Les deux personnes qui on changés ma vie

Chapitre 24

Maintenant avant de partir demain je dois passer voir maman. Je ne peux pas partir sans lui dire au revoir.

Lendemain matin 6h00.

J'entre dans le cimetière et comme à chaque fois, mon sang se glace. Cet endroit est pour moi à la fois un refuge où je me sens bien et un endroit qui met affreusement mal à l'aise. Je sais c'est un paradoxe. Mais pour quel enfant le meilleur endroit du monde n'est pas près de sa mère ? Et bien pour moi c'est pareil, je me sens parfaitement bien qu'auprès de ma mère et l'endroit dans lequel je me sens le plus près d'elle et bien... c'est ici au cimetière. Mais comme pour tout le monde un cimetière est un cimetière : seulement imprégné de souvenirs douloureux.

En arrivant devant la tombe, SA tombe je me met à genoux, la terre humide et gadoueuse ne me gène pas.Je regarde silencieusement la photo de ma mère que mon père à fait incruster dans le marbre. Elle était belle, magnifique même... comme Julie... ma Julie...

-Bonjour Maman.
Comment ça se passe là haut ?
Tu sais tout n'est pas...tu dois être si déçue... je m'excuse sincèrement...
Tu vois, j'ai réussis, contrairement à lui, à la faire sortir de ma vie; parce que je l'aime et que son bonheur passe avant le mien.
Si tu savais comme ça me fais mal...je l'aimais, je l'aimes vraiment.
Je ne voulais pas être violent mais je ne sais pas pourquoi c'est venu naturellement. J'ai pris peur. Je ne veux pas lui ressembler. J'ai appris de ses réflexes et maintenant je réagis comme lui... je suis un monstre...
Aujourd'hui j'ai peur de moi même; et je peux même t'avouer avoir peur de faire mal à mes chevaux. Je suis complètement perdu.
Elle est tout, trop peut être, elle est la seul à avoir pris cette place si importante qui égale la tienne.
Je t'aime maman... je sais que tu l'apprécie aussi, je ne sais pas pourquoi mais je le sens.

Après un temps de silence et de pleure je me décide à partir.

- Bon et bien... voilà... je me retrouve encore à genoux, ici, à même le sol en pleurs.

Je me relèves, dis au revoir à ma mère et prends la direction des écuries. Pour partir direction Paris dès la fin de matinée.

Je vais passer quelques mois loin de l'écurie, loin d'elle... mais c'est nécessaire. Il faut qu'elle m'oublie et qu'elle passe à autre chose. Ça ne va pas être simple mais je dois y arriver, pour ma mère et pour elle aussi et surtout pour moi.