Suite imaginaire du webdrama 'Shang Yin' ou 'Addicted' ou 'Heroin', tiré du roman de Zhu Wen Jiao alias Chai Ji Dan (1989- ), '你丫上瘾了?' (Nǐ yā shàngyǐnle ? - Are you addicted ? - Êtes-vous accro ? )
Nous retrouvons nos personnages, Gu Hai et Bai Luo...
Lorsque le nouvelle de l'invention du moteur de Hui Yin tomba sur les téléscripteurs des agences de presse du monde entier, comme les agences d'espionnage, une vague immense emporta la raison de plusieurs dirigeants qui voyaient la Chine comme le nouveau Maître du Monde, avec une telle avancée.
Le plus fou de tous, le plus dangereux aussi, était le Président Américain nouvellement élu.
Comment un pays qui avait placé un noir à sa tête, quand on connaît l'histoire de ce grand pays, puisse mettre dans le même fauteuil un paranoïaque raciste ?
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Celui-ci à la lecture de la dépêche crut qu'on attaquait son pays. Son conseiller scientifique ne sut que répondre à la diatribe absurde, digne de paroles de cours d'écoles élémentaires. Ce fut le secrétaire particulier, à qui on devrait décerné une médaille du mérite, qui ramena sur Terre, le Président évanescent. Après plusieurs minutes laborieuses, il comprit les mots avec le vrai sens et non celui qui leur donnait, ils purent parler entre adultes.
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Le conseiller expliqua avec des dessins, le bougre savait s'adapter, les possibilités du moteur. Mais il manquait deux facteurs qui permettrait de vérifier sa faisabilité. La Chine refusant pour l'instant de les dévoiler, elle-même confrontée au scepticisme de la masse et de certains dirigeants.
Le Président Théodorus, 58 ans, descendant direct des premiers mammifères volubiles... non volatiles, d'ailleurs le fit-il ? subodora une arnaque. En bon yankee, dans son esprit tout était monnayable. Alors, pourquoi personne ne proposait de l'argent pour ce machin ?
Le brave conseiller s'efforça , avec d'autres dessins et un verre de coca, d'amener la raison. Il fallait attendre les accords entre le gouvernement chinois et l'inventrix occultus qui détenait les chiffres clés. L'autre ne comprit rien, prétextant ne pas avoir vu les trucs avec des chiffres verts brillants et le bigleux à lunettes rondes, trop snob pour lui. Il demanda l'avis des militaires qui savaient parler plus clairement, avec des mots simples et pas des gribouillages, qu'il s'évertuait à améliorer.
Le Général d'État Major, Lee G. Homs 55 ans, crut sa dernière heure arrivée. Il tenta dans un exposé très bien fait, de dire exactement la même chose que les autres, mais avec des mots plus francs.
