Suite imaginaire du webdrama 'Shang Yin' ou 'Addicted' ou 'Heroin', tiré du roman de Zhu Wen Jiao alias Chai Ji Dan (1989- ), '你丫上瘾了?' (Nǐ yā shàngyǐnle ? - Are you addicted ? - Êtes-vous accro ? )
Nous retrouvons nos personnages, Gu Hai et Bai Luo...
Ils déjeunèrent avec une certaine gaîté. Le p'tit démon y était pour beaucoup, comme A Lang.
L'un posait des tonnes de questions sur le travail de Hui Yin : comment devenir taïkonaute ? Comment ne pas faire l'école et y arriver ? L'autre aboyant aux questions saugrenues et aux réponses toutes faites.
Gu Hai oublia un temps son angoisse du moment, ce que Luo Yin interpréta comme le signe de son mieux aller. Une erreur qui lui tomba dessus, comme une douche froide.
Lu Yang débarqua au milieu de tout ce joli spectacle familial et refroidit l'atmosphère.
-Les enfants dans votre chambre. Oui, toi aussi A Lang. Toi, il désigna Gu Hai, tu restes. Lu Yang attendit que Luo Yin qui le regardait stupéfait, entre dans la chambre avec Tong Tian et le chien.
-Qu'est-ce qui t'arrive, mon frère ? Gu Hai parla normalement.
-Devine d'où j'arrive ? Il s'assit en face de Gu Hai.
-De ton travail, je suppose. Quoique, ton comportement prête à confusion... De l'asile, plutôt ? Il était fier de lui.
-De ton passé, mec. Lu Yang avait opté pour laisser à Gu Hai le temps de réaliser ce qu'il avait découvert sur lui.
-Hein ? Gu Hai commença à rétrécir le champ de son questionnement.
-Je vais essayer de te mettre sur la voie... Il le regarda droit dans les yeux, très sérieux. Chambre...
-Non, rien. Gu Hai était serein et buvait un peu de thé
-... Commode... Parfum 'Shalimar'... Lu Yang restait vague tout en citant quelques détails de la chambre, que seul Gu Hai pouvait connaître. Il omit volontairement la photo de sa mère et lui. Un piège au cas où, Monsieur jouerait avec la patience de Lu Yang.
-... Hem... Gu Hai se tortilla... Non, toujours rien... Il réalisa que Lu Yang tenait quelque chose.
-... Papier mauve... et ça. Il sortit l'album.
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-Bordel, t'as été fouillé chez moi ! Gu Hai s'était levé d'un coup, comprenant où voulait en venir Lu Yang. Du moins, il croyait.
-Alors, regarde-moi dans les yeux et dis-moi que je me trompe. Dis-moi que tu ne vas pas chez ton père en cachette, trafiquer je ne sais quoi dans ce lieu morbide. Il le fixa intensément. Tu me fais penser à ce personnage de film, qui garde le cadavre de sa mère dans une chambre... Norman Bates, oui, dans « Psychose » (1960). Un vrai dingue, qui va jusqu'à imiter la voix de sa mère... C'est ce que tu fais là-dedans ?
