[I] « Hayah »

Partie O6- Et les Hommes pleurent[...]

Salem Aleykûm, Bismillah...

"[...] Et les hommes pleurent car nous avons tous un coeur."

Le lendemain 8h00
Je me lève, un jour de plus pour aller en cours, je n'en peux vraiment plus c'est juste épuisant les allées/retours entre le lycée et chez moi mais je refuse de manger là-bas, leur nourriture est dégoûtante.

Je vous passes la journée.

17h06
Je sors du lycée et vais vers l'arrêt de bus mais le prochain bus n'était qu'à 17h28, c'était beaucoup trop long, donc je décide de rentrer à pieds.

Je décide de prendre un petit raccourci mais il commençait à faire noir, donc j'accélère la marche lorsqu'une main se pose sur mon épaule. Je sursaute, me retourne et c'était un gars avec une capuche, il ne put dire un mot que je lui met une grosse gifle et cours aussi vite que je le peux jusqu'à mon immeuble. Mais à mon bâtiment je vois que l'homme en question venait d'arriver à moi.

-Mais vous êtes qui merde ?!
?- Wesh c'est moi, t'es sincère quand tu m'met une gifle violente comme sa ?
- Ah Jahwar ! Désolée mais tu m'as fait peur c'est pas une manière d'aborder quelqu'un.
Jahwar- je t'ai juste toucher l'épaule, tu m'as mis une gifle, jusqu'à mon oreille elle chauffe la.

Je jette un coup d'œil à son oreille gauche et effectivement, celle-ci était devenue rouge.

-Ah oui, c'est rouge désolée viens je vais te donner un pochon de glace à la maison.
Jahwar- Nan tranquille.
-Non pas "tranquille", c'est moi qui t'ai fait sa, donc je te soigne on va dire, histoire de me faire pardonner.
Jahwar- Ouais..

Il me suit jusqu'au huitième étage, j'ouvre la porte et nous entrons.
J'entends du bruit mais je ne sais pas d'où sa provient ?

-Il y a quelqu'un ?
?- Oui benthi, je suis là.

C'était la voix de mon père.

-Ah oui! Viens Jahwar je vais te présenter mon père, histoire que tu ne sois pas surpris si tu le vois au quotidien... il est revenu je suis trop contente !

Je souris et vais à la cuisine où mon père se servait un verre d'eau.

-Baba, je te présente Jahwar et Jahwar je te présente mon père, Azhar.
Baba- Salem, tu es qui ?
Jahwar- Salem, je suis le petit frère de Jawad.
Baba- Ah oui je me souviens de toi, lorsque je suis parti tu n'avais que 8 ans, et Jawad venait souvent à la maison jouer avec Mohamed.
Jahwar- Oui c'est moi.
-Euh.. baba il est ici parce que miskine je lui ai mit une gifle et son oreille est devenue rouge..
Baba- pourquoi tu l'as giflé ?
-Bah je marchais pour rentrer à la maison et il m'a touché l'épaule par derriere donc par peur je l'ai giflé mais il avait sa capuche donc je n'savais pas que c'était lui.
Jawhar- C'est une sauvage votre fille.
Baba- Tutoies moi et appelle moi tonton. Et puis, ouais c'est une grande sauvage mdrr. Je suis fière de toi ma fille tu sais te défendre.

Puis par la suite, je donne un pochon de glaces à Jawhar.

Jahwar- Bon tonton je vais rentré, à la prochaine.
Baba- Oui à la prochaine, Viens quand tu veux et salut tes parents de ma part.

Il rentre et de mon côté je vais regarder la télé avec mon père, cela peut paraître pour vous un moment banal mais pour moi c'était bien plus que sa. Juste de petits moment comme sa avec mon père me rendaient heureuse.

19h30
Nous étions en train de regarder le journal lorsque sa sonne à la porte.
Je pars ouvrir et voit Mohamed.
Je le laisse en train et retourne à ce que je faisait.

Mohamed entre et fonce directement dans sa chambre mais lorsqu'il capte que quelqu'un est assis au salon avec moi il fait demi-tour.

Mohamed- Tu fais quoi ici ? Tu t'barres comme un lâche et tu crois que tu va revenir du jour au lendemain ?!
-Arrête Mohamed, il reste notre père ! Tu ne sais même pas les raisons de son départ ! Lorsque tu affirmais que c'était de ma faute qu'il soit partit sa se voyait dans tes yeux que tu aurais tout donné pour le revoir rien qu'une dernière fois et maintenant tu fais comme si tu ne voulais plus le voir.
Mohamed- Ferme ta gueule ! (Désolé du language) Arrête de raconter de la merde !!

Il s'approcha de moi et leva la main.
Il allait me gifler lorsqu'une main l'arrêta c'était celle de mon père.

Baba- ne tentes même pas..

Mohamed ne parle pas, baisse sa main et s'en va dans sa chambre en prenant bien soin de claquer la porte de celle-ci. Suite à cet "événement" mon père regardait la télé en étant ailleurs, puis il tient sa tete entre ses mains et je vois des larmes coulés.

Baba-Je suis parti, j'ai tout foiré princesse...

Fin de la partie

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