Combat Mental

Chapitre 40 : « Rencontre »

"You have to trust the person you love, or love someone else you can trust."

#Anxiety #Depression

Traduction: Tu dois faire confiance à la personne que tu aimes, ou alors aimes quelqu'un d'autre en qui tu peux avoir confiance

X x X

Nous étions le 3 mars, et c'était aujourd'hui que j'allais rencontrer la famille de Raphaël. J'avais eu du mal à m'endormir pendant la nuit, et lorsque mon cadran afficha 11h du matin, j'étais toujours aussi exténuée. Personnellement, je ne savais pas comment je pourrais aller chez les parents de mon copain dans cet état-là.

-Tu te lèves, ma grande ? entendis-je mon père m'appeler de la cuisine.

Je grognai dans mon oreiller, puis finis par me lever de mon lit. Heureusement, nous étions Samedi, donc je pouvais toujours rattraper le sommeil que j'avais perdu demain. Je mis un long chandail, puis me dirigeai ensuite vers la salle de bain du deuxième étage. J'allai d'abord aux toilettes, puis lorsque je finis de me laver les mains, je me mis à me brosser les cheveux tout en m'observant dans le miroir. Allaient-ils m'aimer ? Allaient-ils me détester ? Comment devais-je me comporter ? Devais-je rester silencieuse, ou beaucoup parler ?

Je soupirai, puis rangeai ma brosse même si je n'avais pas fini de me brosser correctement les cheveux. Je pouvais bien me préparer plus tard. J'avais toute la matinée et la moitié de l'après-midi devant moi avant le souper chez ses parents, alors je comptais bien passer ce temps à relaxer.

Tout d'abord, il fallait que je déjeune. Je mis mon bas de pyjama, puis je descendis en bas et allai dans la cuisine, que mon père venait de quitter. Je le saluai en le croisant, puis me fis des crêpes au Nutella.

-Le grand jour, n'est-ce pas ? entendis-je par mère dire dans mon dos

Je sursautai, puis me retournai vers ma mère, une bouchée de mon repas dans la bouche.

-Oui, soupirai-je tout en haussant les épaules.

-Comment te sens-tu ?

-Je panique un peu, marmonnai-je tout en me frottant les yeux.

-C'est normal, ma pitoune, répondit-elle avant de me serrer dans ses bras. Je suis sûre qu'ils vont t'adorer. Tu es une bonne personne.

Je haussai les épaules, le doute s'étant emparé de moi.

-Ne doute pas de toi ma chérie, continua ma mère. Et puis, Raphaël sera là avec toi tout le long du repas. Je garderai aussi mon téléphone sur moi si jamais tu as besoin de m'appeler.

-D'accord. Merci.

Je mangeai mon déjeuner au rythme de la chanson Cross my Mind de Sabrina Claudio, puis lorsque je finis, je partis dans ma chambre m'habiller : je mis un chandail blanc avec une veste de cuir et un jean gris clair avec des boutons en argent sur les côtés. Je ne voulais pas porter des habits trop simples devant les parents de Raphaël, puisque c'était une journée importante.

Depuis ma conversation avec Romane, une semaine plus tôt, je commençais à prendre plus conscience de mon corps, de ses attributs, et il m'arrivait des fois de me demander si Raphaël était attiré par mon apparence dans mes habits quotidiens. Préférait-il mon style, ou voulait-il que je m'habille différemment ?

Je soupirai, exaspérée face à toutes ces questions qui me bombardaient le crâne, puis allai sur mon ordinateur pour passer le temps. Je regardai des vidéos sur Youtube, postai des poèmes sur mon compte WeLoveWords et téléchargeait des livres sur ma liseuse électronique pour plus tard.