Chapitre 12 : « Blowing Up »

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Petit chapitre, parce que je me concentre beaucoup pour mes examens de mi-année qui seront la semaine prochaine. Souhaitez-moi bonne chance ;)

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" Constantly living in your head, where you do nothing but drown in your own fears, doubts, self-hatred and isolation. You slowly destroy yourself. "

#SocialAnxiety

Traduction: Vivre constamment dans ta tête, où tu ne fais que te noyer dans tes propres peurs, doutes, dans ton ton isolement et dans ta haine envers toi-même. Tu ne fais que te détruire lentement.

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J'étais allée me coucher, après l'épisode de la salle de bain. Ma mère avait bien essayé de me faire manger, mais la simple idée de faire cela me donnait des nausées. De toute façon, je n'avais même plus la force de me lever. Je voulais simplement m'entortiller dans mes couvertures, fermer les yeux et puis ne jamais les rouvrir. Je restai ainsi, les yeux fermés et un bleu à l'âme, jusqu'à ce que ma famille finisse par aller se coucher.

Ma mère était venue me voir avant d'aller dormir et s'assit simplement à mes côtés tout en me flattant doucement les cheveux. Elle n'essaya pas de me faire parler. Elle resta simplement à mes côtés, me montrant qu'elle était là pour moi et qu'elle m'aimait de tout son cœur. Je sentis de nouveau tout l'amour qu'elle éprouvait pour moi et les larmes vinrent brouiller ma vue tellement je me sentais sale et honteuse de la blesser avec mes gestes. J'avais l'impression d'être une simple égoïste qui ne pensait qu'à elle-même, mais une toute petite voix dans ma tête me rappelait que je ne faisais ça que parce que j'étais toute seule et que personne ne s'inquiétait vraiment pour moi. Je retins juste à temps un sanglot et fis semblant de dormir jusqu'à ce que ma mère parte enfin. Lorsqu'elle ferma la porte derrière elle, je me mis à pleurer en silence, les sanglots coincés dans le fond de ma gorge.

Je passai le reste de la nuit ainsi, le corps recroquevillé sur lui-même et secoué par des pleurs silencieux, puis finis par m'endormir de fatigue vers 2h du matin. Le lendemain matin, je n'allais toujours pas bien. J'avais peut-être arrêté de pleurer, mais je n'avais pas assez de force pour bien fonctionner. Je ne faisais que fixer le vide, de grosse poches noires sous les yeux. Ma mère vit que je n'allais pas bien et après quelques hésitations, elle me dit d'aller me recoucher, que j'allais manquer l'école et qu'elle restera avec moi pendant la journée. Je savais bien qu'elle s'inquiétait pour moi et qu'elle avait peur de me laisser seule pendant que j'étais ainsi, mais je n'étais pas capable de la rassurer. Je ne savais même plus de quoi j'étais capable. J'entendais toutes ses pensées noires tourbillonnées dans ma tête qui me soufflaient d'en finir, que je n'étais rien et que je ne méritais pas tout l'amour que ma mère avait pour moi.

Tandis que ma mère appelait mon école pour les avertir que je serai absente pour la journée, j'en profitai pour aller dans la salle de bain et m'observer. Je vis dans le miroir une jeune fille qui semblait sans vie, presque morte par l'épuisement. Avec cette image devant mes yeux et ces pensées noires nocives dans ma tête, je me mis à pleurer de haine envers moi-même et j'eus même envie de m'arracher les cheveux tellement je voulais que tout cela cesse. J'ouvris le tiroir à pharmacie et pris le pot de somnifères. Je l'ouvris de mes mains tremblantes et laissai tomber cinq ou peut-être six pilules dans la paume de ma main et me prépara un verre d'eau pour pouvoir mieux les avaler. Je voulais simplement m'endormir pour de bon, ne plus entendre ces pensées dans ma tête et ne plus avoir à supporter ma vie et le regard triste que ma famille avait lorsque je faisais quelque chose de grave. J'en avais assez.

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