Isac:- t'habite où ?
Moi:- a growell.
Isac :- je te ramène chez toi.
Moi:- merci.
Il me regarda et il me sourit.
Cela fait à peu près 5 minutes que nous sommes sur la route , j'observe le paysage , il pleut , on y voit presque rien. Le temps est aussi pourrie que ma vie entière. Je repense à ma mère qui me regarde droit dans les yeux et qui me dit " je ne me souviens pas de toi" . Ma vie tout entière s'est effondré avec sa perte de mémoire avec ce putain d'accident de merde. Je l'aime , je l'aime toujours autant peu importe si elle ne le sait pas , si elle ne le ressens pas , je l'aime et sa restera ma mère quoi qu'il arrive . À chaque battement de mon cœur la douleur s'installe un peu plus , à chaque instant Elle prend un peu plus de place en moi. Elle prend possession de mon être tout entier.
Isac:- tu penses à quoi ? T'a l'air complètement paumé.
Crois moi je suis bien plus que paumé.
Moi:- oh à rien... Mais Que faisais tu a l'hôpital ?
Il serra la mâchoire.
Isac:- j'ai étais voir une amie rien de grave.
Moi:- ok. Tu habites à growell toi aussi ?
Isac :- on est Tout les deux dans ce trou paumé.
Il a pas tord personne ne connaît growell a par ceux qui y vive c'est à dire 300 personnes tout au moins.
Je mis ma tête contre la vitre. Je suis paumé. Complètement anéanti.
Isac:- tiens prend ça. ( il me tendit des anti-dépresseurs qu'il à sortit de sa boîte à gant )
C'est gentil mais vaux mieux pas que je les prenne.
Moi:- non merci. Sa passera Tout Seul.
Je continua.
Moi:- tourne à gauche c'est là.
Il se gara devant de ma maison Mais je ne bougea pas d'un pouce , je suis au bout du gouffre. Il stopa la voiture , se retourna vers moi.
Isac:- t'es sûr que tu veux pas les prendre. Vu ton état sa te ferai du bien.
Je le regarda assez méchamment pour lui faire comprendre que j'ai dit non. Je n'en veux pas et même si j'ai touché le fond je ne l'ai prendrai pas , c'est de la merde. T'en prend un après tu peux plus t'en passer alors non je n'en veux pas. Je préfère rester dans ma bulle et puis tant pis pour le reste. Déjà est qu'il reste quelque chose de moi ou de ma vie ? Tout a était balayé en un claquement de doigt , Tout c'est effacé si facilement.
J'ouvris la portière puis je partis à l'intérieur de chez moi. Je ferma à clés derrière moi.
J'entendis la voiture d'isac partir... et une larme coula encore une fois sur mon visage. Je ne savais même pas Que j'avais encore la force de pleuré. J'aurais bien aimé qu'il reste Mais je n'aurai jamais eu la force de lui raconter mon malheur là maintenant , la douleur est beaucoup trop présente pour que je puisse en parler. J'aurai aimé ne pas être seule , Mais parfois faut savoir endurer des choses sans l'aide de quelqu'un il faut savoir prendre sur sois mais là c'est vraiment trop dur, j'ai l'impression d'avoir perdu ma mère dans cet accident , c'est un peu ... un peu.. comme si elle était morte. La femme Que j'ai eu en face de moi Était ma mère physiquement parlant , Elle Était Elle. Mais son âme tout entière était une étrangère pour moi. Je ne connais pas la femme qui habite le corps de ma mère. Je souffre tellement de la voir comme ça. De la voir sans souvenir. De la voir tel une parfaite inconnue.
Il est Que 13h et j'ai déjà envie d'aller dormir jusqu'a demain. Quand je dors le temps passe plus vite. Beaucoup plus vite. Là j'ai l'impression que les minutes durent des heures.
Malheureusement j'avais oublié Que dans 1h je devais aller à la thérapie mais je n'irai pas. Je n'ai pas envie de voir pleins de gens aussi triste que moi. J'en ai mare de voir de la souffrance autour de moi. Je suis déjà bien touché par la douleur je n'ai pas besoin de celle des autres. Je n'ai pas besoin d'un faux prêtre qui croit avoir les réponses à toutes nos réponses quelles qu'elles soient. J'allais jusque dans ma chambre. Je regarda l'horloge , les heures défilait les unes après les autres , tic tac tic tac.
Je vis le soleil se couchait. Je vis les étoiles apparaître. Je vis la lumière disparaître. Puis j'entendis enfin la voiture de madame Jefferson se garait dans l'allée.
Il est 18h du soir et cela fait plus de deux heures que je suis sur mon lit à .. à ne rien faire . À attendre Que le temps passe.
Que le temps s'écoule.
J'entendit mon père toquait à la porte de ma chambre. Il rentra dans ma chambre sans demander.
Tyler:- comment ça c'est passé avec ta mère ?
Oh bha écoute elle m'a clairement dit qu'elle ne m'aimait pas , qu'elle ne me reconnaissait pas , elle c'est carrément tromperez de prénom en m'appelant mais sinon Tout ça , ça c'est bien passé.
Moi:- bien.
Il regarda la fenêtre.
Tyler:- Elle pleurait Quand je suis allée la voir.
Moi:- ah bon ?
Tyler :- June , tu sais que tu dois aller doucement avec Elle.
Je ne répondais pas , je n'ai pas la force de le combattre maintenant. La seule force qui me reste c'est de respirer en réalité.
Tyler :- je serai chez madame Jefferson , si tu as besoin de moi tu sais où me trouver.
J'hocha la tête en signe d'acquiescement.
Il partit de ma chambre en fermant la porte derrière lui. Puis je l'entendit partir complètement de la maison. Je mis 5 minutes à me levait de mon lit.
Je trouva enfin la force de me lever de mon lit. Puis j'entendus quelqu'un toquer à la porte d'entrée.
Pfff qui sa peut bien être à l'heur là ?
J'ouvrais la porte et je vis isac.
Isac ?! J'étais un peu choqué en le voyant devant chez moi , Moi qui le croyais asocial.
Moi:- isac ?
Isac:- ouais euh , vu que j'ai remarqué que t'étais pas vraiment bien je me suis dis que on pourrait sortir.
Mon père ne serait pas du tout d'accord. Mais j'avoue que sa me ferait du bien de sortir , ça fait un bail que je ne suis pas sortie dehors avec quelqu'un puis j'ai besoin de respirer de sortir de ma routine , de sortir de cette maison qui me rappelle à chaque instant ma mère.
Moi:- je prend ma veste et j'arrive.
Je lui souris. Faussement , Mais je lui souris.
Je n'ai pas la force de lui donné un véritable sourire qui vient du cœur là.
Je pris la veste puis j'entra dans sa voiture. Il est venue avec sa BMW noir. À vrai dire elle est trop classe sa voiture.
Moi:- où allons nous ?
Isac :- je t'emmène en soirée avec moi.
Moi:- ouais pourquoi pas.
Il sourit et il accéléra d'un coup . Cela ne me choquerait pas si madame Jefferson pencherait la tête par le fenêtre c'est une vraie commère celle la .•••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••
Voilà !!! J'espère que sa vous a plu !

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Vie insolite
Ficção AdolescenteC'était le 8 novembre 2012 , ce jour restera gravé dans ma mémoire , la voiture dans laquelle mes parents et moi étions dedans est tombé du pont de growell une petite ville situé près de Londre. Suite à cet accident ma mère a perdu toute sa mémoire...