L' Ivresse Du Désir [ Terminé ]

35- Je suis désolé...

Giorgio Armani

J'étais tellement emporté par ma passion et mon désir de perdre dans ses chaires tendres que je l'ai prise avec violence.
Je m'en veux tellement de n'avoir pu contrôler la force de ce désir douloureux qui pointait à l'entrée de son paradis.
Madre de dio !

Ses parois étaient si serrées. je lui ai fait mal, à l'inverse du plaisir que je devais lui procuré, putain !
j'en conclu donc que l'accouchement à été difficile.

- je déduis de ta réaction que l'accouchement t'à laissé des séquelles... J'en suis vraiment désolé angel.

Elle détourne les yeux tout en serrant sa serviette contre son corps.

- Angel.

Angel : - je ne veux pas en parler.

- nous devons en parler, que cela te plaise ou non !
J'ai besoin de savoir.

Es-ce que je lui ai blessé ?

Angel : - Que veux tu savoir ?
Que l'accouchement à duré plus de 15heures, et que le père n'était pas là ?
Qu'il à également refusé de reconnaître l'existence de mon bébé ?
C'est ça que tu veux savoir ?

Me dit-elle les yeux pleins de larmes.

J'ai honte, car j'ai mal de réaliser à quel point elle à souffert.

Angelina Stones

**

Là je fond totalement dans la peau de ma soeur, et tout n'est que vérité, car Sharon à tout autant souffert de son accouchement que du moment où Ricco à renié Giorgia.

- Tu n'as aucun droit de me juger !
Tu ne sais pas ce que cela signifie d'être enceinte et seule !

Giorgio : - non, tu as raison.
Je ne le sais pas, et je n'ai pas le droit de te juger.

Comment le saurais tu,g giorgio.

- Giorgia avait besoin d'un père et Sh...
J'avais besoin de quelqu'un à mes côté pour la mettre au monde. Mais cela n'intéressait pas ton frère !

Giorgio : - il n'avait pas prévu d'avoir un enfant avec toi et...

- Et alors ?
Que ce soit prévu ou non, quand un enfant est conçu, ses parents ont le devoir de s'occuper de lui !

- Et puisque tu aimes tant maîtriser ces choses là, ( grossesse indésirables ) comment se fait-il que je ne t'aie pas vu sortir un préservatif tout à l'heure ?

Pris au piège mon beau.

Giorgio : - Mais je... Je n'avais pas prévu de...

Les hommes et leurs pulsions.
- Les fluides produits par l'érection contiennent des milliers de spermatozoïdes eux aussi, tu le sais ça ?

- tu viens de te mettre sûrement dans la même position que ton frère !

Giorgio Armani

**

Mes forces m'abandonnent, c'est comme si le monde avait changé, je ne comprend plus rien.

Angel à complètement raison, j'ai honte de moi.

Comment est-ce possible ?

Je prendrais mes responsabilités, même si elle n'était pas ma femme à présent.

- je suis prêt à assumer mes responsabilités.
Si nous avons conçu un enfant, je ne fuirai pas.

Angel : - Même si tu me méprises, et que tu parviens à peine de me regarder sans te mettre en colère ?

Me lance t-elle avec défis.

D'où sort-elle cette idée que je la déteste ?

Peut-être au départ, pour la mort tragique de mon frère.

Or aujourd'hui, non.
J'ai plutôt l'impression de m'être fait envoûter par elle.

Et pour répondre à sa question.

- je saurais mettre mes sentiments personnels de côtés.

Angelina Stones

**

Je ne m'attendais pas à cette réponse positive venant de sa part, surtout pour une femme qu'il haï.
Cela me touche énormément.

Giorgio est l'inverse de son frère.

Ricco avait profiter des moments avec Sharon, sans vouloir en assumer les conséquences.
Or Giorgio n'hésiterai pas une seule seconde à endosser ses responsabilités quel que soit le prix à payer.

Par ailleurs, cette différence me rappelle le duo que ma soeur et moi formions.

Je me sens si proche de lui. Tellement proche...

Oh mon Dieu !
Si seulement j'avais le courage de tout lui dire là maintenant !

Lâche que je suis, je préfère prendre mon bikini, nouer ma serviette sur mes seins et prêt à m'en aller.

- À ta place, je ne perdrais pas le sommeil pour ça.
Je n'ai pas l'intention de tomber enceinte.

Giorgio : - si cela devait arriver.. Tu me le dirais ?
Demande t-il très bas.

Ma réponse semble lui tenir à coeur

- Évidemment.
Je te dois au moins cela.

- il faut que j'aille voir si Giorgia dort toujours.

Giorgio : - je vais le faire.
Tu dois aller te coucher.
Tu as l'air... Si épuisée.

Voulant protester, je me rend compte qu'il à raison.

- merci.

Nous nous dirigeons dans la maison.

Giorgio : - Angel ?

- Oui ?

Il se rapproche de moi, il plonge son regard dans le mien.

Giorgio : - je suis désolé.

- De quoi ?

Il prend doucement ma main.

Giorgio : - je ne regrette de n'avoir pas aviser les conséquences de la naissance de Giorgia.

Il pense que ma douleur est due aux séquelles de l'accouchement, et non que j'étais Vierge.

J'avoue que s'il m'avait posé la question, je n'aurais su quoi trouver comme échappatoire.

- je regrette plutôt de ne pas t'avoir dis. Et tu ne pouvais pas deviner.

Fatigué de ces mensonges continuels, je m'enfuis pour me réfugier à l'intérieur, afin de m'enfermer dans ma chambre.

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