'aurais tué ce jour là, je ris en me souvenant de cette journée très mouvementée.

- Avoue c'était cool.

- Si on compte pas les passages gênants où tu demande à ta sœur si elle a niqué et où tu balances que je suis vierge, oui ça va.

- Notre dispute dans la voiture, aussi.

- Tu l'avais cherché celle là.

- C'est vrai.

Une vingtaine de minutes plus tard il se gare dans l'allée d'une maison au bord de la mer, ça change du cadre Parisien même si je ne quitterais cette ville pour rien au monde. Il sort nos deux sacs du coffre et je lève les yeux au ciel en voyant la taille du mien. Ma meilleure amie voit tout en grand. On s'avance vers la porte d'entrée avec beaucoup d'appréhension pour ma part.

- Mon chat ! S'exclame sa mamie en le prenant dans ses bras. Comment ça va depuis tout ce temps ? Tu devrais venir plus souvent hein ! Râle t-elle en lui donnant un coup. Oh tu dois être Sasha, ce que tu es jolie j'ai beaucoup entendu parlé de toi !

Je souris quand elle me prend dans ses bras. Ken m'avait prévenu : c'est un moulin à parole. On rentre dans la maison et je salue son grand-père qui a l'air tout aussi bavard, ça va être mouvementé.

*****

- On va marcher ? Me propose Ken quand il me voit allongé dans le lit.

- Ouais, attend je me change.

- Ouais, attend je me change

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