11

88 7 3
                                    

Assise sagement sur mon lit, je médite silencieusement. Nous sommes à l'hôtel depuis maintenant une heure et je n'ai toujours pas quitté ma chambre. Quelques coups à la porte avaient étés faits, me demandant si je voulais sortir. À tous les coups, j'avais refusée. J'allais amplement être confronté à leurs présences durant le reste de la tournée, qui se fera en Angleterre.

Dans ma poche, mon téléphone vibra. Je lançais un œil à la personne qui appelait et déglutis péniblement.

«Bonjour.» Fis-je en français.

(N.D.A : la fiction se passe en Angleterre. J'ai écris le "bonjour" en italique pour montrer que c'était en français pour de vrai.)

«Comment ça se passe?» Fit mon interlocuteur.

«Mal.»

Il soupira à l'autre bout du fil. «Ce n'est pas si pire que ça.»

«Si.» Répondis-je, une fois de plus, en français.

«Ginny...»

«Oui

«Cesse de te prendre pour une française.»

«Mais c'est maman et toi qui m'envoyez souvent en France! Tu voulais que je fasses quoi pendant deux mois?» Me défendis-je.

Deux coups se firent à ma porte. «Hey Potter!» S'écria Arc-en-ciel vraiment très fort.

«C'est qui ça?» Fit mon père.

«Quelqu'un.»

«Qui?»

«Je ne sais pas comment il s'appelle.» C'était vrai.

«Un nouvel ami?» S'enquit mon père avec espoir.

«Eh bien je considère Mari comme mon amie et je connais son nom complet.» Comparativement à l'énergumène qui se trouvait derrière le battant de ma chambre d'hôtel.

«Potter!» Reprit Arc-en-ciel.

«Tu ne réponds pas?» S'enquit mon père.

«Mais vous me dites tout le temps que je ne dois jamais interrompre une conversation avec quelqu'un.»

«Tu pourrais lui demander d'attendre.»

«Je n'en ai pas envie.»

«Ginny...»

Je ne répondis rien. De toute façon, je ne voyais pas ce qu'il voulait que je réponde.

«Au revoir.» Lâchais-je finalement avant de raccrocher, après qu'il m'eut répondit la même chose, mais en anglais.

Je me dirigeais, à pas lent, vers la porte et l'ouvris à la volée. Arc-en-ciel sursauta. Je remarquais que Blondinet était avec lui.

«Tu parlais toute seule?» S'inquiéta le premier.

Je secouais la tête. Mon téléphone était toujours à l'intérieur de ma paume et ils le remarquèrent.

«Hum...» Reprit cette fois Blondinet. «Ça te dirais de te joindre à nous?»

«Où?» Je croisais mes bras sur ma poitrine.

«Hum...» Il parut légèrement déconcerté et regardait son ami.

Quoi? Ai-je posé une question piège? Ce n'est pourtant pas compliqué. Je pose une question et tu réponds. À moins qu'ils n'aient prévus de me violer. Là, je comprendrais qu'ils soient gênés de me répondre.

Je gardais ma position et décidais d'attendre encore cinq secondes. Si d'ici là ils ne me répondent pas, je rentrerais dans la chambre qui m'étais attribué.

Ginny Stone - Un Passé Caché (avec 5SOS)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant