Je voudrais d'abord remercier ma mère. Ce fut la première à me soutenir dans ce long périple qu'est l'anxiété et la dépression. Je suis tombée plusieurs fois, en chemin, mais ma mère a toujours été là pour me relever et me pousser à continuer, même si je ne m'en croyais pas capable. Elle n'est pas simplement une mère, elle est mon inspiration, car, secrètement, je m'inspirais de sa personne pour avancer, pour me donner du courage. Je t'aime, maman.
Je voudrais aussi remercier les nombreux spécialistes que j'ai rencontrés durant cette période sombre de ma vie. Ils m'ont aidé à me faire réaliser des choses, à me faire comprendre que j'étais assez forte pour faire ce chemin, qu'il ne fallait pas abandonner si vite.
Puis, j'aimerais vous remercier vous, lecteurs et lectrices, car vous avez eu la bonté de lire l'histoire de Blake, son histoire qui ressemble si bien à ma vie, mais en un peu plus glorieuse et rose. Vous ne pensez peut-être pas m'avoir aidé, mais je vous assure que vous l'avez fait : vous m'avez aidé à continuer à écrire cette histoire alors même que je voulais tout arrêter. Vos commentaires m'aidaient à ne pas lâcher prise, à savoir que, finalement, peut-être que je n'étais pas seule à vivre tout ça. Merci d'être restés avec moi jusqu'à la fin.
Ma mère m'a souvent dit, durant la période la plus sombre de ma vie, que j'étais fait forte, que je pouvais surmonter tout ça. J'avais toujours été offensée par ces mots, avant, car je sentais que je n'étais pas capable de faire ce qu'elle disait, et cela ne me rendait que plus honteuse envers moi-même. Mais maintenant ? Maintenant, je sais que j'en suis capable.
J'ai peut-être besoin d'un peu d'aide et cela me prend peut-être plus de temps, mais je sais que je pourrai le faire, un jour. Cela n'a pas toujours été facile. J'ai pleuré, j'ai crié, j'ai sombré dans une tornade sombre qui semblait me tenir au sol, mais j'ai vaincu ce cercle vicieux, avec l'aide de ma famille et de ma psychologue qui m'aidait malgré ma difficulté à me confier.
Les personnes anxieuses, dépressives ou bien simplement différentes ne vous semblent peut-être pas normales ou bien saines d'esprit, ou encore moins fortes, mais je vous assure que nous le sommes. Les filles, les gars, vous êtes courageux. Vous l'êtes, parce que malgré tous ces obstacles qui ne cessent de vous barrer la route, vous êtes encore debout. La lumière au bout du tunnel vous semble peut-être très loin ou même inexistante, mais je vous assure qu'elle est là, croyez-en mon expérience.
La vie continuera sûrement à essayer de vous faire tomber, peut-être même plus que les autres personnes autour de vous, mais c'est simplement une raison de plus pour ne pas abandonner : montrez-lui que vous êtes forts, qu'elle a tort de s'acharner sur vous. Soyez fière de votre différence, parce qu'elle vous permet de voir le monde différemment. Grâce à mon expérience avec l'anxiété, j'ai pu développer ma générosité et mon écoute. J'ai pu devenir une meilleure personne, car même si l'anxiété avait d'énormes côtés négatifs, elle m'a appris à ne pas prendre tout pour acquis et à ne pas être centrée sur moi-même. Mais surtout, j'ai pu partager mon expérience avec d'autres personnes qui en avaient besoin.
N'abandonnez pas, parce que les bonnes choses prennent du temps. Oui, tu retomberas sûrement plusieurs fois pendant ta route, mais tu te relèveras et feras un doigt d'honneur à la vie, parce que tu n'es pas un perdant, parce que tu n'abandonnes pas si facilement. Et lorsque vous atteindrez finalement la lumière, le sentiment d'avoir réussi est si merveilleux ! N'ayez pas honte de vos blessures physiques ou mentales, elles ne font que prouver que vous vous en êtes sortis, que vous n'avez pas laissé la vie gagner.
N'hésitez pas à demander de l'aide, ça m'a vraiment aidé, que ce soit parler à une psychologue, ou simplement avec ma mère. Et surtout, ayez confiance en vous. C'est peut-être plus facile à dire qu'à faire, mais je vous assure que vous êtes capable d'atteindre la fin du tunnel. Vous en êtes capables.
Merci encore une fois,
Gabrielle
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Combat Mental
أدب المراهقينDepuis son enfance, Blake Williams vit avec un trouble mental s'appelant Phobie Sociale, ou autrement appelé: Anxiété Sociale. Et malheureusement pour elle, plus elle vieillit en prenant conscience de son environnement et de sa différence, plus ses...