INAYA -"À deux"

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- Écoute... tant mieux. Je dis simplement sans prendre tant que ça en compte ce que je venais d'entendre. 

Je n'ai même pas envie de savoir ce qu'il a bien pu lui dire à mon sujet. Je ne veux plus entendre parler de lui. Anna reste ma seule copine et je ne peux que compter sur elle, mais lui, je m'en fou. Je n'ai jamais pu compter sur eux, c'est pas maintenant que j'en aurais besoin.

- Il a envie de s'excuser Inaya, il regrette ce qu'on a fait. Il n'étais pas lui. Elle me dit au pas de sa porte.

Ça m'est pourtant complètement égale. Il était complètement lui, les parents découvres qu'il sort avec un garçon et il décide de se venger sur sa sœur ?

- Il t'as déjà donnée les raisons de cet incident ? Je demande confuse.

Elle fronce des sourcils.

- Il était alcoolisé plus que d'habitude.

Je souris alors tristement. Il n'a même pas su lui dire qu'il aimait aussi les garçons. Il n'a même pas su assumer toute sa vie. Même l'enfant quelle porte je ne sais pas s'il va l'assumer. Ce lâche. 

- Ecoute ! Va faire tes courses, on s'écrit dans la semaine pour se revoir. Elle me dit

J'acquiesce et lui tourne le dos pour me diriger vers ma voiture.

J'arrive rapidement au centre commercial. Mes pensées étaient loins, Anna m'avait complètement chamboulé avec ces histoires avec mon frère. Comment elle a pu ne pas vouloir approfondir le pourquoi du comment de cet incident ? J'étais quand même son amie. Son amie la plus proche et elle n'a pas cherché à comprendre bien loin qu'il était le seul fautif de cette histoire.

Après les courses, je rentre enfin chez moi. Un silence lourd y règne. Je dépose mes affaires et décide de les ranger dans ma cuisine.

Pas grand chose ne va dans ma vie en ce moment mais avec toutes les prières que je fais, tout va s'arranger. Ce ne sont que les aléas d'une vie.

Mon téléphone émet une sonnerie. Je regarde avec nonchalance, je n'ai envie de rien.

"- Inaya, il faut qu'on parle tu ne penses pas ?"

C'est Brandon. Je n'en ai pas envie mais il ne va pas me lâcher. Je lui dis de passer à la maison.

Quelques heures après, le voila devant ma porte. Fort heureusement j'ai eu le temps de finir de préparer et de ranger. Je le laisse entrer.

- Ça sent bon. Il me dit.

- Merci. Je viens de finir de préparer. Tu veux une assiette ? Je lui demande juste par politesse.

- Je voulais t'amener dehors enfaite. Il me dit en grattant sa tête.

- Oh.. je dis seulement.

- Après on peut rester chez toi aussi...

- Non, allons-y. Laisse-moi deux minutes.

Il s'assoit et je part dans ma chambre mettre quelque chose de plus présentable.

Quand il me voit, il se lève et me tend sa main, je la regarde et attrape seulement mon sac.
Il rigole et ouvre ma porte pour sortir et je le rejoins rapidement après avoir vérifier que tout était éteint.