L' Ivresse Du Désir [ Terminé ]

3- Confusion...

Angelina Stones

**

Il y a à peine dix minutes que Giorgia s'est endormie qu'elle entend la sonnette d'entrée.

Après avoir jeté un coup d'œil sur la pièce en ordre, je vais ouvrir, espérant que ma vielle voisine ne s'éternise pas après m'avoir emprunté du sucre, des oeufs etc..

Mais à peine découvre je la haute stature de l'homme qui se tiens sur mon palier que je me sens blêmir.

Incroyable ! C'est Giorgio Armani !

Giorgio : - Mademoiselle Stones ?

- La gorge sèche Oui.

Seigneur, quelle apparition... Aucune photo ne rend justice au charisme de cet homme ! Impressionnée, je lève les yeux.
Il mesure au moins 1.95m et ses épaules massives n'envient rien à celle d'un athlète professionnel.
Son visage carré, et son regard noir semble capable de transpercer un mur. Ce regard...
Je frémi devant ses yeux de jais, exprimant la même hostilité de sa mâchoire impeccablement rasée.
Quand à ce costume sombre et sévère qui souligne son élégance naturelle, il renforce aussi l'impression de dureté qui me déstabilise.

Giorgio : - Sèchement J'imagine que vous savez qui je suis.

- Euh... Je.. Oui.

Que dire d'autre ?
Le journal posé à côté de mon café est encore ouvert à la page de l'article qui lui est consacré.
J'ai voulu arrêter de contempler sa photo encore et encore... En vain.

Giorgio : - j'ai cru comprendre que vous avez l'enfant de mon frère.

- Euh... Oui, en effet.

Je songe soudain aux marques sur le bras de l'enfant et la panique s'insinue en moi: seigneur il faut à tout pris empêcher cet homme de poser les yeux sur ma nièce !

Giorgio : - J'aimerais la voir.

- je regrette, mais il se trouve qu'elle dort en ce moment, donc...

Je laisse ma phrase en suspend, espérant qu'il aie la politesse de ne pas insister, mais il ne bouge pas d'un millimètre.

Giorgio : - Vous ne m'avez peut-être pas bien compris, mademoiselle Stones.
Je suis ici pour voir la fille de mon frère et je ne partirais pas avant de l'avoir fait.

Comme il avançait déjà d'un pas, raidis, je fronçe les sourcils.

- Si vous la réveillez, je serais très en colère !
Averti-elle en lui cédant le passage.

" Oh Giorgia, ne te réveille pas ''

Giorgio : - Il hausse les épaules et me jette un regard méprisant Ricco m'a tout dis à votre sujet.

Déstabilisée, je ne répond pas.

Je n'ai jamais rencontré l'amant de ma soeur.
Cette liaison avait été brève et explosive, comme toujours avec ma soeur.