70-Il parlait, il parlait, il parlait !

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Ils allèrent à la maison Gu, tous fébriles, excités et à qui mieux mieux, avec Hai Yin qui s'endormit, bercé par la voiture. Ils photographièrent cet instant et le rangèrent dans la malle de leurs précieux souvenirs.

-C'est moi qui le porte. Le couffin était entre Gu Hai et sa nouvelle mère, Luo Yin obligé de prendre la place passager à côté de Gu Wei Ting qui... souriait. C'était déstabilisant pour tous. Même Jiang Yuan était surprise à chaque regard de son mari vers le bébé.

-Oui, Da Hai. Faits attention de ne pas le réveiller, il est si mignon comme ça. Jiang Yuan était toute mielleuse, un choc pour tous aussi et surtout Luo Yin qui se retenait de se jeter dans ses bras.

-On le met où ? Gu Hai portait le petit de Shi Hui en s'imaginant le regard de celle-ci, le voyant ainsi.

-Dans... Dans sa chambre. Viens... Ils partirent pour l'étage de la maison. La chambre de Hai Yin était voisine de celle de Gu Hai et de ses parents. Jiang Yuan et un peu Gu Wei Ting avaient commencé des travaux pour aménager une vraie pièce, pour le bébé.

Gu Wei Ting décida de s'impliquer un peu plus, dans le combat de sa femme

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Gu Wei Ting décida de s'impliquer un peu plus, dans le combat de sa femme. A la mesure du temps qui lui serait possible d'y consacrer, en dehors de l'agence. Son premier sentiment fut de voir en cette bataille, ce bébé, une chance de demander pardon à son fils, de se racheter aux yeux de sa femme et de son ami Jing Wei. Mais depuis quelques minutes, celui de se sentir père, responsable de la vie de ce petit prédominait. Une douce chaleur qu'il n'avait pas ressentit depuis la naissance de Gu Hai, envahissait son cœur.

Il fit part de tout son cheminement à Jiang Yuan qui l'embrassa fougueusement devant les garçons, un peu gênés, les bougres.

-Bon, vous prendriez bien une boisson mes fils ?... Que d'émotions... C'est un bon jour pour nous tous, je crois. Gu Wei Ting parlait pour ne rien dire, mais il était content et voulait l'exprimer.

-Mon chéri va chercher les boissons et quelques gâteaux, dans le placard droit, en haut. Je vais parler avec nos enfants. Elle le poussa aux fesses, ce qui fit piquer un phare à Gu Hai et sourire de malice Luo Yin, pour qui ses fesses étaient une promesse... Hem. On ne peut arrêter son imagination, surtout avec de beaux messieurs.

-Mère, vous êtes une vraie femme ! Vous savez parler à mon père... Gu Hai prit un siège sur la terrasse près de la piscine. La fenêtre de la chambre de Hai Yin était ouverte, si bien que l'on pourrait entendre son réveil.

-Toi... Ton père est ému et un peu... surmené entre l'agence et cette affaire. Maintenant qu'il a touché du doigt le problème, j'aurais toute son attention. Elle sourit comme si elle tenait dans ses griffes, une petite souris nommée Gu Wei Ting.

-Maman où en sont les demandes auprès du Ministère de l'enfance ?

-Pour le moment c'est le statut quo. Elle s'assit en croisant ses longues jambes. Gu Hai remua. Une enquête préliminaire est un cours, Yin Zi. Il faut être patient et... par Bouddha, faire confiance aux personnes en charge du dossier. Nous leur avons remis les éléments dont nous avons parlé, à eux de savoir s'en servir. Elle enleva ses chaussures, dans un geste si féminin, que les garçons restèrent sans voix.

Gu Hai - Bai Luo Yin -1- "Une vie."Où les histoires vivent. Découvrez maintenant