CHAP 15 : La cité des morts

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J'ai peur de ce qu'il y a dans mon esprit,

De ce qu'il y a dans mon âme

J'ai l'impression de courir, mais de n'arriver nulle part

La peur m'étouffe,

Je n'arrive pas à respirer

J'ai l'impression de me noyer, je sombre toujours plus

- City of the Dead (Eurielle)

________

- Arresto Momentum !, cria Dumbledore en pointant sa baguette vers James.

Ce dernier fut sauvé au dernier moment d'une chute qui aurait pu lui couter la vie...

Mia, Cassidy et le reste des Maraudeurs se précipitèrent vers lui, craignant le pire.

Lily s'agenouilla à côté de lui pour prendre son pouls. Elle semblait tellement effrayée...

La rousse poussa un soupir de soulagement en voyant que le garçon aux cheveux en pagaille respirait encore. Cependant, il n'était pas conscient et son crâne saignait, mais pas assez abondamment pour lui être fatal.

Mia fut soulagée mais la crainte se transforma en haine.

Elle remarqua Sirius, qui criait sur Dumbledore.

- Il aurait pu le tuer ! Vous ne l'avez pas vu ?!

- Malheureusement non, si il n'avoue pas que c'est lui, je ne pourrais rien faire. Madame Bibine ne l'a pas vu non plus...

- MAIS CET ENFOIRE A FAILLIT TUER MON MEILLEUR AMI, s'époumona-t-il en tremblant de colère. JE VAIS LE BUT...

Mia posa une main sur son épaule et l'amena ailleurs.

- J'irais voir Pietro, ne te mêle pas de ça, il risquerait de te faire du mal, lui expliqua-t-elle, légèrement inquiète pour cet abruti de gryffondor.

- Je peux très bien me défendre, répondit-il froidement.

- Je sais, mais Pietro est incontrôlable, tu ne serais pas à la hauteur face à lui.

C'était peut être méchant, mais bon, c'était l'entière vérité... Pietro avait reçu une éducation plus centrée sur l'attaque que sur la défense à Durmstrang...

- Je...

- S'il te plait, lui demanda-t-elle avec des yeux de chien battu.

Ce dernier ne répondit pas mais plissa les lèvres.

- Bon d'accord..., concéda Sirius. Je vais voir James, Pomfresh me dira comment il va.

Sirius semblait si inquiet pour son ami que cela attrista Mia de le voir dans un tel état.

La jeune fille se dirigea vers les vestiaires des serpentards, sa baguette sortie. Alors qu'elle allait rentrer, on la bouscula contre un mur.

Sa tête en prit un sacré coup mais elle n'en avait absolument rien à foutre. La seule chose qui comptait en cet instant, c'était la vengeance.

- Qu'est-ce que tu fous là, traînée ?, demanda Vincent Rosier, un sourire malveillant aux lèvres.

Mia leva les yeux au ciel, lui enfila une droite et lui frappa la tête contre le mur. Malgré la taille et la carrure du jeune homme, cela suffit au serpentard pour tomber dans l'inconscience.

Elle ouvrit la porte en grand et se dirigea vers son frère, qui venait de reboutonner sa chemise. Pietro n'eut pas le temps de sortir sa baguette que Mia le menaçait déjà de la sienne.

Le Reflet de l'IllusionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant