L' Ivresse Du Désir [ Terminé ]

12- Mi Cara..

Angelina Stones

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Un simple coup d'œil sur la réception suffit à donner aux visiteurs une idée de l'entreprise.
Depuis les écrans plats des ordinateurs jusqu'au immense fauteuils de cuir contemporains, les lieux respirent le luxe et le confort.
En pénétrant dans le bureau de Giorgio, je retiens mon souffle en fixant une toile sur le mur... Cette toile n'est pas une reproduction, mais un authentique ou dire une perfection de sa personne !

J'ai juste le temps de poser le couffin de l'enfant, un instant plus tard, l'interphone annonce l'arrivée de l'avocat, je me retourne pour voir un p'tit homme d'une cinquantaine d'années, qui nous sourient timidement.

- Cara, dit Giorgio en venant me prendre le bras.
Voici Robert Carther.
Robert, je te présente ma fiancée Angelina Stones.

Je me retiens de dire quelque chose.
Un courant électrique m'a traversée de la tête aux pieds, à ce simple contact.
Et le mot tendre de '' cara '' me donne le vertige...
Aucun homme n'a jamais produit cet effet sur moi !
Comment est-ce possible ?

Je dois me reprendre surtout, Giorgio Armani n'est rien d'autre qu'un adversaire.
Même si le regard qu'il lance à présent est doux, complice, sensuel et sincère... Sincère ! ( je n'y crois pas ! )
Il joue plutôt un rôle, oui c'est ça un rôle pour tromper d' apparence...

Rassemblant mes esprit, je serra chaleureusement la main de l'homme qui se penche déjà vers Giorgia.

- Quel amour ! Dit-il. Elle à l'air si sage...

- Oui admis je en souriant. Elle dort toujours comme un ange à cette heure ci.

- Mes félicitations Mlle Angelina, votre fille est si belle.

Robert prend place dans le fauteuil que lui désigne Giorgio.
- j'ai apporté des documents que tu m'a demandé... Mais tu préfère peut-être que j'explique à Angelina ce qu'ils contiennent ?

- je t'en pris dis Giorgio d'un ton détaché.

Je sens que le moment de vérité est venu. Tous pourrait s'arrêter maintenant si cet homme exige certains documents officiels.

- n'ayez aucune crainte jeune demoiselle.

Oh non ! Robert, il l'a senti ma peur..

- ces clauses sont uniquement prévues pour l'hypothèse d'un divorce : vous vous engagez à percevoir une pension, et à ne pas réclamer une part sur les biens de giorgio.

Ouf ! Si ce n'est que cela, rien à craindre donc.
Je prend le stylo qu'il me tend et parapha cette clause.
Ma seule peur est que l'on me prenne mon bébé Giorgia.

- ici est précisé le montant de votre pension mensuelle, allouée dès le premier mois de mariage.

Mes yeux s'ouvrent en grand devant le chiffre

- cela me paraît un peu trop excessif dis je dans un souffle.

Comme je relevais la tête, mes yeux croisa celui de giorgio, et je rougis en découvrant son expression perplexe.
Encore une réflexion de ce genre, et je cours le risque d'être découverte ou même d'éveiller des soupçons chez lui ! Conne que je suis !
Je jure de me montrer prudente la prochaine fois.

- si vous pouvez parapher ici, ici et ici...

En signant la dernière page du contrat, il reprit la chemise en souriant et conclu :
- puis je vous offrir à tous les deux mes sincères salutations accompagnées de mes voeux de bonheur ?

- oh bien sur, dit giorgio.

- Dis moi, comment va ton père ? Demanda Robert

Il s'enfonça dans son fauteuil en haussant les épaules
- il fait de son mieux pour lutter, le chagrin l'accable.

- Oui... Quelle tragédie. Si peu de temps après la disparition de ta mère...
Je compatis.

Giorgio : - merci.

J'ai observé son visage durant l'échange. il n'est pas homme a trahir ses émotions, pourtant j'ai deviné une profonde blessure, c'est pas sorcier pour admettre qu'il à mal vécu la mort de sa mère.

Il se montre aussi très protecteur vis à vis de son père.
N'est-il pas allez jusqu'à épouser une femme qu'il déteste enfin de garder Giorgia au sein de leur famille.
Décidément, plus j'apprends à le connaître et je dois reconnaître qu'il fera un bon "père".
C'est bien d'admettre la vérité.

Des images surgies s'imposèrent soudain à mon imagination : giorgia dans les bras de Giorgia pour son premier Noël , giorgio prenant sa main pour la conduire à l'hôpital, accueillant d'un mauvais oeil son petit ami.

- Cara, qu'en pense tu ?

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