22-Un Printemps pour Grand-mère.

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Ils n'allèrent pas en cours les jours suivants. Le Lycée prévenu n'avait rien dit.

Luo Yin préférait privilégier la cession d'examens semestriels avant les fêtes du Nouvel An et les vacances. Il avait aussi besoin de s'habituer aux béquilles, tout comme Gu Hai, mais pour d'autres motivations.  

Ils devaient également régler la prise en charge médicale pour la rééducation et remettre un peu d'ordre dans leur vie.

Luo Yin reprenait peu à peu l'usage de ses jambes, au prix d'efforts que réprouvait Gu Hai.

Il n'avait déjà plus besoin du fauteuil pour les petits trajets, l'essentiel en ce moment. Il marchait à l'aide des béquilles et Gu Hai le taquinait sans arrêt avec ça. Il le comparait à une vieille dame qui n'aurait que pour seul compagnon deux béquilles droites et elle, toute de travers.

Luo Yin faisait mine de grincer des dents, mais, au fond il, était content que son Gu Hai prenne soin de lui.

Il était attentionné, doux et serviable pour son Bébé, qui lui offrait des nuits d'amours comme dans ses rêves. Mieux encore, puisqu'il pouvait toucher celui qui l'aimait. Le soir après leurs étreintes, ils s'allongeaient l'un à côté de l'autre. C'était ainsi qu'ils étaient le mieux. Parfois, Luo Yin se rapprochait de Gu Hai et ensemble, les yeux dans les yeux, ils pleuraient comme des enfants qu'ils étaient encore un peu. Ils avaient failli se perdre.

Il y avait leur moment en amoureux, le seul qu'ils s'accordaient. Luo Yin attrapait vite froid en fauteuil. Le soir, ils allaient déambuler dans la journée finissante. Quand ils passaient dans la rue, ceux qui reconnaissaient Luo Yin, rigolaient. Cet homme avait une autre prestance que l'autre débile de la télé. Ils devinaient ou pas, que tout cela n'était pas la réalité. Sur les marchés éclairés, ils s'arrêtaient aux stands des brochettes sucrées, s'installaient à d'autres et se mesuraient à celui qui mangerait le plus un avant goût du 'Chun Jiu' (Banquet du Printemps) ou 'Cai Shen Jiu' (Banquet des Dieux de la Fortune). Tout un programme... Parfois, leurs regards s'accrochaient et ils s'embrassaient oubliant les passants, la vie trépidante. On se détournait ou on souriait devant tant d'impétuosité.

Ils se rendirent chez les parents de l'un et l'autre. Gu Hai fit visiter la maison de son père à Luo Yin.

Gu Wei Ting qui avait été limogé, avait repris contact avec d'anciens des forces spéciales. Ils envisageaient de monter une agence de renseignements, recherches et actions.

Il avait gardé des relations au sein du gouvernement d'État et son travail n'était pas passé inaperçu, avait rendu de grands services à la nation. Certains comprenaient son action, afin de protéger son fils. Un partenariat était envisagé pour le compte du service du deuxième département Qingbao, il y aurait aussi des missions croisées. Pour l'instant tout était non officiel. Gu Wei Ting aimerait avoir les garçons auprès de lui.

Gu Hai serait pour, après le Gaokao (baccalauréat) et le service militaire volontaire de 24 mois.

Luo Yin ne voulait pas en entendre parler pour le moment. Il envisageait des études après le Gaokao, au minimum deux ans et pas de service militaire, mais, plutôt une formation aguerrie aux différentes armes et techniques des commandos. Les renseignements l'intéressaient, mais il préférait monter sa propre agence.

Gu Wei Ting n'était pas surpris par le refus de Luo Yin, ni par l'avenir souhaité. Il ferait tout son possible pour l'aider et Luo Yin était d'accord avec ça. « Sage est celui qui connaît son ignorance. »

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Gu Hai - Bai Luo Yin -1- "Une vie."Où les histoires vivent. Découvrez maintenant