14 ans et disparue, 15 ans et maman tome 2

Chapitre 28

La petite fête est automatiquement stoppé. Qui est-ce? Tristan me remet Marius et va ouvrir. Il ouvre la porte doucement et Olivier court dans ma direction. Je serre Marius contre moi et prend Élliot par la main.

Tristan ne le laisse pas faire un pas de plus et mes frères s'y mettent aussi. Olivier se débat sauvagement et me demande de lui donner Élliot. Il n'est pas bien!

-Pourquoi!? Que je cris. Pourquoi tu le veux absolument!!

-J'en ais besoin! Maé, j'ai fais une erreur! Rend moi mon fils!

-Jamais! Et puis, tu n'est pas supposé être en prison!? Comment t'a fais pour sortir!?

-Avec mon avocat, on à réussi à prouver que ça se pouvait que ce ne soit pas moi qui l'ai pris! Après tout, je n'étais pas là quand les policiers sont arrivés pour le chercher! En plus, la fenêtre de ma chambre étais ouverte! Il aurait très bien pu sortir!

Je n'ai jamais rien d'entendu d'aussi imbécile! C'est une blague! Pendant que les garçons le maintiennent au sol, Lily appelle la police. Pendant ce temps, je garde mes enfants près de moi.

Marius dans mes bras, Élliot par la main et Arlo accroché à ma jambe.

-Maé! Tu te souviens de l'argent que je te dois? Il me manque 100$ encore, mais je sais comment te rembourser! Tout ce qu'il me faut, c'est le petit. Si tu veux mille dollars de plus, j'ai besoin du bébé aussi!

Tristan le prend alors à la gorge.

-Si tu touche à un cheveux de mes fils, j'te tue!

Tristan le prend à la gorge. Paniquée, je lui demande de le lâcher avant que ça ne tourne mal. Il m'écoute et lorsqu'il se dégage, Olivier tente de prendre Élliot par le bras. Heureusement, il est stoppé par Jacob et Nicolas.

Morte de peur, j'emmène mes fils dans leur chambre et prend soin de fermer la porte. Marius commence à pleurer. Je m'assois par terre et essaie de le calmer, mais rien n'y fais.

Arlo et Élliot viennent se réfugiées sur mes genoux et nous nous serrons très fort. Mes trois garçons pleurent maintenant. Moi aussi, je suis apeurée.

Dans la cuisine, je suppose que les garçons ont du mal à immobiliser Olivier. J'entend la table et les chaises chahuter.

Mon ex est en rage! Il n'arrête pas d'insulter Tristan et insiste sur le fais qu'Arlo et Élliot sont ses enfants.

Soudain, des voix qui me sont inconnues me parviennent aux oreilles et ordonne à Olivier de se coucher sur le sol. Les policiers! Enfin!

Arlo se précipite alors vers la porte, mais je lui crie de revenir en panique. On ne sait jamais. Il reviens près de moi en se cachant les yeux et en me demandant ce qui se passe.

-Les policiers sont venu arrêter le méchant monsieur...dis-je en versant une larme.

Quelques minutes plus tard, le silence s'installe de nouveau dans l'appartement et Tristan ouvre la porte de la chambre et constate, avec soulagement, que nous n'avons rien.

Élliot lui saute dans les bras et nous rejoignions tout le monde à la cuisine. Les policiers sont entrain de leur parler.

-Il n'avais pas le droit de s'approcher de vous. Il à briser ses conditions de libération et pour cela, il sera remis en prison, en attente d'un nouveau procès. Je suis désolée pour le dérangement. Si jamais il reviens, ce qui sera impossible, appelez les urgences le plus vite possible. Bonne journée.

-Je ne peux pas croire qu'il est devenu comme ça...déplore Lily. Il étais tellement gentil.

Mal à l'aise, je demande aux invitées s'il préfères s'en aller et Lily déclare que personne ne partira. Sur ses paroles, elle prend une chaise renversée et la remets à l'endroit, pour que l'ont continus notre petite fête.

La fête se continu, mais tout le monde voit bien qu'il n'y à pas la même énergie...

***

Le lendemain, je reste a la maison avec Marius. Pendant qu'il dort, j'en profite pour faire un peu de ménage.

Je n'ai que 21 ans et je suis déjà maman trois fois. Je suis même entrain de faire le ménage!

Autrefois, c'est la chose que je détestais le plus! Quand mes parents me demandait de ranger ma chambre, je me m'étais en colère!

En pliant le linge dès garçons, je me demande si j'ai passé à côté de ma vie. Ma vie d'ado. Peut-être.

Je n'avais que 15 ans...

J'aurais pu faire plus de partys, plus de sorties, plus...de tout! Je suis passé à côté de quelque chose.

En ce moment, je regrette. C'est la première fois en 7 ans que je regrette. En ce moment, j'aurais pu être à l'université!

Je ne sais pas dans quel programme, mais j'aurais pu le découvrir. Les pleurs de mon nouveau-né me tire de mes pensée et je le prend dans mes bras.

Il se calme peu à peu et bâille en s'étirant. Non. Mon destin n'étais pas à l'université. Il étais ici, avec mes enfants.

Je souris et berce Marius doucement.

Quelques heures plus tard, Tristan reviens du travail avec les garçons, qui se précipitent vers moi pour me donner un câlin.

C'est ensuite au tour de Tristan de m'embrasser et de prendre son fils dans ses bras.

Je demande à mon amoureux s'il a passer une bonne journée et sa réponse est immédiate.

-Oui! J'adore mon travail!

Je suis tellement contente pour lui. Pour nous aussi! Pendant que Tristan joue avec les enfants, je prépare le souper quand le concierge de l'appartement cogne à la porte.

Mon amoureux va ouvrir et le concierge nous informe qu'il y à un appel pour moi en bas, à la réception. Surprise, je descend et prend le combiné dans la cabine de téléphone.

-Allô?

-Ne raccroche pas, compris!? J'ai des amis dehors qui pourrait s'occuper de te faire la peau si tu racroche!

Horreur! C'est Olivier!

-Comment t'a eu le numéro?

-Je l'ai inscrit sur un bout de papier quand je suis venu te visiter! Écoute, c'est vraiment important: tu dois aller au parc, ce soir, à 23h avec les enfants!

-Non mais t'es malade! Va te faire soigner pauvre imbécile!

-Ça va aller mal pour toi, Maëva Beaulieu! Écoute, c'est vraiment important! Ça paye beaucoup! Si tu ne le fais pas, je vais trouver un moyen de t'arracher les yeux! TU M'ENTENDS!?

Plus rien. Il à raccrocher. À moins qu'un policier l'à fait pour lui. Il est complètement malade! J'espère qu'au moins, il y à de bons psychiatres en prison.

Je remonte à l'appartement en tremblant et avant d'entrer, je respire à fond. Je ne veux pas que ma famille se doute de quelque chose.