Gu Hai - Bai Luo Yin -1- "Une vie."

31-Une épreuve après l'autre.

En ce début de matinée, le Soleil montait dans le ciel azur et une douce chaleur réchauffait le terrain de sport du Lycée.

Une multitude d'élèves était éparpillée sur les différents ateliers.

Ils étaient habillés pour la circonstance : shorts et t-shirts sous le survêtement retiré bien vite. Les uns, les plus conditionnés, avaient leurs propres matériels. Les autres, des tenues classiques.

C'était la période d'échauffement avant le début des premières épreuves.

Tous attendaient un exploit, surtout du champion d'État, Gu Hai.

Une petite foule d'admirateurs, venue de l'extérieur et de lycées voisins, occupait les gradins en ciment. De nombreux parents étaient là et encourageaient leurs enfants.

Quelques journalistes sportifs étaient également présents et à la recherche de futurs talents, des directeurs sportifs de différentes disciplines.

Chacun savait Gu Hai, le champion du Lycée, en forme.

En tenue légère, il se préparait au fond de la piste d'athlétisme. Sa musculature exacerbée était visible par des mouvements très précis et professionnels. Les filles déglutissaient et rigolaient benoîtement. Les garçons se juraient d'abattre cet apollon.

Les élèves inscrits dans un club d'athlétisme, aussi.

Gu Wei Ting, féru de sports, était venu avec Jiang Yuan. Ils avaient apporté un panier repas, un fait nouveau pour eux.

Gu Wei Ting voulait mesurer les progrès de son fils. Il le savait fort. Plus que lui à son âge ? Sung Jing Wei le pensait. Il devait les rejoindre dans quelques minutes, il essayait d'obtenir la liste des noms des élèves et de leur brassard.

Jiang Yuan cherchait son fils. Elle savait pour Grand-père, pour toutes les épreuves qu'il avait traversé.

Parfois, la nuit, elle tremblait dans son sommeil. Elle ne faisait plus d'insomnies, mais, elle était inquiète. Gu Wei Ting déployait des trésors d'efforts pour la réconforter. Il savait qu'elle devait accepter son acte d'abandon et passait par les pires moments de sa vie. Heureusement, elle n'était pas seule, son fils l'attendait. Il lui avait dit. Viendra ce jour libérateur, où elle pourra se regarder dans un miroir et sourire de la vie si belle.

-Tu vois Yin Zi ? Elle avait emmené des jumelles. Certains riaient de cette attitude si précieuse.

-Il est à l'atelier du lancer de poids, là-bas à droite !... Il dirigea l'objectif vers le bon endroit.

-Ça y est, je le vois ! Tu crois que ça va aller pour sa blessure ?

-Ma chère et tendre amie... Il lui baisa la main, rendit incrédule les hommes et jalouses les femmes. S'il est un être que je sais capable, c'est bien votre fils !... Il lui apposa un baiser chaleureux sur la bouche parfaite de Jiang Yuan. Les rangs à proximité s'éloignèrent de ce couple trop démonstratif.

-Allons, cher ami, vous mettez mal à l'aise nos voisins ! Elle rendit son baiser. Pas moi... 

Les deux garçons s'étaient rapprochés. Ils étaient en bas des gradins derrière les barrières et commentaient l'attitude de cet homme envers cette femme.

-Ils pourraient faire ça ailleurs, c'est dégoûtant ! Gu Hai, de sa voix forte, avait attiré l'attention.

-Tu l'as dit mon frère ! Dire que ce sont nos parents... L'assistance sourit devant les mines défaites des deux beaux jeunes gens.