Pdv de Rawen
Anna était sortie de la cuisine en pouffant à la seconde où Ben était apparu dans l'encadrement de la porte. J'espérais qu'il n'ait rien entendu mais mes prières ne se firent pas entendre.
« Alors princesse on est jalouse ? demanda-t'il sur un clin d'œil. Il n'y a vraiment pas de quoi. Je t'avais d'ailleurs promis de te la présenter, je pense qu'elles vont toutes t'adorer. »
Je manquai de m'étrangler. "Toutes" ? Il y aurait Zelda, Malon, la princesse Ruto, et toutes les filles à ses pieds lors de chaque jeu Zelda ? Avant, je m'amusais à faire passer Link pour un gros dragueur en laissant de faux espoirs à chacune, sachant que c'était avec Zelda qu'il finissait. Mais là, l'idée, ne me plaisait plus du tout ! Elles avaient l'air très gentilles (sauf Ruto la pourrie-gâtée) mais qui savait ce dont étaient capables ces filles si elles venaient à penser que j'aimais Ben ou que ce soit réciproque ? Ouhlala mais qu'est-ce que je m'imaginait... Allez Rawen, il fallait garder ton calme, tu t'en foutais après tout. Il suffisait d'écouter Ben... ah mais merde il parle depuis tout à l'heure ? Bon bah j'écoutais hein, voilà...
« ...et c'est pour ça qu'elles vont m'appeler Link et qu'il faudra que tu en fasse de même. T'as tout compris ?
- Euh oui... Mais y a qui comme fille ?
- Zelda bien sûr, Saria, Malon, Ruto, Marine... Ce sont en tout cas celles qui sont le plus souvent présente puisqu'elles viennent dès que je rentre dans le jeu. Elles s'entendent plutôt bien désormais mais dès qu'une nouvelle fille débarque elle s'en prend plein la tête ; normalement je les laisse gérer ça mais cette fois je vais essayer de te défendre puisque tu n'es pas du jeu, il ne faudrait pas qu'elles te séquestrent : tu te décomposerait si tu restais 48h là-bas.
- Et je suppose que tu les as toutes baisées au moins une fois.
- Oui, et je t'avoue que ce n'était pas forcement une à la fois... »
Je haussais les sourcils à cette remarque.
« Mais je ne pense pas être le seul de nous deux à pécho pour s'amuser de temps en temps, reprit-il pour se défendre. Enfin, bien entendu, pas de portable, et si tu pouvais mettre des habits pas trop flashis... On risquerait de te regarder de travers.
- Oui papa ! Je peux aller me changer du coup ?
- Vas mon enfant, et si tu n'es pas sage, je te détiendrai prisonnière dans mon lit.
- Ouh, j'ai peur ! ajoutai-je sarcastiquement avant de disparaître dans ma chambre. »
J'enfilai une chemise blanche toute simple avec des manches mi-longues et un jean noir avec mes converses (tant pis si elles ne connaissaient pas elles feraient avec) et sortis. Ben me détailla comme s'il me passait au laser et m'emmena dans sa chambre, devant son ordinateur. Il cliqua sur un bouton et sa télé s'alluma, affichant la mise en scène de je-ne-sais-pas-quel-Zelda-on-dirait-un-faux et il sauta dans l'écran, passant à travers. Je fixais l'écran qui, passé au rouge lors du plongeon de Ben, était redevenu normal. Je sursautai quand un bras sortit, me tendant la main, et la saisi. L'écran était à nouveau devenu rouge, et Ben me tira. Des pixels dans tout les sens apparurent, j'étais comme aspirée (ce qui n'étais pas forcement agréable car ma respiration se coupait) et soudain une force me projeta vers je ne sais où et j'atterris sur l'elfe, au milieu d'un champ de fleurs. Il se mit à rire en répétant que j'étais passée. Ne me dîtes pas que j'étais le premier essai ?
Nos visages étaient très proches, et sa main me tenait la taille. Son regard aurait fais chanceler n'importe qui, et mon bras qui me retenait au dessus de lui s'affaissa, ce qui fit que je me retrouvait presque allongée sur lui, et ses yeux plongèrent dans le décolleté que me procurait cette position. Alors qu'il mimait un geste pour faire descendre ma chemise plus bas, des voix nous interrompirent.
Cinq silhouettes féminines apparurent au loin et je distinguai des bribes de mots.
« C'est mon Link !
- Juste Link, s'il-te-plaît Ruto. N'oublie pas que je suis la princesse, et s'il devait se marier ce serait avec moi.
- Et alors, je suis une princesse aussi, ne l'oublie pas Zelda.
- Il n'est pas forcément intéressé par les filles de bourges. Il paraît qu'il aurait dit à mon père qu'il souhaitait m'épouser ! intervint Malon.
- Je ne vois pas en quoi une pauvre fermière l'intéresserait. Je suis son amie d'enfance, celle qui compte le plus à ses yeux ! rétorqua Saria.
- Tu ne lui as pas offert de jument toi. Sans Epona, il serait mal !
- Arrêtez de vous disputer, personne ne le mérite autant que moi puisque je l'ait sauvé alors qu'il avait échoué sur une plage.
- Oh zut, tu étais là Marine ? Tu n'es tellement pas populaire que c'est à peine si j'avais remarqué ta présence !
- Mais... je... ouuuuuiiiiiiiin !!!
- Allez une de moins, regardez-la s'enfuir en chialant !
- Et une de plus, c'est qui celle-là ? Là-bas, allongée sur Link.
- Tssss, va falloir s'en occuper rapidement ! Harem, formation cercle ! »
Elles s'étaient mises à chuchoter et maintenant je n'entendais plus ce qu'elles disaient. Pauvre Marine ! Je ne les imaginais pas aussi pestes. C'était malin j'avais peur maintenant !
« Dis, Ben, tu vas rester près de moi hein ?
- Oui mais désormais appelle moi Link, comme je te l'ai demandé.
- Compris... Link. »
Le harem s'était approché. Ruto se jeta sur Ben et tenta de l'embrasser, c'était sans compter le mouvement qu'il fit pour esquiver. La princesse des Zora se ramassa lamentablement dans l'herbe en rageant. Saria, encore enfant, toute mignonne, fit un gros câlin au blond avant de me souhaiter la bienvenue. Peut-être qu'elle était sincère ? Je décidai de rester sur mes gardes tout en espérant me faire une nouvelle amie. Elle me prit dans ses bras et me chuchota de me méfier de Zelda et Ruto tout particulièrement, Malon n'étant pas d'une grande intelligence. Je la gratifiai d'un grand sourire et elle me prit la main tandis que Malon et Zelda s'approchaient de mon Ben. La première lui fit la bise un peu trop près de la bouche à mon gout (qu'est-ce que je racontais, on ne sortait pas ensemble et je m'en foutais !) et Zelda le prit dans ses bras, plongeant sa tête dans son imposante poitrine. Je me crispai et la jeune Kokiri aux cheveux verts tenta de me rassurer en me caressant le dos de la main avec son pouce. Saria étant celle que j'appréciais en temps normal le moins dans ce jeu, je fus agréablement surprise par ce geste.
Zelda libéra Ben de son emprise et l'embrassa. Mon sang ne fit qu'un tour et je lui aurais sauté dessus si Ben ne l'avait pas repoussée en hurlant qu'elle était idiote de ne pas comprendre qu'il n'en avait plus envie. Il me regarda d'un air sincèrement désolé et par fierté, je lui fis signe que ça ne me dérangeait pas. Eh bien, notre séjour promettait...
VOUS LISEZ
They are creepypastas
FanfictionVous aimez les creepypastas ? Parfait, on les connaît plutôt bien ! Ils habitent près de chez nous, et voici notre histoire... Anna et Rawen Turner sont deux jumelles qui emménagent dans une nouvelle maison dans un village un peu perdu dans le Nord...