INAYA -"À deux"

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Le trajet se passe dans un silence très pesant. Je ne sais pas où me mettre, elle, elle sait très bien ou mettre sa main par contre : Sur la cuisse de Brandon. Il ne réagissait pas à ses petits caresses, peut-être que la présente dérange ? Mais bien sûr que ma présence dérange ! Je souffle et roule des yeux discrètement. Ça me gêne, ça me gêne beaucoup trop !
La voiture s'arrête à un feu rouge, il se retourne et le relooke.

- Cette coiffure te va super bien. Il dit en souriant.

Je lâche un petit merci. Il ne détourne pourtant pas le regard, cela me semble une éternité. Sa copine ne réagit donc pas ? Je lui fais les gros yeux et tourne mon regard vers sa copine. Il comprend, sourit et se concentre à nouveau sur la route.

Je déverrouille mon téléphone. Mon cœur battait extrêmement vite.

- Le téléphone te plaît ? Il demande

- Oui. Merci encore. Je répond seulement.

- Comment ça « merci » ? Interviens sa copine. Tu lui as acheté un téléphone ? Elle demander excédée.

Il est dans un pétrin celui là. Il décide de ne pas répondre mais lui lance un regard froid et dur. Je pense qu'ils vont régler ça en intimité.

On arrive rapidement à la maison, dans une ambiance froide. Je sort de la voiture et monte déposer mes affaires, je les ranges et décide d'aller préparer le repas du soir.

Je commence à faire du riz avec du poulet , dès que j'eu fini, je part mettre la table et je commence à trembler des mains.
Je monte en vitesse dans ma chambre et prend deux médicaments d'un coup, ça toque à ma porte, je souffle et cache mes médicament quand Larissa fait irruption dans ma chambre.

- Je pourrais te voir dans mon bureau maintenant ? Elle demande sans lever les yeux sur moi totalement concentré sur un papier qu'elle lisait.

- Bien sur. Je répond

Elle s'en va sans me lancer un regard, je la suit alors tant bien que mal dans son bureau. Arrivé, je reste debout.

- Assied toi. Elle répond en posant son corp sur sa chaise.

J'obéis sans broncher.

- Brandon m'a dit que hier tu avais eu comme..une crise ?

Cafteur ! Comment je vais pourvoir me justifier ? Elle n'est pas censé le savoir ! Elle n'est pas censé m'en parler. C'est moi problème à moi !

Je répond alors timidement.

- Oui mais.. je n'eu pas le temps de finir quelle me coupa.

- C'est quelque chose de régulier ? Elle demande

Je viens tout juste d'en avoir une. Je ne connaît pas la cause ou la régularité de ces crises.
J'hoche alors simplement de la tête.

- Cela t'ai déjà arrivé quand tu étais à la rue ?

- Oui mais ce n'était pas aussi intense. Je gérais sans médicaments.

- Et ta famille était au courant ?

- Je.. j'hésite a lui dire.

Ma famille ne c'est jamais souciais de moi ou de ma santé. A quoi bon ? Elle lève le regard vers moi en voyant que la réponse n'arrivait pas.