Psy 3*

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{Non corrigé}

-Bonjour Louis. M'accueillait la psychologue.

Ma mère m'a obligé de la consulter car elle voit de temps en temps que je ne suis pas bien, évidement que je ne suis pas bien à chaque fois que je vais dans de petite pièce j'ai une foutue crise de panique, combien de fois j'ai voulu lui en parler mais je m'abstiens à cause de son stupide comportement car son fils traine avec des gens différents des autres et qu'elle a peur qu'ils m'influencent. C'est complètement absurde mais je ne peux rien faire.

-Bonjour madame. Marmonnais-je, elle m'adressa un sourire qui ne me manquait pas du tout.

Je m'avance vers le bureau pendant qu'elle s'y installe après avoir fermer la porte derrière moi.

-Comment vas-tu Louis ?
Demandait-elle en mettant ses coudes sur la table, croisant ses doigts entre eux afin de poser sa tête sur ces derniers.

Je haussais les épaules en stressant un peu car je me sentais étouffer par cette pièce.

-Vous pouvez ouvrir la fenêtre s'il vous plaît.

-Bien sur.

Elle s'exécute et bizarrement je me sentais mieux d'avoir quelques fois le vent provenant de dehors venir dans la pièce. Elle se rassoit puis ouvre son carnet et prend un de ses stylos.

-Peux-tu me raconter ta semaine Louis ?

-Je... je me pinçais la lèvre puis souffla un bon coup. Je me suis fait d'autre ami grâce à Niall, je pense.

Elle souriait, pas ce sourire qui était énervant, non, un sourire chaleureux, peut-être qu'elle espérait que je sois heureux, de vivre normalement malgré mon putain d'handicap.

-Tu peux me dire leurs prénoms, si tu le veux bien ?

-Zayn et... je fis une pause en souriant tristement, Harry.

-Pourquoi tant d'hésitation pour ce dernier ?

-C'est assez compliqué... soufflais-je.

-J'ai tout mon temps Louis, n'oublie pas que je suis là pour toi.

Je hochais la tête en me pinçant les lèvres puis soupira avant de parler.

-Hier, il y a eu une dispute entre lui et ma mère, elle l'a jugé trop vite.

-Pourquoi ça ? Me coupa-t-elle.

-Car il est tout simplement différent. Je haussais les épaules. Il porte des t-shirts vulgaires avec des groupes de rock ou de métal, des jeans, la plupart déchiré. Il a beaucoup de tatouages aussi, mais j'ai l'impression que ces dessins sont des événements qu'il a vécu. Je baissais la tête pour voir si je retire bien les petits bouts de peau autour de mon ongle. Parfois, j'ai l'impression d'oublier mon handicap avec lui.

-Peux-tu expliquer ?

-C'est bête mais... J'avais redressé ma tête pour croiser son regard noisette, Il me demande des choses que je ne peux pas faire que je suis obligé de le faire rappeler mon handicap. Je pouffais en me rappelant de certains moments avec lui, lorsque je devais laver dans sa douche et que je devais lui demander une chaise.

Il y avait un blanc, j'entendis juste les coups de stylos sur son carnet, je me demande si elle écrit vraiment tout ce que je dis.

-J'ai une question à te poser.

Je hochais la tête afin qu'elle sache que je suis tout ouïe.

-Pourquoi m'avoir demandé d'ouvrir la fenêtre ?

Tout à coup, je me crispe face à sa question et cela ne l'a pas échappé qu'elle note aussitôt sur son carnet.

-Je-Je ne peux pas en parler... bégayais-je.

Elle hocha la tête, elle avait un air triste et aussi d'inquiétude. Je mis mes mains sur mon visage, je commençait à sangloter,me rappelant que j'ai passé toute une nuit dans un placard sans que personne le sache.

La psychologue abandonna son carnet pour me caresser le dos, j'étais penché en avant les coudes sur mes genoux, les larmes dévalent sur mes joues. Elle murmurait des choses pour que je me calme.

Après 5 minutes de pleurnicheries, la séance se termina, un jour ou l'autre je devrais lui dire ce qui s'est passé, mais je n'étais pas prêt...

Breathless  [L.S]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant