L'Opéra des Vampires

Chapitre 70

Pdv de Daichi:
Les deux portes imposantes se referment sur Ami. Nous restons coincés et impuissants derrière cette barrière. Saki essaye de l'enlever mais la magie est puissante. Je me sens vraiment impuissante depuis le début. Je ne peux que soigné. De plus, si plusieurs personnes sont blessées, je ne peux les soignés que les unes après les autres. Ma capacité n'est pas très puissante. Soudain un coup de vent arrive par derrière. C'est Kanzaki. Elle est en pleurs. Je le précipite vers elle.

Moi: -Kanzaki, qu'est-ce qui se passe? Où est Ikuo?

Kanzaki: -Ikuo, il...il...

Elle pleure encore plus. Je comprends tout de suite qu'il s'est passé quelque chose de grave. Je demande à Kanzaki de m'emmener. Nous nous dirigeons vers la salle où se trouve Ikuo. Il est allongé sur le sol inconscient. Du sang l'entoure. Je me précipite vers lui et utilise tout de suite mes pouvoirs. Son cœur bat très faiblement mais il bat encore. J'ai peut-être une chance de le sauver. Kanzaki devant se sentir inutile se dirige vers l'endroit où se trouve Nagisa.

Kanzaki: -Je te laisse prendre soin de lui... Je vais voir comment ça se passe du côté de Nagisa.

Elle sortit très rapidement. J'espère qu'il va bien. Si il était lui aussi gravement blessé, un des deux mourrait. Et ça, je ne l'accepterait pas. Kanzaki revient plusieurs minutes plus tard. Elle porte Nagisa, inconscient. Il a plusieurs blessures mais pas grave au point de le tuer. Elle le pose doucement à côté de moi. Cependant, à voir le visage de Kanzaki, quelque chose cloche.

Kanzaki: -Doc, il ne respire presque plus...

Je regarde attentivement Nagisa et je remarque que ses poumons ne se soulève presque plus. J'utilise ma vision spéciale pour voir se qui cloche. Il a du poison dans son sang. Mais si je le soigne, Ikuo mourra et inversement. Que faire ? Je suis vraiment nulle. Je ne peux même pas sauver tout mes compagnons. Kanzaki voit mes larmes le long de mes joues et comprend que je ne peux pas les soigner tout les deux. Elle pleure elle aussi. Je sens, soudain, une chaleur inconnu m'envelopper.