[I] « Hayah »

Partie 16- Noyé par la misère [...]

Salem Aleykûm, Bismillah

"Noyé par la misère, la vie a un goût amère, j'en oublie même mes prières, demain sera différent d'hier, et ma place au paradis se trouve aux pieds de ma mère."

POINT DE VUE D'HAYAH

1 mois plus tard, 17h00
Pour une énièmes fois depuis 1 mois, je vais chaque soir après le cours voir l'état de mon père. D'après les médecins il s'améliore un peu plus chaque jour.

-Baba réveille toi je t'en supplie j'ai besoin de toi, j'ai pas eu assez de temps avec toi tout comme Moha' et Mouhsin. Mama a besoin de toi, tous les soirs elle pleure son mari couché sur ce lit d'hôpital. Mohamed gère ton entreprise en attendant ta guérison. Mouhsin est mal et réclame son père. Baba... je... tu ne peux pas partir comme sa...

Ma voix de brise et je ne peux terminer ma phrase que j'éclate en sanglot ma main droite serrant la main gauche de mon père. Je lui dépose quelques bisous sur celle-ci. Je pleure et sent qu'il sert ma main, les yeux fermés, une larme roule le long de sa joue.

J'appuie sur le bouton rouge servant à appeler le docteur.

Docteur- Écartez-vous s'il vous plaît que je l'examine.

Je m'exécute sans broncher, et espère que mon père est en parfaite santé.

Docteur- Votre père va bien, il ne va pas tarder à se réveiller il a juste du mal à ouvrir ses yeux, mais le fait qu'il commence à bouger est bon signe.
-D'accord merci.

Et il s'en va, quant à moi je décide rester encore un peu.

-Baba tu as entendu, tu es sur la bonne voie, repose toi et met toutes ta forces pour ouvrir tes yeux, incha'Allah sa arrivera vite.

17h25
Je sors de l'hôpital et me cogne contre quelqu'un.

-Faites attention no... Ilyes ?
Ilyes- Hayah tu dates !
-Gratte pas l'amitié avec moi s'il te plaît oublie pas ce jour où je semblait te dégoûter. Elle t'avais dis quoi sur moi ?
Ilyes- Qu'en gros tu avais ken avec pleins de gars et que tu faisais la hlel. Mais j'étais branleur.
-Et toi comme t'es con tu l'as crut.
Ilyes- Elle m'avait juré sur la tête de sa mère.
-Je m'en fou totalement maintenant c'est trop tard.
Ilyes- Pardonne moi.
-Toutes les fois où je me retrouvais seule à la cantine, je rentrait en bus seule etc... Et puis je te voyais toi rigoler avec elle. Tu m'as abandonnée, t'étais comme mon frère de sang t'étais l'un de mes repères, mais sa c'était avant maintenant veux-tu bien te dégager de mon chemin ?
Ilyes- On est toujours comme des frères et sœurs arrête sa.
-Tu sais quoi ? Je te pardonne. Mais j'oublie rien c'est bon, maintenant laisse moi passer.

Il esquisse un petit sourire en coin et me laisse passer.

Je rentre chez moi légèrement chamboulée par la rencontre d'Ilyes.
Mon cœur: Pardonne lui, Allah pardonne, reparles lui.
Ma conscience: Il n'avait pas croire l'autre timp', comme tu dis "le passé appartient à un livre fermer".

POINT DE VUE DE JAHWAR

-Aller donne.
?- Tiens, donne la tune. La prochaine marchandise sera d'1 kg.
-Ok, j'en parlerais au boss.

Je lui donne l'argent et quitte l'entrepôt après l'échange de drogue.
Je vais à la villa du boss et lui donne la drogue.

Boss- Bon boulot, je pourrais te confier de plus en plus de tâches comme sa.
-Pas de soucis, ma tune s'il vous plait.

Il me tend une liasse de billet d'une somme de 500€.

-Merci, Bonne  fin de journée.

OMNISCIENT

Pendant que Jahwar s'enfonçait dans le trafic, sa bien aimée s'inquiétait beaucoup. Il ne donnait de nouvelles que tous les 2 jours et s'éloignait peu à peu d'elle.
Une fille en particulier avait compris cette éloignement et voulais en profiter pour avoir Jahwar et éliminer Hayah.

Leur couple saura t-il surmonter cette épreuve ?

POINT DE VUE D'HAYAH
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-Je ne t'aime plus.
- Comment sa ? Dis moi que c'est une blague.
-J'ai juste jouer de toi.
-Tu... tu mens.

Je pleure, le pousse et court sans même savoir où je vais, puis je vois un vide et tente de sauter dedans car il est derrière moi, mais je sens que l'on me rattrape et que l'on me fait un câlin.

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Fin de la partie

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