Breakdance

Chapitre 47

[ Précédemment... ]

Après la déclaration des sentiments de Kyle envers Riley, tout s'enchaîne...

La mère de notre héroïne découvre que Frank la trompe avec sa secrétaire, et, folle de rage, celle-ci part avec ses enfants.

Riley reprend sa vie d'avant dans le petit appartement au-dessus du bar et continue les tâches ménagères, et de s'occuper de son petit frère.

Le contact avec Kyle ne semble pas s'être cassé définitivement parce qu'ils parlent quand même.

L'après-midi suivant sa mère revient manger avec eux pour ne pas inquiéter et après être allée au RC, Riley veut devenir comme sa mère. Celle-ci rêve d'un avenir plus que brillant et compte bien réaliser ce qu'elle veut faire...

/!\ Chapitre court /!\

Au passage, certains étaient partis contrairement à d'autres qui débarquaient dans ma vie pour la chambouler que ce soit en bien ou en mal. Alors malgré les rencontres que je pourrais faire au cour de ma vie, quelles soient bénéfiques ou non, je voulais toutes les faire pour qu'elles m'aident à devenir une nouvelle Riley. Une Riley qui quand je la verrais dans le miroir je pourrais lui dire: "Je suis fière de ce que je suis devenue"

C'est sur cette pensée que je m'endormis, baignée par la lumière de la lune. En espérant que mon futur ne sera plus que brillant...

-Éllipse de la nuit-

Dans la vie il y a ceux qui se plaignent pour rien, ceux qui ne sont jamais contents ou encore ceux qui pensent qu'ils n'ont pas assez de ci ou de ça.

Je ne savais pas si je me rangeai dans l'une de ces catégories mais j'essayais de faire de mon mieux pour faire le bien autour de moi. Être un modèle pour les plus petits et être la fierté pour les plus grands. L'avis des autres était vraiment important pour moi alors qu'on disait souvent qu'il fallait faire ce qu'il nous plaisait, et ne pas prendre en compte l'avis de l'entourage. Mais ces belles paroles me paraissaient tout simplement farfelues maintenant.

À quoi ça servait d'ignorer les autres? Ils avaient peut-être une bonne raison pour nous dire des choses comme: "ne fait pas ça"

Comme tous les matins je me posais des questions existentielles sur la vie sûrement inutiles. J'aimais réfléchir aux citations et autres phrases que les gens disaient. Pourquoi on percevait la vie ainsi, pourquoi on classait des gens par catégories, pourquoi on rejetait les gens différents.

Un geek pouvait être parfois insociable mais à la fois sympa. Un homosexuel avait le droit d'aimer qui il voulait comme une homosexuelle et les bi. Un gothique pouvait très bien écouter un style de musique différent du rock et autres idées reçues. Je trouvais ça injuste de les classer comme des dossiers rejetés.

L'humain était vraiment odieux quand il le voulait. Chaques jours, sans le vouloir, on faisait quelque chose de "mal". Comme ignorer un sdf dans la rue parce que soi-disant il irait acheter de l'alcool avec les piécettes ramassées. Ce n'était qu'un prétexte pour éviter de paraître égoïste.

Je critiquais mais je ne faisais pas mieux. Même en étant riche comme Bill Gates, l'argent n'achetait pas la liberté. Les guerres viendraient détruire des foyers et des familles. J'étais persuadée que la race humaine s'exteindrait à cause d'elle-même. Il n'y aurait que nous à blamer:

- Riri... Riri?

- Quoi Vivian? Attend, je me pose des questions excitencielles, lui dis-je, toujours perdue dans mes pensées.