Chapitre 49

1.2K 88 27
                                    

[ Précédemment... ]

Les vacances de février ont commencé, mais les répétitions au RC s'arrêtent le temps des vacances.

Riley peut consacrer du temps à elle et sa famille et se retrouve à parler avec Kyle quelques fois par sms.

Celle-ci apprend aussi le départ soudain de Stanley dans un internat à Paris à cause de ses parents. Le rouquin est d'ailleurs désespéré mais ne peut rien y faire.

Son départ approche pendant que nous sommes déjà à la moitié des vacances...

Un bruit nous fit sursauter et en nous retournant, nous vîmes tout le crew réunis. Ils avaient l'air désolé pour tout à l'heure mais dans un élan et un brouhara pas possible nous pûmes reconnaître la phrase:

《 TU NOUS MANQUERAS STAN'!

Je cru voir une larme couler de l'oeil gauche du rouquin, mais il l'essuya immédiatement en laissant place sur son visage à un grand sourire.

La masse de personnes se jeta sur lui pendant que je restai en retrait. Je souriai aussi, peut-être bêtement, mais tant pis. J'étais sacrément contente de voir qu'il n'allait pas passer ses derniers jours ici, dans le chagrin:

- Tu me surprendras toujours, intervint une voix masculine.

- Pourquoi tu dis ça? le questionnais-je, en ne détournant pas le regard de la séquence émotion et de joie, à laquelle j'assistais.

- Je sais pas, j'ai l'impression que quiconque s'approche de toi sera immédiatement "purifié" ou rassuré.

- Toi aussi tu m'étonneras toujours Kyle, renchéri-je, en laissant échapper un petit rire, tu as un point de vue bien original. En quoi je purifie les personnes?

- Je sais pas, elle deviennent tout simplement meilleures.

- Tu te mets dans le lot? l'interrogeai-je, alors qu'il s'adossa sur le mur, à mes côtés.

- Peut-être...

- Essais pas de fait le bad boy mystérieux, tu es ridicule, le signalais-je, en riant de plus belle.

- Au moins j'aurai essayé, dit-il, en haussant des épaules avec un fin sourire dessiné sur ses lèvres, comme s'il se retenait de rigoler.

- Tu étais au courant pour son départ? repris-je, en regardant Stanley.

- Oui, mais je ne t'en ai pas parlé parce qu'il m'avait demandé de ne rien dire.

- C'est triste de savoir qu'il va bientôt partir...

Une légère brise de vent venait de se lever, et même sur le toit, on commençait à ressentir la fraîcheur du mois de février:

- Il fait bien nuageux aujourd'hui, commenta Kyle, en levant les yeux au ciel.

- Oui, espérons qu'il ne pleuve pas.

- Je doute que ton voeux soit exaucé vu comme c'est parti. Je crois qu'on va devoir rentrer parce que l'averse ne va pas tarder.

- Tu devrais faire présentateur météo, en plus ça commence par p, me moquais-je de lui, alors qu'il me poussa, pour me charier.

- Eh oh, je suis nul en géographie alors it's impossible! dit-il, avec l'accent anglais.

En effet, Roy nous invita à entrer dans la planque parce que la pluie n'allait pas tarder. En revanche je voulus rester plus longtemps pour faire une photo parce que j'avais un projet en tête.

Breakdance Où les histoires vivent. Découvrez maintenant