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Je me déconcentre rapidement de ma crise apparente quand je vois la façade de la maison. Il y avait des lumières de partout, des arbres de partout, petits comme grands, j'étais fasciné et j'avais peur, tout est trop beau. Tout ne dois pas et ne peux pas aussi bien se passer pour moi.

- Tu n'est pas beaucoup bavarde mon ange. Elle me dit en ouvrant la porte.

Je ne dis rien mais la regarde avec un sourire timide.

- Tu vas devoirs travailler pour quatre personnes, moi, mon mari et mes deux enfants.

Mon cœur bat, je vais travailler pour... pour des hommes. Je recule de peur.

-Non n'ai pas peur, je suis la, t'inquiètes pas comme je t'ai dit si tu te sent pas à l'aise, tu peux repartir. Entre d'abord pour voir ensuite tu prendra ta décision. Je souris faiblement, elle me prend le bras et me dit de la suivre.

- Larissa ! On ne peut jamais te laisser sortir sans que... Ah bonsoir jeune demoiselle.

Un homme s'approche de nous je me met derrière la dame et baisse la tête en répondant.

- Bonsoir.

La dame s'écarte un peu plus pour me montrer entièrement. La honte m'empara, j'étais vêtu d'un legging noir avec un gros pulls blanc désormais devenu marron, noir... rouge ? Mes cheveux, enfin ce qu'il en reste était caché sous un foulard.


- Chéri je te présente notre nouvelle employeur. Elle vivra dans une des chambres pour subvenir à nos besoins. Elle dit en le fixant avec joie.

- Pourrais- je m'entretenir seul à seule avec mon épouse ? Nous revenons de suite.

Il attrape son bras avec une délicatesse à e couper le souffle. Je baisse simplement la tête. Ils partent dans leur coin, en attendant, j'examine la maison, je fais tellement tâche devant tout cela, devant toute cette pureté, cette propreté. Ils reviennent quelques temps après le sourire aux lèvres, je baisse la tête et me concentre sur l'orteil de mon pied qui dépasse ma chaussure.

- Allez d'abord vous changez avec ma femme ensuite, nous allons vous présenter au reste de la famille. Il dit en prenant la main de sa femme.

J'hoche simplement la tête, il me sourit simplement, sa femme prend ma main et me fait monter les escaliers.

Nous rentrons dans la chambre ensemble. Elle me désigne la porte de la salle de bain, qui se trouve aussi dans la chambre. Déboussolé je la regarde avant de me diriger dedans, depuis quand les salles de bains sont dans les chambres ? Je me lave alors rapidement pour ne pas trop la faire attendre et gaspiller leur eaux. Je ressort avec une serviette sur le corps, elle me tend des vêtements. D'où elle sort çà ?

- Ce qui est drôle c'est que votre visage est très expressif, pour répondre à vos questions, j'ai toujours des vêtements comme cela d'urgence. Au cas ou...

Elle décide de sortir pour me laisser m'habiller. Je décide de remettre mon foulard sur ma chevelure, je n'ai pas eu le temps de les laver. Je portait un pantalon noir en coton avec un au blanc large, j'avais des petits chaussons de la même couleur que mon haut, il commence à faire nuit, elle entre alors dans la chambre, attrape ma main et nous descendons ainsi. Elle m'amène dans un endroit avec plusieurs voix, je resserre sa main sans m'en rendre compte ce qui l'a fait me fixer, je ne dis rien. Une voix de jeune apparu dans mon oreille... Et ce qu'elle peut bien dire ne me donne pas envie de me détendre ou des les rencontrer.

- Cette femme aime trop ramener des âmes perdues, un jour sa gentillesse va l'amener à sa perdition.

Je baisse la tête et fixe mes mains moites, mon cœur s'emballe.

Elle me voit stresser et me chuchote avant d'entrer dans la pièce quelque chose qui me fit rire.

- C'est ma fille, une petite peste au début mais tu verras, elle aboie très peu.

Je ricane timidement, elle me fixe et me sourit. Nous rentrons alors dans le salon ou se trouve trois personnes, le père que j'ai déjà rencontré, un jeune garçon et une fille.

Elle parle.

- Aujourd'hui, je vous ramène notre ange gardien, tout cela c'est l'œuvre de Dieu, il m'a envoyé la trouver dans son trou. Elle sera la pour vous servir mais dans la limite du raisonnable, ce n'est pas une bête de foire, ce n'est pas une bonne, personne dans cette maison n'est supérieur ou inférieur à qui que ce soit. Elle vous respectera comme vous la respecterait. Elle a dix- huit ans, elle s'appelle...

Elle me regarde complétement paumé. Je dois parler la ?

- I...Inaya.. je dis la tête baissé.

- Inaya, elle s'appelle Inaya et vivra avec nous le temps qu'elle se reconstruise. Maintenant accueillons la bien et allons diner.

Je sent un regard sur moi, un regard, je relève rapidement la tête et voit que son fils me fixe sans aucune gêne, personnes ne le remarque mais je me sent très mal. Sa mère attrape ma main et me fais avancer, je me retourne et vois qu'il me suit toujours du regard, je ne m'attarde pas tant que ça dessus.

Cela fait maintenant quelques semaines que je travail pour la famille Pereira.

Mon cœur n'a jamais était habitué à tout cela donc la fatigue se faisait plus ressentir. Je n'en pouvais plus j'avais des courbatures de partout, aucuns d'entres ne me facilitaient la tâche surtout la jeune fille, elle ne m'aimait pas et me le faisait comprendre, elle me faisait faire des futilités, je n'avais plus de pauses, en ce moment même je suis entrain de nettoyer sa vaisselle.

- Tu peux venir dans mon beaucoup quand tu auras fini, s'il te plait ? Me demande une voix derrière, c'est ma patronne.

j'acquiesce de la tête et termine rapidement ce que je suis entrain de faire. Je monte alors la rejoindre. Elle me mime de prendre place, ce que je fit qui soulagea pas mal mon corp.

- Inaya, voila maintenant deux semaines que tu travail avec nous.

- Oui Madame.

- Tout ce passe bien ? Avec les enfants ? Elle demande concentré sur son ordinateur

- Oui, tout ce passe bien. Je répond

Elle tape quelque chose sur son ordinateur avant d'entièrement se concentrer à moi.

- Bon, je t'ai fait venir parce que je voulais te parler.

Je ne dis rien et attend la suite.

- Je sais que c'est un sujet sensible pour toi, mais voila, j'aimerais connaitre votre histoire.

- J'ai été mise à la rue par mes parents.

- Pour quelles raisons ? Elle enchaine

Je bloque, mes sourcils se froncent automatiquement.

- Je..je suis désolé Inaya, je ne veux surtout pas te brusquer. Elle dit après avoir remarqué ma réaction. Tu peux aller t'occuper, je ne veux pas plus te retenir. Ce soir il y aura des invitées donc je fais confiance à tes mains de fées pour nous préparer un bon repas.

J'acquise de la tête et sort de son bureau.

Je décide de commencer par le dessert.

- Bonsoir.

Je prend peur et fait tomber ma dernière pomme, je m'accroupis pour la ramasser et la laver quand je vois des mains d'hommes à coter de moi, je m'écarter rapidement. Mes mains se met à trembler.

- Je vais rien te faire t'inquiète. me dit- il pour me rassurer.

Je ne lui ai pas répondu et j'ai fini d'éplucher ma pomme. Je sentais son regard sur moi, je commençais à avoir chaud, le stress me monte. Si je crie quelqu'un va m'entendre ?

I N A Y A

INAYA -"À deux"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant