Feu

[BONUS 3]

A la fin du chapitre vous avez une liste des couples et de leurs enfants

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POINT DE VUE KEN

- Hein ? On va où ? 

Même après presque vingt ans de vie commune j'aime toujours autant voir la lueur dans ses yeux quand je la surprend et qu'elle ne s'attendait pas à ce genre d'annonce. Malgré ses trente huit ans, Sasha reste toujours autant une froussarde lorsque je lui dit quelque chose d'inattendue.

- En Grèce.

- Mais pourquoi ?

- Moi, c'est pour te faire l'amour sans relâche sans que les gosses soient dans la baraque mais toi ça va surtout pour découvrir. Et profiter de mon talent, aussi, avouons le.

- Putain mais t'es vraiment con. 

Elle gonfle les joues et pousse un gros soupir, la lueur dans ses yeux trahissant son amusement et le sourire en coin cachant sa joie de se retrouver uniquement à deux pour la première fois depuis plusieurs années. Parce'que, il faut se le dire, en plus d'avoir quatre enfants, Simon étant né il y a deux ans, mes potes sont toujours autant envahissants. Toujours accompagnés de leurs gosses. Je m'en plains pas, j'aime être avec eux et de toute façon je suis pareil. Mais résultat, Sasha et moi n'avons plus aucun moment à deux et ça se fait ressentir par moment. 

- Tu m'aimes trop, arrête.

- N'en fais pas trop.

- T'es folle de moi.

- Et toi t'es débile.

- C'est celui qui dit qui y est.

- Ouais c'est mieux qu'on parte, Simon déteint trop sur toi, déjà que mentalement t'as jamais vraiment évolué mais là c'est pire.

- Je t'emmerde Samaras.

- Je t'aime aussi Samaras.

Elle lève les yeux au ciel tandis qu'elle finit de repasser le linge sous mon œil affûté d'inspecteur des travaux finit. 

- Et on fait quoi des p'tits ? 

- J'dois te rappeler que Malia a 18 ans ? 

- C'est bien la première fois que tu me proposes de laisser Malia seule avec les garçons.  

- Les gars sont grands, ils peuvent la surveiller.

- T'es pas sérieux ? Elle s'indigne en arrêtant tout mouvement pour me fixer.

- Bah quoi ? Je vais pas laisser ma seule fille sans surveillance.

- T'es incroyable, Ken.

- Merci mon amour, ça me touche.

- T'es chiant.

- Il paraît. 

- Bref, pourquoi on confie pas Simon a un des gars comme ça les grands sont libres ?

- Libre ? Comment ça libre ? Pourquoi ils seraient libre ? 

- Oh Ken fait pas ton père casse couille et laisse les respirer.

- Ils respirent grâce à moi déjà, ils arrivent tout droit de mes couilles je te rappelle, j'ai le droit de décider si je veux les rendre libre une deuxième fois. 

- Ils ont été pendant neuf mois dans mon utérus, ils ont mit des heures à sortir par mon vagin, j'ai plus souffert que toi dans l'histoire.

- Moi je souffre depuis vingt ans de te supporter et j'en fais pas tout un plat, hein.