Le chant du coq retentit dans la chambre. J'essaie d'étouffer le bruit avec l'oreiller mais impossible. Je me lève donc et vais dans la cuisine. Kanade est déjà là et a préparée le petit-déjeuner. Souriante, elle me propose toutes sortes de confitures à étalée sur mes tartines. Je les mange rapidement. Kanade sait que je pars ce matin. Je prends la veste qu'elle m'a donné et me dirige vers la porte mais elle m'arrête et me donne un sac.
Kanade: - Je pense que tu en aura besoin.
Je prends le sac et me dirige vers Tokyo. Cette femme est très sympathique et mystérieuse aussi. Un peu plus bas, j'ouvre le sac et découvre son contenu: de quoi manger pour plusieurs jours, à boire, une trousse de secours, un peu d'argent et un couteau suisse. J'ai très envie d'y retourner pour la remercier mais je ne veux pas la déranger plus longtemps. Je continue ma marche. Je me demande si la gamine va essayer de me ramener par la force. Au bout d'une demi-heure de marche, j'arrive en bordure de Tokyo. Je marche vers ma maison, cependant, je n'ai aucun moyens de contacter ma mère, vu que mon téléphone est sûrement soit à l'Opéra, soit dans ce manoir sinistre (dans lequel je n'ai aucune envie d'y retourner), et je n'ai pas les clés. Ma mère doit se faire un sang d'encre. Je me dirige donc chez moi. Cependant, quand j'y arrive, personne ne m'ouvre. Elle aurait fait son déplacement? Je me dirige vers une cabine téléphonique de l'autre côté de la rue et appelle le téléphone du bureau de ma mère. La dame qui me répond me confirme bien que ma mère est en voyage, qu'elle ne peut pas être joint et qu'elle ne rentre que demain soir. Pourquoi ne s'est-elle pas inquiétée? Avec le peu d'argent que Kanade m'a passée, je ne peux pas me payer une chambre d'hôtel ou quoi que ce soit d'autre. Je dormirai donc dehors ce soir. Je cherche un lieu pour dormir. Je me dirige en dehors de la ville car je ne préfère pas dormir sur un trottoir, on ne sait jamais. Je trouve un lieu confortable pour pouvoir passer la nuit. Je le trouve près d'un arbre à un quart d'heure de marche de Tokyo. Je fouille dans mon sac et trouve une couverture que Kanade a mise. Elle a pensé à tout mais comme si je compté faire une fugue où je ne sais quoi. J'explore un peu les environs mais il n'y a rien d'intéressant. Quand la nuit commence à recouvrir le ciel, je retourne au pied de l'arbre et m'installe confortablement, en tout cas pour une nuit dehors. Et je ferme mes paupières, bercée par le vent.
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L'Opéra des Vampires
VampiriPourquoi est-ce que j'ai pas le droit d'aller à cette soirée? Pourquoi l'Opéra? Pourquoi des vampires ? C'est un cauchemars, je vais me réveiller...
