Pdv de Rawen
Zelda nous mena jusqu'à son palais, dans sa chambre au moins aussi grande qu'un demi terrain de foot. Celle-ci comprenait une grande piscine (ah mais c'était une baignoire...?) contenant un jacuzzi et dont la séparation avec la chambre n'était qu'un simple panneau japonais en bois pas très grand ni stable, un lit double - ou triple - à baldaquins, une immense garde robe qui n'était absolument pas protégée, où il y avait seulement les fringues pendues, les sous-vêtement bien en évidence, et enfin un petit jardin d'intérieur bordé de fleurs inconnues et magnifiques au niveau des murs. C'était à couper le souffle. Personnellement j'aurais ajouté un mur devant la garde robe mais cette chambre était juste waouh. On devrait interdire les chambres de cette taille, sérieux.
Malon et Saria débutèrent une bataille d'oreiller sur le lit tandis que Ruto plongea dans la piscine et fis plusieurs allés retour sans reprendre sa respiration (je reconnaissais bien là les zoras). Zelda quand à elle, toujours vexée du refus de Ben tout à l'heure, se tourna vers moi et me proposa de prendre un bain dans le jacuzzi. Comme elle affichait un grand sourire hypocrite décelable par les filles seulement, j'acceptais pour faire plaisirs à mon blond (non juste le blond, c'était pas le mien, on ne sortait pas ensemble, putain je parlais encore toute seule). Saria me regarda comme pour dire que je n'aurais pas dû, et s'éclipsa avec Ben et Malon sur un signe de Zelda. Tout le monde devait donc obéir à cette pouffe ? Je les regardais s'en aller tous les trois et Saria me souhaita discrètement bonne chance en me promettant de revenir le plus vite possible, avant que la porte ne se referme sur eux et que Zelda ne me pousse dans la piscine. Ruto m'attrapa et tenta de me noyer, j'entendis aussitôt la porte s'ouvrir de nouveau et quelqu'un plonger à mon secours. Ben ? Non, il avait la phobie de l'eau. La dernière chose que je vis fut une tignasse verte avant de m'évanouir.
~¤~
Je regardai autour de moi. J'étais dans le lit de Ben et d'après le bruit de l'eau il devait être sous la douche. Comme une impression de déjà vu... Les souvenirs me revinrent peu à peu. Ce qui était sûr c'était que je ne retournerais pas dans cet endroit horrible avant longtemps. L'eau s'était arrêtée de couler, et la porte de la salle de bain s'ouvrit. Il était torse nu, comme la première fois, mais à la place de son air mystérieux un grand sourire illuminait son visage. Il me prit dans ses bras en chuchotant :
« Si tu pouvais savoir à quel point j'ai eu peur... J'ai cru que toi aussi tu finirais noyée... Je n'avais jamais ressentis ça, et je souhaite ne plus jamais avoir à le ressentir... Ne me fais plus jamais ça ! »
Il s'était mis à détailler chaque parcelles de mon visage comme pour l'ancrer dans sa mémoire et ne plus l'oublier. Sans prévenir, il m'embrassa. Juste un petit baiser, pour "se purifier du baiser de Zelda", déclara-t-il, avant de recommencer plus intensément. Un peu sauvagement au début, mais doux et passionné, avant que nos langues ne s'entremêlent dans une danse endiablée. Nous nous séparâmes à bout de souffle. Il me regardait tellement amoureusement que si je ne le connaissais pas je l'aurais pris pour un mec sortit tout droit du monde des bisounours. Mais bon, n'oublions pas que même s'il n'avait pas tué directement, il avait causé plusieurs suicides, à commencer par celui du fameux Jadusable.
Trois coups secs à la porte nous firent sortir de notre petit monde. Je me dépêchai d'ouvrir la porte et tombait sur Toby.
« Tu n'as p-pas oublié que je devais t-t'entraîner non ? Jeff et Anna ont f-fini de manière un p-peu catastrophique mais b-bon, maintenant c'est à n-nous.
- Un peu catastrophique ? »
Il me raconta ce qui s'était passé avec Jane tandis que je me changeais dans la salle de bains, mes vêtements étant encore mouillés. Je sortis et Ben m'embrassa pour me dire à tout à l'heure, mais surtout pour marquer son territoire. Je ne comprenais plus rien, Toby n'était-t'il pas gay ?
~¤~
Nous arrivâmes au sous-sol, dans une grande salle qui ressemblait au gymnase d'entraînement des tribus dans Hunger Games, et Toby me donna un couteau avant d'en saisir un à son tour. Il appuya sur un bouton en mettant ses drôles de lunettes et se tourna vers le fond de la salle. Une cible humaine apparu et il lui lança son couteau dans le front. La cible se baissa et fut remplacée par une autre quelques mètres à la droite de la première. Il lança la lame en plein coeur. Une troisième cible apparu et cette fois-ci il lança sa hache, lui arrachant la tête.
Je regardais la scène, béate, quand Toby me fit un clin d'œil.
« À t-ton tour, m-mais avant j'ai une q-question. Tu sors avec B-ben ?
- Je.. je ne sais pas trop... J'ai pas vraiment eu le temps de me poser la question en fait... Enfin bref, rassure moi, mes cibles elles ne seront pas aussi rapides hein ? Et est-ce que tous les autres sont aussi forts que toi en lancer de couteaux ?
- Oh, p-pas de soucis, c'était une p-petite démonstration de rapidité, tes cibles seront fixes. Q-quand à mon n-niveau, ce n'est p-pas le plus élevé. J-jeff est de loin le m-meilleur en lancer de c-couteaux, mais moi je p-pré-préfère y aller à la hache ou c-carrément foutre un feu, c'est m-marrant aussi. »
Il appuya de nouveau sur le bouton et une cible centrale apparut. J'essayai de me concentrer mais fermai les yeux au moment de lancer le couteau. J'entendis Toby hurler de rire. Ce n'étais pas très gentil quand même ! Je cherchai où le couteau était atterri et je rejoignis le châtain dans son fou rire en me rendant compte qu'elle s'était fixé dans le plafond, au moins sept ou huit mètres à la gauche de la cible. Je me reconcentrai, cette fois déterminée à l'impressionner, mais je ne touchais pas non plus la cible. J'avais cependant fait des progrès, il était cette fois à trois mètres seulement de la cible ! Les dix lancers suivants ne furent toutefois pas plus concluants et Toby commençait à désespérer. Il me fit signe de le suivre en me disant qu'avec mon choix d'arme lors de l'épreuve il pensait que je serais plus convaincante.
Nous entrâmes dans ce qui semblait être une réserve, d'un côté les armes blanches (couteaux, haches, faux, cimeterres, épées, katana, et mêmes des shurikens et des nunchakus) et d'un autres les armes à feu (pistolets, winchesters, snipers, tommyguns, lugers...). Toby me fit signe de choisir. Je me dirigeai vers les armes à feu. Je m'emparai d'un simple pistolet avant de me tourner vers Toby :
« Dis moi que tu sais t'en servir...
- Je n-ne vais p-pas te cacher qu'en d-deux ans je n'ai réussi à toucher la cible q-qu'une ou d-deux fois avec mais je sais c-co-comment ça s'ut-ti-tilise. »
Il se mit à côté de moi pour me montrer la position à prendre et lira. La balle arriva dans la jambe de la cible. J'essayai, et le tir la manqua de peu. Les trois suivants furent prometteurs : un dans l'épaule, un dans la tête, et un dans la cuisse. Tous les autres arrivèrent dans des parties vitales sauf une fit un trou au niveau de l'entre-jambe. Je passais donc aux cibles rapides et j'en touchai huit sur dix.
Quelques heures plus tard, me sentant fatiguée, Toby me prit sur son dos et me ramena devant la chambre de Ben. Je lui fit la bise en lui souhaitant bonne nuit, et me glissait dans le lit près de Ben. Il m'embrassa et me murmura un "bonne nuit" que je lui rendis avant de sombrer dans le monde des rêves, épuisée.
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They are creepypastas
Fiksi PenggemarVous aimez les creepypastas ? Parfait, on les connaît plutôt bien ! Ils habitent près de chez nous, et voici notre histoire... Anna et Rawen Turner sont deux jumelles qui emménagent dans une nouvelle maison dans un village un peu perdu dans le Nord...