L' Ivresse Du Désir [ Terminé ]

31- Baiser intime...

Angelina Stones

- Ah oui ?
Je me demande comment le mariage t'aidera à atteindre ce but ?

- A moins que tu ne compte m'enfermer dans un tour d'Ivoire avec du pain et de l'eau !

Je le toise d'un regard de défi.

Ses yeux noirs brillent d'une lueur de haine et de désespoir .
Lâchant soudain mon bras.

Giorgio : - Va au diable !
Me dit-il

Mais au lieu de tourner les talons, il m'agrippe soudainement par la taille et m'attire à lui pour m'embrasser avec une sorte de rage qui me fais un peu peur.

Affolée, je tente de le repousser, mais il prend mon poignet et le serre si fort que je ne peux esquiver un mouvement de recul.
Je suis prisonnière de ses lèvres avides, de cette étreinte virile.
Je suis soumise à son corps puissant et si musclé qui se presse contre moi, épousant chacune de mes courbes.

En quelques secondes, le baiser ce fait plus intime, plus ravageur, et quand mes jambes faiblissent, je n'est d'autres choix que de m'accrocher à lui, et de me laisser plaquer contre le mur.

Cet élan de passion primitive provoque en moi une étrange réaction.
C'est comme si un brasier viens de s'allumer dans mon ventre, je sens la pointe de mes seins tendre la soie de ma robe, sous le bustier de dentelle..

La fièvre gagne tout mon corps à l'instant où il glisse ses mains sous mes jupons, agrippe mes cuisses brûlantes, j'étouffe un cri.
Avec audace, il se presse si fort contre moi, enfin que je puisse mesurer l'intensité de son désir.
Des ondes électriques me parcourent..
Je ne sais plus comment lutter contre mon désir de répondre à cette rage sensuelle, torride et dévastatrice.
Je tente à nouveau de le repousser, il embrasse violemment mes lèvres, je sens ses dents s'enfoncer dans ma chair... Puis le goût du sang.

Il se recule rapidement et plonge son regard dans le mien.
A bout de souffle, nous contemplons comme deux ennemis stoppés en pleine guerre, puis il baisse ses yeux en lâchant mes mains.

Giorgio : - Je regrette.
Je... Je n'avais pas l'intention de te blesser.

Je le regarde avec une peur dans les yeux.

Je me baisse pour prendre un mouchoir dans mon sac, avant de tamponner délicatement ma lèvre enflée.

- Vraiment !
Et jusqu'où comptais tu aller ?
- Assez loin pour perdre ton pari et doubler ma pension ?

( lors de leur accord pour le mariage, Giorgio à parié sur le fait qu'il ne couchera pas avec Sharon.
Quand bien cela adviendrait, il lui avait promis de doubler la somme de sa pension. )

Suite a mes mots, son regard durci

Giorgio : - Certainement pas !
Je te l'ai déjà dis.
Ce mariage ne sera pas consommé !

Pourtant tu n'avais même pas l'intention de t'arrêter tout à l'heure.

Les hommes et leur égo.

- je n'en demande pas mieux !

Il reste silencieux un moment, puis dit :

Giorgio : - Tu as ma parole que cela ne se reproduira plus.
Enfin... Sauf si tu me le demande, bien sûr.

Outrée, je lui jette un regard glacial.

- C'est un comble !
Tu ne sais pas contrôler tes pulsions, et tu cherche à me blâmer ! ( rejeter la faute sur elle )

Giorgio : - Tu es très attirante dans cette robe virginale que tu ne mérite absolument pas.
Tu sais très bien quel effet tu produis dans ce rôle de fille innocente.

Ça alors !
Comme ça je joue la comédie ?
Bon en quelque sorte, je l'avoue.

- Toi en revanche, tu mérites sans fois le titre de barbare !

- ça m'étonne pas que ton frère à eu tant de succès avec les femmes, contrairement à toi, il savais se montrer galant.

Giorgio : - ne m'oblige pas à te haïr davantage !

Je soutien son regard noir menaçant, ses yeux noirs semble me transpercer, comme s'il sais qui je suis, comme s'il devine tout ce que je cache..

Terrifiée, je m'enfuis pour me réfugier dans ma chambre, dont je ferme à double tour avant de me jeter sur mon lit et de fondre en larmes.

Ce mariage est un cauchemar, et je ne peux pas l'en blâmer.

J'en suis la seule responsable.

Car, j'ai emprisonnée la vraie Angelina au profond de moi même.