[I] « Hayah »

Partie O3- Mais les petits finissent par devenir[...]

Salem Aleykûm, Bismillah...

"Étant petit il ne comprenait rien à la vie et était innocent, mais les petits finissent par devenir des grands."

[...] Cela dura 5 minutes, ce fut les 5 minutes les plus longues de ma vie..

Fin Flash Back

Je me décale alors de l'encadrement de la porte et vais au salon continuer à regarder la télé avec Mouhsin.
Quant à Mohamed il vient tsheker Mouhsin et va dans sa chambre.

Mouhsin- Hayah ?
-Oui.
Mouhsin- Pourquoi Mohamed il te parle jamais ? Il ne t'aime pas ?
-Quoi ? Mais non... enfin si il m'aime
Mouhsin- Je ne suis plus un bébé tu sais Hayah, j'ai 10 ans et pas 4 ans..

Il me regarde de ses beaux yeux verts  flamboyants qu'il a hérité de mon père d'après ce que mama m'a dit et il attend une réponse de ma part, de mon côté je suis mal à l'aise intérieurement et je ne sais quoi lui répondre mais je ne laisse rien paraître..

Mouhsin- Répond moi stp..

Il me supplie de ses yeux, sa peut paraître bizarre qu'un enfant de 10 ans pose de telles questions mais mon frere est différent, il est très curieux.

Moi- En fait..hmm...comment di..

Dring !
Sauvée par le gong c'était ma mère ! Je me presse d'aller en direction de la porte et ouvre.

-Ah Mama ! Joyeux anniversaire !
Mama- Merci ma fille je pensais que tu avais oublié !
-Jamais Mama.. Jamais..

3 jours plus tard
Nous sommes mardi,
L'anniversaire de ma mère s'est bien passé, Mohamed ne s'est pas joint à nous mais je m'en fou totalement.
Elle était très heureuse de ma surprise et également du fait que Mouhsin et moi nous sommes habillés d'une manière inhabituelle pour lui faire plaisir.

16h05
Je viens de terminer plus tôt les cours, tant mieux car je suis épuisée !
Arrivée chez moi, je me sers à boire et prend une barre chocolatée dans le placard se trouvant en suspension au dessus du levier. Je vais au salon et je vois un homme assis sur le canapé en train de jouer à la playstation, comme je ne m'y attendais pas je sursaute de peur et fait tomber ma barre chocolatée. Ayant entendu le bruit celui-ci se retourne.

-Voilà à cause de toi j'ai fait tomber ma barre chocolatée ! Vous êtes qui ? 
?- Toi tu me tutoies et me vouvoies en une phrase.
-Et toi tu te trouves chez moi.
Il se lève et vient me serrer la main.
?- Enchanté, je suis Jahwar, 18 ans, pure beauté algérienne et toi ? 
-Moi c'est Hayah, mais question beauté désolé de te décevoir mais cela est à revoir ?

Certes, je dis ces paroles mais c'est un peu faux, enfin beaucoup faux... en réalité cela est totalement faux. Jahwar est doté d'une beauté que je qualifierai peut être d'envoutante surtout ses yeux qui eux sont pratiquement de la couleur du soleil avec quelques reflets verts, puis il a une barbe bien taillée. Quant à ses cheveux il sont amenés vers l'arrière. Il est vêtu d'un qamis et d'un bas de survêtement du PSG.

Jahwar- Je sais que tu me trouve charmant arrête ton cinéma.
Dis-t'il en rigolant.
-Si cela peut te faire plaisir de croire sa, je t'en prie sans soucis. Ce que je veux savoir c'est qui tu es ?
Jahwar- Juste le petit frère d'un ami de Moham..
Il ne put terminer sa phrase que le "concerné" débarque.
Mohamed- Vas-y je suis al' (là), on bouge, je te dépose chez toi et tu dis à Jawad de descendre.
Jahwar- Ok.
Il part sans même me dire un au revoir.. Rien. Aussi je voulais m'attendre à quoi ? À ce qu'il me tape la bise ? N'importe quoi..

19h36
Je prépare le dîner de ce soir, sa sera une salade et comme dessert un gâteau au chocolat (chez moi il n'y a pas d'entrée haha et le plus souvent le dessert c'est juste un yaourt).

21h02
J'ai tout terminer et je dispose tout sur la table. Ma mère, elle, est dans sa chambre elle se repose car en ce moment elle ne se sent pas très bien.
Je pars la réveiller et vais prévenir Mouhsin, qui, lui va prévenir Mohamed.

On se pose tous à table et nous mangeons, comme d'habitude dans une ambiance glaciale, souvent lorsqu'elle n'est pas glaciale c'est quand Mouhsin nous raconte ses péripéties de la journée.

J'aimerais que tout cela change, mais seule une personne peut réussir à brisée cette coquille, que ma famille s'est construire, cette cage d'acier que l'on s'est construite chacun de notre côté pendant toutes ces années. Seul un homme peut changer tout cela car avant qu'il ne parte cette maison était vive et joyeuse. Cet personne, cet homme est tout simplement mon père

Le lendemain,17h05
Je suis au centre commercial, et je me balade dans les magasins histoire de me changer les idées, car voir tous les jours ce même décor: les grands bâtiments de couleurs gris ou blanc cassé dominant la cité, le petit parc où des petits arrivent encore à donné une pointe de vie a ce quartier, le stade de foot où jouent souvent les garçons de mon âge ou les grands, les bâts de bâtiments occupés par ceux que l'on nomme "les teneurs de murs" , les bancs des parcs où quelques mamans font leurs commérages ou d'autres surveillent tout simplement leurs enfants et enfin il y a la plupart des filles de mon âge posés sur un muret à rigoler toutes ensembles mais la majorité d'elles sont hypocrites rien qu'en les regardant je peux apercevoir que tout cela n'est qu'un "décor" mais qu'au fond d'elles, elles s'envient toujours plus les unes les autres.
À l'ancienne lorsque je passais devant elles, elles me nommaient "la meuf sans amis", "la bizarre"... et bien d'autres surnoms. Mais un jour j'eut l'audace de toutes leurs dire leurs vérités qu'elles soient blessantes ou gentilles. Depuis ce jour, elles ne me regardent plus de la même manière mais elles détournent souvent le regard, sûrement la peur que je lise en elles tel un livre ouvert.

J'étais dans mes pensées lorsque je me cogne contre quelqu'un sans faire exprès.

?- Mais vous n'pouvez... Comme on se retrouve, depuis le collège tu n'as pas vraiment changer dis-donc toujours aussi pudique ou dirai-je coincée..

Oh non, pas elle..

Fin de la partie

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@_GuineanQueen_