11-« Ça commence à jaser ! »

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Le weekend finit, Gu Hai et Luo Yin rentrèrent à leur appartement. Ils dirent au revoir à Grand-mère avec un pincement au cœur. Bai Han Qi leur indiqua de pas s'inquiéter et de toutes manières, il les préviendrait s'il arrivait quoi que ce soit.

Même s'ils savaient qu'ils ne pouvaient rien faire, ils se sentaient coupables de laisser Bai Han Qi se charger de tout.

-J'aime pas laisser mon père, dans ce genre de situation. J'ai l'impression de l'abandonner, c'est chiant, même si je sais qu'il fera tout ce qu'il faut et cela, grâce à toi ! Il ne sait plus comment te remercier pour le service d'urgence que tu as mis en place hier. C'est remarquable, tu es doué pour ça, pour organiser au dernier moment des trucs pas possibles. Je t'aime aussi pour ça. Tu es capable de déplacer des montagnes sans réfléchir, en faisant confiance à ton instinct, c'est prodigieux !

Ils défaisaient leurs sacs dans la chambre. Gu Hai n'écoutait pas Luo Yin, il était préoccupé par la semaine à venir.

-J'ai l'impression que cette semaine va être... délicate. Tu dois parler à ton père, non ?

-T'as pas entendu ce que j'ai dit avant ?... Peu importe, tu viens de confirmer mes propos... Oui, je le vois en fin de semaine et tu devras me couvrir l'après-midi. Je suis de ton avis, cette semaine sera très difficile, espérons que rien de fâcheux n'arrive... Luo Yin rangeait son armoire, du moins la partie que Gu Hai lui avait laissé dans la sienne. Il tenait à voir en permanence sous les yeux, les sous-vêtements de son Bébé. Ce sale vicelard, un rien le fait bander. Non, mais, regarde-moi ce bordel, il fait exprès de mélanger nos fringues pour venir tripoter mes caleçons ! Faudrait faire un peu de rangement, un chat n'y retrouverait pas ses petits !... Il regarda Gu Hai toujours plongé dans ses pensées. Chéri, ça va ?

-Je sais pas trop... Regarde, je viens de recevoir ce message. « Je te tiens Gu Hai ! » Je connais pas le numéro... C'est quoi ce bordel ? J'ai un mauvais pressentiment. Qu'est-ce t'en penses ? Gu Hai était vraiment inquiet, il avait déjà eu l'air absent sur le retour. Il s'assit sur le lit, Luo Yin aussi.

Luo Yin avait mis sa morosité sur le compte de Grand-mère et ce n'était pas cela apparemment

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Luo Yin avait mis sa morosité sur le compte de Grand-mère et ce n'était pas cela apparemment.

-A première vue, c'est quelqu'un que tu connais suffisamment pour te tutoyer. Ensuite, s'il ne laisse pas son numéro, c'est qu'il te craint. Enfin, il t'en veut par rapport à quelque chose que tu aurais fait contre lui récemment. Le « Je te tiens » indique qu'il a des informations sur toi ou qu'il peut te menacer par rapport à un fait. Sinon, il ne t'aurait pas mis la puce à l'oreille... Je penche pour le Directeur. Jin Lu Lu, c'est du passé et elle est trop intelligente pour jouer à ça avec toi. C'est pas son style, mais faut pas écarter le fait qu'elle aurait pu, d'une manière ou d'une autre, aider la personne qui te menace.

-Putain, tu es le Détective Dee ! Avec cinq mots, tu as reconstitué le principal. Luo se leva et tout en parlant, fit les 100 pas.

-C'est pas tout... Luo Yin était plongé dans une réflexion puissante. Ça façon d'écrire me dit quelque chose. Regarde le message : sobre, court, direct. Il n'y a pas de faute et tous les caractères sont correctement écrits, tout comme les majuscules et la ponctuation. Deux solutions...

Gu Hai - Bai Luo Yin -1- "Une vie."Où les histoires vivent. Découvrez maintenant