14 ans et disparue, 15 ans et maman tome 2

Chapitre 41

Après deux longues semaines de réflexion, j'ai décider d'aller de l'avant avec la thérapie familiale.

J'ai appelé le monsieur qui s'en occupe et il m'a dit qu'il devait d'abord me rencontrer seule, pour lui expliquer la situation.

Comme l'autre jour, Tristan est rentré plus tôt pour garder les enfants. Dans la voiture, plus les minutes passent, plus mon stress monte.

Il grandis encore plus lorsque je me retrouve dans la salle d'attente, puis dans le bureau du psy, qui a l'air gentil.

Pour commencer, il me demande pourquoi je suis venu le voir et je lui explique que je suis venu sous la suggestion de la psy d'Arlo.

-D'accord. Mais pourquoi vous avez décider de venir? C'est quand même votre décision.

-En fait, il y a quelque chose que je veux dire à mon fils depuis longtemps, mais je ne sais pas comment m'y prendre.

Il me demande ce que c'est et après une grande inspiration, je me lance.

-Voilà, il a 12 ans et il se pose beaucoup de questions sur son père, qu'il n'a jamais vu. Mais ce qu'il ne sait pas, c'est qu'il...est...issue d'un...d'un...viol.

Je ferme les yeux quelques instants, puis regarde le psy. Il écrit dans son cahier.

-Je comprend.

Après ces mots, tout alla très vite et il me mis facilement en confiance. Je lui raconte ce qu'Arlo me demandais, ce que je lui ai répondue et la lettre qu'il as écrite.

Une heure plus tard, le psy connaît mon histoire, et est prêt pour la séance familiale, dans une semaine.

Il faut que j'annonce le projet à mes parents...

***

Nous sommes samedi et nous avons invité mes parents à venir manger à la maison ce soir. Si les enfants sont fou de joie, je ne le suis pas autant.

Je suis stressée à l'idée de leur annoncer la thérapie. Les enfants jouent au sous-sol pendant que je prépare le souper.

Une heure plus tard, mes parents font leur entré et nous les accueillons chaleureusement. Surtout les enfants.

Le souper se passe dans la bonne humeur et en attendant le dessert, les enfants retournent jouer, laissant les adultes seuls.

C'est le bon moment.

Je me racle la gorge et je me lance.

-Maman, papa, j'ai quelque chose à vous dire...

-Pas encore un enfant!? Lance ma mère, presque en panique.

Je lève les yeux aux ciel.

-Non, maman. Mais, c'est par rapport à ça. En fait, pas vraiment. Bref, je nous ai inscrit à une thérapie.

-Une thérapie!? Nous!? Mais pourquoi!? S'offusque mon père.

-Arlo m'a posé des questions sur son père et je ne savais pas quoi lui dire. Comment lui dire.

-Mais pourquoi une thérapie avec nous? Je ne vois pas le rapport! Commence ma mère.

-Parce vous faites partis de l'histoire aussi! M'énerverai-je. J'ai dû me trouver un appartement à 15 ans, à cause de vous! J'ai dû me débrouiller toute seule pendant 2 ans!