91-« Ton cœur, notre bonheur ! »

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Wei Li était anxieux. Il allait retrouver les garçons avec qui il avait fait l'amour. Dans son cheminement, il ne savait pas comment aborder cet état de fait, désirant renouveler l'expérience.

Sa sœur le vit brutalisant sa ceinture de pantalon. Il était dans la pièce d'eau commune de l'appartement, de la famille Sian.

-Aurais-tu un trésor si précieux, que tes mains en tremblent, mon chéri ? Elle avança et régla le problème.

-... Hum... Je flippe de revoir deux jeunots avec qui j'ai... enfin tu vois ?! Il l'embrassa sur le front pour la remercier.

-Pourquoi, ça c'est mal passé ? Je croyais que non. Elle recoiffa ses cheveux.

-Non au contraire. Mais, j'ai pas vécu ça depuis... Je sais plus, bordel. Ça devait être, il y a longtemps. Ça fait vieux con, non ? Il la regarda les yeux plissés.

-Tu l'as dit frérot. Laisse-toi aller, puisque cela c'est bien passé. Elle traça un trait vert autour de ces yeux. Ce sont de vrais trésors, ces deux là. Parle-leur simplement, tu verras ensuite. Mais les connaissant, ils accepteront les bougres. Elle sourit.

-Ouais, t'as raison... On verra bien. Il se regarda une dernière fois dans un grand miroir, derrière sa sœur, à qui il donna une petite tape sur les fesses. Je t'aime toi, tu sais ?

-Pas touche, homo diversus. Elle rit et partit en courant.

-Toi et ta langue... Il essaya de la rattraper.

Monsieur et Madame Sian étaient dans leur chambre, après le repas et souriaient, le cœur un peu moins serré. Les enfants étaient restés manger avec eux, Madame Sian ayant fait le plat familial, qui était en faite composé de plusieurs. Raviolis farcis vapeurs et frits, poulet épicé, riz et pousses de bambou. De quoi s'arrêter quelques instants, non ?

Après avoir fait la paix du langage, les enfants Sian prirent la voiture familiale, direction le Parc Chaoyang. Hui Yin conduisit, son frère trop tête en l'air ou plutôt dans les caleçons de qui vous savez.

Ils arrivèrent par le boulevard du Parc Chaoyang, sur un grand parking à plusieurs niveaux, payant les soirs de concerts. On arrête pas le capitalisme, même pour un peu de culture. Les premiers étages étaient pleins. Hui Yin dut se pencher pour attraper ce maudit ticket, en pestant contre ses machines mal fichues. Wei Li rigola devant cette énormité, sa sœur, qui venait d'inventer une des machines les plus complexes.

 Wei Li rigola devant cette énormité, sa sœur, qui venait d'inventer une des machines les plus complexes

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Gu Hai - Bai Luo Yin -1- "Une vie."Où les histoires vivent. Découvrez maintenant