L' Ivresse Du Désir [ Terminé ]

19- Tu m'as suivie ?

Angelina Stones

Le lendemain matin, je dépose Giorgia à la crèche comme d'habitude, or elle se met à pousser des cris encore plus déchirant qu'a la veille.

- ne vous alarmez pas mademoiselle Stones. M'affirme la puéricultrice.
Dès que vois seriez partir, j'irai lui montrer la galerie des peluches.
En général ça la calme assez vite.

- Oui je le sais, mais...

Comme Giorgia hurle de plus belle, je sens mon émotion me déborder.
Oh ! Pourquoi faut-il que je la laisse ?

- Allez-y insiste la puériculture en éloignant Giorgia de moi.
À tout à l'heure.

Je le précipite vers la sortie, encore agitée par cette séparation.
Mais à l'instant où je pousse la porte, je tombe nez à nez sur.... Giorgio !

- Que... Que fais tu ici ?
Balbutie je tandis que mes joues s'empourprent.

- je pourrais te retourner la question si je ne connaissais pas déjà la réponse !
Réplique t-il en me fusillant du regard.

- Tu abandonne Giorgia dans cet endroit pour aller tranquillement retrouver tes amants !

Sous le choc de l'accusation, ma bouche s'ouvre en grand O

- Mais... Non ! Bien sûr que non !

Ses yeux noirs semblent me lancer des poignards, et il affiche une moue moqueuse par la suite.

- Alors tu peux me dire pourquoi tu confie Giorgia à des parfaits étrangers ?

- Mais ce ne sont pas étrangers, dis je d'un ton confus.
Et je... Enfin il faut bien que je...

- ça suffit !
Coupe t-il en me prenant brutalement le bras pour m'entraîner à l'intérieur.

En un instant, il repéra la puéricultrice qui berçait doucement Giorgia et se dirigea vers elle.

- Mademoiselle Stones n'aura plus besoin de vos services aujourd'hui !
Lance t-il sèchement
- ni un autre jour : nous avons pris d'autres arrangements.

La puéricultrice lève un regard surpris vers moi.
Au comble de la gêne, je le présente aussi rapidement :

- Euh, je te présente mon fiancé Giorgio Armani.

- Ah ! très bien.

- Finalement, dis je les joues en feu.
Je crois que je vais garder Giorgia aujourd'hui. Merci pour tout.
Je vous appellerai pour vous expliqu...

- Allons cara,
coupe Giorgio en me prenant par la taille tandis que la puéricultrice reposait une Giorgia toute souriante dans mes bras.
Il est temps de partir.

Il fait demi tour, je n'ai d'autres option que de le suivre.
Dehors, je sens ma panique céder à la colère.

- Tu n'avais pas le droit de te comporter ainsi !

Il ouvrit la portière arrière de la voiture.

- Tes arrangements ne conviennent pas à ma nièce.
Regarde là : elle est tout rouge, elle viens de pleurer à s'en donner la fièvre.

Il prend le bébé pour la déposer dans le siège auto avant de refermer la portière en m'invitant à prendre place à l'avant.

- je ne te laisserais pas la bouleverser ainsi, et passer des journées entières à la merci des inconnus !

- Oh Giorgio ! Pour l'amour du ciel !
Tu ne veux pas atterrir ?
Partout dans ce monde, les femmes confie leurs enfants à des crèches pour aller travailler.
Il n'y à pas d'autres solutions !

- Justement : Puisque tu ne travaille pas, tu peux te passer de ce genre de services.

Être bibliothécaire c'est pas un métier valable pour lui.

- De toute façon, comment savais tu où j'étais ?
Tu m'a suivie ?

J'y crois pas.

- Monte en voiture !