INAYA -"À deux"

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La porte fermée, je ne savais plus quoi faire. Mes sentiments et mes pensées fusaient dans ma tête. Je ne savais pas vers qui me tourner.
Matthew ? Ça aller être un autre prétexte pour me dire que Brandon n'est pas fait pour moi et je n'ai pas vraiment envie d'entendre ça maintenant.
Stacy ? Elle aller trouver des excuses et mettre toute la faute sur elle.
Anna.. Anna... elle sort d'un mariage et je viens de lui annoncer que je portais l'enfant de son mari, mon frère qui a abusé de moi.
Je ne sais pas vers qui d'autres me tourner pourtant. C'est la seule à qui j'ai envie de me confier.
Je décide de lui envoyer un message.

«  J'ai besoin de toi Anna.. tu me manques. ».

Ça me déchire tellement le cœur d'envoyer ce message.

Je verrouille mon téléphone et souffle. Je décide d'aller dans ma cuisine, je cherche ce qui pourrait m'apaiser et je le trouve rapidement. Une bouteille de vin que ma patronne m'avait offert a la signature de mon bail.
J'attrape un verre et le remplie très peu.
L'alcool c'est pas mon fort. J'ai jamais réellement aimé ça.

Je part m'assoir devant ma télé à regarder les feux de l'amour. Mon téléphone vibre rapidement dans ma poche.

" - Salut. J'aimerais aussi te voir, passe à la maison. Il ne rentre pas de la semaine. Tu me manques aussi énormément."

Je décide de prendre quelques affaires et d'aller la rejoindre. Il n'est pas là. Je vais pouvoir la retrouver et l'avoir pour moi toute seule, juste pour quelques heures.

Je porte un vêtement ample avec des bottes, je n'avais pas envie de m'apprêter. Rapidement je me retrouve dans ma voiture sans savoir si je démarre. Qu'est-ce qu'on va pouvoir se dire après ce que je lui ai dit à son propre mariage ? Je ne pense pas pouvoir en reparler, c'est encore trop tôt pour moi et c'est pas à moi de le faire !

Je ne veux pas être la raison de leur rupture, je ne veux pas vivre ça. Je ne veux pas que mes parents me voient encore comme la mauvaise personne, la méchante et la femme qui ne veut pas passer à autre choses parce que c'est ce que je cherche à faire. J'ai l'impression qu'ils me suivent de partout, même dans la famille de Brandon !

Je démarre rapidement au lieu de chauffer mon cerveau pour rien. Adviendra qui pourra. Pour l'instant, j'ai juste besoin d'elle et de sa présence. J'ai besoin de savoir que je peut être aimé sincèrement, j'ai besoin de savoir si c'est son cas, j'ai besoin de savoir pourquoi elle ne m'a pas cherché, j'ai besoin de savoir pourquoi elle n'a jamais voulu m'écouter.

"- J'arrive." , je lui envoie pour la prévenir de la réception de son message et de ma confirmation.
Mon téléphone vibre à nouveau, ce n'est pas elle.

"- Il va falloir qu'on parle toi et moi Inaya."

C'était Brandon. Je n'avais pas envie de lui parler, je n'avais pas envie de le voir. Je voulais seulement être avec Anna. Il est là dernière personne a qui j'ai envie d'adresser un mot à l'instant T. Je ne répond donc pas à son message.

En une vingtaine de minutes, j'arrive devant chez elle. Ils étaient dans une petite maison tranquille, dans un coin calme. Je sonne et le portail s'ouvre rapidement dans un silence presque angoissant.
Je marche et en arrivant devant sa porte, elle était là et m'attendais. Mon cœur rate un battement quand elle me pris dans ses bras.
Je relâchas pourtant rapidement la pression, je la serra aussi fort qu'elle dans mes bras, je récupérai l'énergie dont j'avais besoin et elle aussi. Elle avait besoin d'une sœur et moi d'une confidente et d'une épaule. Mutuellement on se nourrit. Qu'on le veuille ou non, on a besoin de chacune d'entre nous.

- J'ai l'impression de rêver. Elle me dit.

- Et pourtant, on c'est vue il n'y a pas longtemps. Je répond en m'écartant d'elle.

Elle me laisse entrer, je suis ébloui par la propreté et la blancheur de leurs maison.

- C'est magnifique chez toi, enfin chez vous. Je dis en me reprenant rapidement.

- Tu veux manger ou boire un truc ? Elle demande en allant dans sa cuisine.

- Du vin. S'il te plaît. Je me surpris à lui dire et elle aussi.

Elle ne dit rien et part me servir mon verre et reviens avec le sien aussi. On s'installe sur le canapé.

- Qu'est-ce qui t'arrive Inaya ? Elle demande.

- J'avais besoin de te voir. Je répond seulement.

- Oui, mais il n'y a pas que ça. Tu me semblais désorienté dans ton message.

Je décide de tout lui raconter depuis que la mère de Brandon m'a recueilli jusqu'à cette journée.

- Whaou. Elle dit en finissant les dernières goutes de son verre.

Je ne dis rien.

- Il t'as dit que c'était sur le coup de la colère, pourquoi ne pas le croire ? Elle demande en faisant référence à la raison du parie de Brandon et Stacy.

- Il ma menti alors que ça ne faisait même pas vingt- quatre heures qu'on c'était embrassé. Il aurait pu me le dire, j'aurais accepté ou laisser tombé à ce moment là. Je lâche.

- Il s'en veux Inaya. Il faut que vous parliez.

La discussion continu comme ça pendant une vingtaine de minutes.

- Et.. avant cette rencontre en tant que sans domicile fixe ? J'aimerais que tu me racontes. Je ne sais plus qui ou quoi croire.

- Je n'ai pas envie de créer des problèmes.

- Tu étais enceinte de lui Inaya.. de ton... de ton violeur... de ton frere. Elle lâche en lâchant quelques larmes.

- Il n'était pas dans son état normal. Je dis avant de me rendre compte que je venais de le défendre, sans aucunes raisons.

- Ce n'est pas une raison, ne lui trouves pas des excuses. Ces parents ne l'ont pas non plus aider à être une bonne personne dans ce monde. Ne remettons pas la faute sur lui mais sur votre mère surtout.

- Mon frère, je lui en veux d'avoir abusé de moi mais les personnes si sont coupables plus que lui ce sont mes parents et spécifiquement ma mère. Elle était derrière tout ça, je ne sais pas pourquoi elle n'a jamais su m'aimer comme les autres. Je ne sais pas pourquoi elle me j'étais au visage tant de haine et de mépris. C'était la seule sur qui je devais compter mais elle n'a pas su faire ça et juste pour ça, je ne la pardonnerais jamais.

Quelques heures après, on changea de sujet et on commence à regarder des séries de romance en pleurant devant chaque scène qui nous rappellent nos bons vieux temps, séparément mais on la fait.