51-Deux papas, un garçon, un chien.

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Les garçons comme le chien s'amusaient comme des fous.

A Lang était partout. Il sautait , courait, nageait. C'était son grand moment de liberté depuis des jours.

-Il va falloir le sortir tous les jours et ramasser ses crottes

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-Il va falloir le sortir tous les jours et ramasser ses crottes. Luo Yin lançait un morceau de bois vers Gu Hai. A Lang au milieu essayait de l'attraper.

-Je le ferai, mes frères. J'ai appris, vous verrez. A moi, lances. Tong Tian rata le tir de Gu Hai qui n'arrivait pas encore à bien doser ses forces, pour ce p'tit démon. A Lang fut plus rapide et tous les trois durent courir après.

On rigolait, on tombait par terre, se salissant un peu plus. On maudissait ce chien d'être malin comme un singe. Il vous attendait, le regard disant : « Bah, tu viens pas ? » Dès que vous approchiez, il s'enfuyait sur quelques mètres.

Gu Hai mit une tactique au point. Il fit fonctionner son puissant cerveau pour organiser une riposte. Ils formèrent un triangle qui allait en se rétrécissant, avec A Lang toujours vers le milieu.

Le chien se sentant pris au piège s'adapta. Il posa le bâton, fit mine de partir comme vaincu.

Les garçons relâchèrent leur étau et aussitôt A Lang bondit sur le morceau de bois à portée de main de Gu Hai. Il lui passa entre les jambes et s'arrêta à quelques mètres.

-Tu as perverti ce chien de malheur. Il est trop fort. C'est pas normal. Gu Hai sûr de son faite, se trouva eu par un canidé.

Les deux autres rigolèrent devant la rage de leur frère, leur compagnon, pour choper A Lang qui aboyait de joie, le bougre.

Après cette partie de quatre pattes, on rentra pour se changer.


Les garçons trouvèrent des vêtements pour Tong Tian trop heureux que des hommes touchent ses dessous, pour une fois.

-Maman ne laisse pas papa Bai laver mes sous-vêtements. Je sais pas pourquoi ?

-C'est mieux, crois moi. Papa est très distrait quand il fait la lessive, il vaut mieux que ta maman s'en charge pour l'instant.

-A la maison qui fait la lessive ? Le p'tit scruta Gu Hai et Luo Yin avec une intensité rare. Je suis sûr que c'est toi qui laves les dessous de vous deux, non ? Il désignait Gu Hai.

-Toi... Il faut bien le faire, Tong Tian. Luo Yin fait déjà beaucoup, je l'aide comme je peux. Il pliait les affaires du p'tit avec tendresse et la tête penchée.

-Ouais, je sais pas. Je suis sûr que c'est encore un truc de grand. En tous cas je suis content de venir chez vous. Je... je vous aime bien. Il dit ses mots avec délicatesse et tout bas. Gu Hai eut un frisson surtout le corps.

Gu Hai - Bai Luo Yin -1- "Une vie."Où les histoires vivent. Découvrez maintenant