L' Ivresse Du Désir [ Terminé ]

39- Reste avec moi... Je t'en pris !

Angelina Stones

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Au beau milieu de la nuit, je me réveille avec des crampes douloureuses qui viennent avant mes règles. Mon ventre me fait si mal. Je me sépare de Giorgio qui dort et je vais dans la salle de bain prendre un cachet contre cette douleur.

J'entends frapper à la porte.

Giorgio : - Angel ? Tu vas bien ?

Il est inquiet

- Oui.
J' avale deux comprimés avant de ressortir.

Giorgio : - Tu es sûr, insiste t-il en prenant mon poignet
Tu es si pâle.

L'approche de me règles me met toujours hors de moi, je suis constamment furieuse et en colère pour un rien du tout.
Autant vous dire que je le fais involontairement

- je te dis que tout vas bien !
Tu peux être rassuré, car je ne suis pas enceinte.

Giorgio : - si tu es malade je peux faire venir un médec...

Hah.. Comme ça il se préoccupe de moi

- Tu n'as pas besoin de faire semblant de t'intéresser à moi.

Giorgio - Tu es ma femme, si tu es malade je veux que tu me le dise.

- je ne suis pas malade !
Retirant rapidement ma main.
Je veux être seule.

Je me précipite dans la chambre en courant, je me jette sur le lit en pleurant.

Je sens le matelas s'affaisser sur son poids, il s'allonge près de moi, il glisse une main dans mes cheveux et se met à les caresser doucement.

Giorgio : - Ne pleure pas mon ange.

À ces mots, je pleure de plus belle.

Il m'attire tendrement vers lui, je me blotti entre ses bras puissants.
C'est si bon de sentir sa chaleur, la douceur de ses gestes qui tentent de me consoler.

- je suis désolé, j'ai trempé ton t-shirt.

Giorgio : - ça n'a aucun importance.
J'ai envie de dormir en te sentant dans mes bras cette nuit mon ange.

Moi aussi chéri, serre moi dans dans tes bras si musclé

- Giorgio je..

Il pose son index sur mes lèvres et plonge son regard dans le mien.

Giorgio : - pas pour te faire l'amour, seulement pour dormir auprès de toi, te tenir dans mes bras.
Tu veux bien ?

- Mais pourquoi ?

Je le malmène c'est tout.

Giorgio : - parce que quand tu es contre moi, j'oublie la cruauté de la vie...mes chagrins..ma culpabilité .
Je ne ressens plus que la douceur de ta peau sur la mienne.

La dispute avec son père à fait ressortir ses mauvais souvenirs je crois, et je ne souhaite que l'aider à les chasser.

- Restons ensemble.

Il sourit et me serre tendrement dans ses gros bras.

04 du matin...

Je sens des bras puissants autour de moi, ainsi que la chaleur d'un torse musclé et protecteur.
Je ne me suis jamais senti aussi bien de ma vie. Dormir auprès de lui est pleinement rassurant.

Je m'étire doucement, je sens ses jambes effleurer les miennes. Je me retourne a l'instant où il l'ouvre les yeux.
Giorgio : - bonjour cara
Murmure t-il en souriant

- bonjour Giorgio.

Giorgio : - il est encore tôt nor ? Tu n'as plus sommeil ?
Tu as toujours mal ?

Oh là, doucement mon chers, il s'inquiète toujours de moi, j'en suis très ravie même si je ne le laisse pas voir.

- Moins.
je crois que je préfère tes bras à tous les cachets contre cette douleur.

Il plonge son regard songeur dans le mien.

Giorgio : - tu me surprends à chaque instant Angel.
J'essaye en vain de comprendre qui tu es, mais c'est un vrai mystère.

Autant dire que je suis gênée par ses propos.

- C'est peut-être ma faute. J'ai du mal à être moi même en ta présence.

Giorgio : - Pourquoi ?
À cause de mon frère ?

'' Non à cause de ma soeur ''
Voudrais je répondre.

- parce que tu te met parfois très en colère contre moi.
Je n'aime pas éveiller des réactions si violentes chez quelqu'un en tout cas.

Giorgio : - Tu as raison.
La mort de ma mère et celle de mon frère m'on changé. Mais cela ne change en rien mon désir de fonder une vraie famille avec Giorgia et toi Angel.

- tu feras un merveilleux père pour Giorgia.

Giorgio : - Merci, je l'aime comme si elle était ma propre fille tu sais.

- Moi aus...

Quelle conne je suis !

Ouf, heureusement qu'il s'est endormi.

Il est reste ''2'' heures de sommeil avant que le jour se lève.
Pourquoi ne dois je pas en profiter.

Le lendemain matin

Quand j'ouvre les yeux, Giorgio se tient sur un coude et me Contemple. Je sens mes joues s'empourprer.
Je veux me retirer de son étreinte mais il me retiens contre lui.

Giorgio : - Non je t'en pris, reste avec moi. Ricci s'occupe de Giorgia.
Tu peux bien t'offrir une ou deux matinée tranquilles durant la semaine.
Comment te sens tu ?

- très bien. La douleur à disparue.
Dis je toute souriante.

Giorgio : - parfait. Car j'ai des projets pour nous.

- Des projets ?

Mon milliardaire de mari aurait-il du temps à passer avec moi ?

Giorgio : - c'est ta première visite à Sorrento n'est ce pas ?

- oui.

Giorgio : - je crois que nous pourrions laissez le bébé avec ricci ce matin. J'ai envie de te montrer l'église de San Francesco et t'emmener déjeuner sur la piazza Tasso.
Demain si tu veux, nous irions jusqu'à Pompéi.

- Mais Giorgio, je ne sais pas si Giorgia..

Giorgio : - Ne t'inquiète pas, elle ne souffrira pas de ton absence. Et nous serons de retour dès cet après midi.
N'oublie pas que mon père à envie de passer du temps avec la petite... Autant se passer de nous avec ce qui s'est passé hier soir.

J'ai confiance en Ricci, mais je préférerais ne pas laisser Giorgia avec son alcoolique de grand père...

Giorgio : - Alors Angel ?

- D'accord.