Suite imaginaire du webdrama 'Shang Yin' ou 'Addicted' ou 'Heroin', tiré du roman de Zhu Wen Jiao alias Chai Ji Dan (1989- ), '你丫上瘾了?' (Nǐ yā shàngyǐnle ? - Are you addicted ? - Êtes-vous accro ? )
Nous retrouvons nos personnages, Gu Hai et Bai Luo...
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L'après-midi s'amorça sous une chaleur étouffante et un ciel azuréen.
Le Soleil trônait sans partage et les animaux, comme les humains, cherchaient la fraîcheur dans les parcs pris d'assaut, surtout ceux avec des points d'eau. Des brumisateurs disséminés dans les centres urbains et sur le campus du Lycée, apaisaient l'impression de suffocation, tout en distrayant les ribambelles animées.
Luo Yin, avec le violoncelle, arriva devant les grilles du Lycée où il attendit les gars.
Les trois musiciens amateurs, Liu Yang, Guo Gan et Xiao-Feng venaient en taxi. Xiao-Feng souffrit un peu de la météorologie et dut passer par l'hôpital, pour une petite ré-hydratation. Le personnel soignant l'encouragea à boire plus régulièrement. Un oubli commun de nos aînés...
Sinon, le groupe est en forme, pour des papys ! Ils sont un peu anxieux, les bougres, même s'ils essayent de faire bonne figure...
Guo Gan a hâte de prouver sa valeur enfuie et Liu Yang, égal à lui-même, aborde le récital avec confiance et... et appétit !
Le mini-car déboucha à l'heure convenue et ils rigolent. C'est de bonne augure !...
Ils avaient revêtu leur plus beau costume Mao.
-Ça va les gars, pas trop chaud ? Luo Yin était en short et t-shirt décontracté. La période de la fête du Lycée était la seule où les élèves n'étaient pas obligés de porter leurs traditionnels survêtements.
-Non, ça va aller !Guo Gan était confiant. Nous ne sommes plus tous jeunes, mais, nous allons assurer...Ils avaient bien travaillé.
-Ils mentent comme ils respirent !Liu Yang ne souffrait pas des températures élevées, mais, il s'inquiétait pour ses camarades. Il fait une chaleur torride et eux, ils font comme si les flammes du dragon étaient de la pluie !
Luo Yin les aida à décharger le matériel. Il avait fait demander au concierge, M. Zhang, qui le regarda d'un mauvais œil, un chariot pour tout transporter. « Pas intérêt à le casser », avait-il dit, le sot.
A l'ombre des hauts platanes, ils s'installèrent sous le chapiteau réservé aux différentes prestations et élèves devant se produire sur la scène juste à côté.
Le groupe de Luo Yin détonnait dans ce paysage si jeune.
Les gars le savent. Ils mesuraient aussi la chance extraordinaire d'être là, au milieu d'étudiants. Pour eux, le monde scolaire se limitait à quelques cours jusqu'au 6ième niveau (classe de sixième en nos collèges). En leurs temps, l'école n'était pas obligatoire, n'y présente partout.
