4- Le psychopathe

119 13 7
                                    

Pdv d'Anna

Tout était parfait pour les faire tomber dans les bras l'un de l'autres : je devais arriver avec la veste et le masque que Rawen avait tant insisté pour que je porte. Roméo et Lina venaient d'arriver et ne comprenaient pas pourquoi ils étaient là. C'est alors que je commençai le petit numéro tout d'abord en fermant la porte d'entrée sans qu'ils ne me voient puis en faisant se briser un carreaux des fenêtres de ce que l'on supposait être une ancienne salle de bain. Je rentrai dans la maison par la porte de derrière. Comme ils s'étaient rendus dans la salle de bain pour voir ce qui s'y était passé, je profitai de leur absence pour déplacer quelques objets du salon. Malheureusement, je fis tomber un bibelot quelconque qui fit du bruit. Le petit couple arriva trop vite pour que je ne puisse m'en aller et je me retournai si brusquement vers eux que mon masque tomba.

« Euh.... salut ? tentais-je.

-T'es sérieuse Anna ?! Pourquoi tu viens nous emmerder maintenant ? S'énerva Roméo. »

Je ne pus m'emmpecher d'exploser de rire vite suivie de Lina, et quelques instants après, Samuel et Rawen qui regardaient la scène par la fenêtre se joignirent à nous.

« Tu vois Rawen, articula le brun entre deux reprises de souffle, j'avais raison, ce genre de plan ce ne marche que dans les films et les séries américaines.

-Au final c'est trop nul, ils se sont même pas embrassés, bouda ma sœur extrêmement mature. »

Roméo parru gêné, il se tourna vers Lina, lui murmura quelque chose à l'oreille puis finit par prendre la parole :

«Mhhh... En fait... On sort peut-être ensemble sans vous l'avoir dit... »

Rawen les regarda avec de grands yeux ronds.

« Mais ! C'est pas possible ! C'est moi qui devait decider de ça ! Ce n'est plus drôle si c'est vous qui décidez ! »

Avant qu'elle n'eut terminé sa phrase, nous entendîmes un énorme bruit. La porte venait d'être claquée. Rawen sursauta et j'entendis sa respiration s'accélerer. Vu que persnne ne réagissait, je me décida à crier un : « Il y a quelqu'un ? » dont la seule réponse fut un faible rire. Mon sang se glaça.

Je décidai de passer dans la cuisine chercher un couteau avant de me diriger vers la porte d'où venait les bruits.  J'avançais la peur au ventre quand, sortant de la pièce d'à coté, une silhouette encapuchonée me mit la main devant la bouche et me donna un violent coup avec un objet lourd. « Go to sleep », entendis-je avant de perdre connaissance dans une douleur atroce.

~¤~

A mon réveil, ma tête me faisait énormément mal, je voyais flou et j'avais du mal à réfléchir. Des bruits sembaient résonner dans mon crâne. J'étais attachée sur une chaise et quelqu'un au fond de la pièce me regardait. Je dus me concentrer pour voir son visage, et lorsque je le découvrit, un immense frisson s'empara de mon corps. Il me semblait qu'il avait à peu près mon âge, il était anormalement pâle, et ses yeux grands ouverts, cernés de noir, me regardaient avec moquerie. Sa bouche était entaillée aux deux coins : les entailles montaient pratiquement au milieu de la joue. J'avais déja entedu parler d'une méthode de torture appellée le sourire de l'ange où l'on défigurait la victime de la même manière que ce garçon. Ce très inquiètant personnage portait un sweet à capuche blanc taché de sang.

They are creepypastasOù les histoires vivent. Découvrez maintenant