Breathless [L.S]

Psy4*

{Non corrigé}

-Bonjour, Louis. M'accueillait-elle.

-Bonjour. Répondais-je, simplement.

-Comment vas-tu ?

-Mieux.

-C'est déjà ça. Elle ne perdit pas de temps à écrire sur son carnet de note. Comment a été ta semaine ?

J'hésite à répondre, d'un côté j'ai envi de m'exclamer afin qu'elle trouve que je vais bien et que je n'ai plus besoin d'elle mais de l'autre, un voix me dit de me taire. Oh aller lance-toi Louis, de toute façon elle est obligé de garder ça pour elle. J'ai une hâte de finir ce foutue rendez-vous !

-Je sors avec quelqu'un. Avouais-je simplement.

Elle était pendant un instant surprise mais sourit juste après.

-Avec Harry ? Je présume.

-Ouaip, c'est bizarre que ça vous fait rien. Je fis une grimace.

Elle se pencha vers moi puis m'avoue.

-Tu sais Louis, pour être dans ce métier il faut être assez large d'esprit donc je me dois de respecter les homosexuels, les transsexuels, oui j'ai un client transsexuel, confirmait-elle encore une fois pendant que je faisais des gros yeux, surpris à vrai dire, qui est en ce moment, sous phéromone, je dois lui poser des questions précisent si elle se sent prête de faire les opérations chirurgicales, enfin bref. Maintenant tu sais que rien me choquera.

Je hoche doucement la tête face à ce monologue, bon... Je suis au content que je sois homosexuel ne lui fasse rien.

-Gardez le secret, je vous en prie, mes parents ne le savent pas.Je la suppliais du regard.

-D'accord, elle s'apprêtait à écrire mais sous ma demande elle posa son stylo à côté de son carnet. Te sens-tu bien à ses côtés ?

-Très, confirmais-je, à la base Harry n'est qu'un hétéro, enfin c'est ce que je pensais. Mais quand il m'a embrassé au parking, il voulait me prouver que cela ne le gênait pas d'être avec moi, avec un... handicapé. Je déglutis à ce dernier mot, j'ai horreur toujours de ce mot même si j'accepte un peu mon problème, mais pas complètement...

-C'est mignon qu'il te le prouve, n'a-t-il rien à perdre ? Sa réputation ?

-Je ne sais pas, je ne veux pas l'obliger à être affectueux envers moi ou...

-Si, Louis, me reprit-elle, tu en as justement besoin de cette affection, de cette attention que ce garçon te donne. Les garçons de ton âge n'ont aucune pitié, alors profites-en Louis. Il y en a pas dans tous les coins de rues.

Je baisse la tête afin qu'elle ne voit pas une larme qui s'est échappée, j'ai vraiment besoin de quelques fois m'ouvrir mais avec ma mère je ne peux pas, je la dégoûterais. Elle me traiterait de monstre, alors je me renferme en espérant que mon orientation ne soit pas dévoilé au grand jour.
Cette séance n'était pas comme les autres auparavant, je n'avais pas l'impression de parler à la psychologue mais à une personne de mon entourage en qui je peux faire confiance. Je la remercie pour notre échange puis partit pour rejoindre mes parents. Bien sûr j'ai séché mes larmes avant de sortir de l'établissement.