Epilogue

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Une semaine s'était écoulée, de quoi remettre un minimum d'ordre dans le bordel qu'avait créé la disparition de l'Ordre. Bien sûr, rien n'était encore optimum, et tout le monde tentait de se remettre des évènements tant bien que mal. Mine de rien, nous aussi on avait subi beaucoup de perte, anéantissant un quart des membres de la taverne et de nos alliés réunis. Sans compter la perte d'Ann et Lutty. Comme promis à moi-même, j'avais récupéré le corps de la jeune fille, lui offrant une place où elle pourrait reposer pour l'éternité en paix. Quant à la grande blonde, malheureusement ses cendres ne purent être récupérées, si bien que l'on fut obligé de les laisser sur place. Le building de la capitale n'était plus qu'on tas de ferraille et de verre remplit de poussière et de sang. Si quelqu'un venait fouiner dedans, il risquerait d'avoir quelques surprises...

Actuellement je reposais à la taverne dans l'ex office d'Ann, appartenant à présent à Ares. Ce dernier était assis au bureau, et lui comme moi ne prononcions pas un mot, ressassant encore et encore nos pensées. Le fait de se tenir en maitre sur l'endroit devait lui paraître extrêmement bizarre, tout comme le fait d'avoir vue une personne lambda tenir le bar m'avait foutu en rage.

Je m'étais aussi rendu chez Cinthya, mais l'accès à sa maison demeurait bloquée, la police avait fait son œuvre et il s'agissait maintenant d'une scène de crime. Crime dont ils ne trouveront jamais l'auteur. Ma mère avait pleuré toutes les larmes de son corps lorsque je lui avais tout raconté, omettant quelques détails sur la réelle nature psychotique de Ryder. A présent elle se remettait elle aussi, tant bien physiquement que mentalement.

- Qu'est-ce que je suis censé faire maintenant ? Ares me sortit de mes pensées en prononçant cette phrase.

- Diriger. Comme tu l'as toujours fait.

- Comme Ann a toujours fait. Grogna-t-il.

- Maintenant c'est ton rôle, alors assume-le. Rends-lui donc hommage en faisant bien ton job. Lâchais-je en m'adossant contre le dossier du siège en cuir.

Il m'adressa un regard en coin, ses sourcils se froncèrent et sa bouche se plissa en une fine ligne blanche.

- Depuis que t'es devenu un vrai vamp' y'a clairement un truc qui a changé.

- Et ça t'étonne ? Je t'ai pourtant expliqué en détails ce qu'il s'était passé. Grognais-je à mon tour.

- Ouais je sais, merci de l'info abruti. Mine de rien j'n'arrive pas à savoir si je te préfère insensible ou juste poltron et faible. Lâcha-t-il avec un rictus.

- Ce n'est pas comme-ci t'avais le choix de toute manière. Répondis-je de la même façon.

Il allait pour balancer une réplique acerbe mais la porte du bureau s'ouvrit en grand, faisant claquer le battant contre le mur. En voyant le nouveau venu, je ne pus m'empêcher de lâcher une plainte purement audible. En effet John Doe s'avança dans la pièce, non sans prendre soin de refermer la porte derrière lui. Malgré la fait que je sois devenu un vampire à part entière, mon animosité envers ce type n'a pas disparu, et il ne fait rien pour aider, me cherchant dès qu'il en a l'occasion.

- Qu'est-ce que tu veux ? Souffla Ares, notre avis sur ce type était peut-être la seule chose que l'on avait en commun lui et moi.

- Ravi de vous voir aussi ! Je ne viens pas en visite de courtoisie, vous m'en voyez désolé. Petit lapin, il est l'heure de tenir ta promesse, j'ai besoin que tu me rendes un service. Clama-t-il avec un léger sourire vicieux.

Dieu que je haïssais ce surnom. J'avais envie de lui arracher la langue pour qu'il arrête de le prononcer à tout va. Mais même malgré mes efforts il semblerait que ce type soit la seule personne dont je ne puisse pas me débarrasser... Le karma est, semblerait-il, une pute.

Sans un mot, et parce que je suis quelqu'un de parole, je me levai, prêts à le suivre où bon lui semblerait. Il sautillerait presque de joie de me voir si coopératif, si bien qu'il me poussa vers la sortie d'un pas pressé. Ce fut la voix d'Ares qui me stoppa dans l'entrebâillement.

- Jarod. Commença-t-il. Tu reviendras ?

- Peut-être. Lâchais-je avec un sourire en coin, disparaissant de sa vue la seconde d'après.

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Bonjour, bonsoir j'espère que vous allez bien !

C'est finiiii ! Terminé, c'est la fin des fins ! Mince... J'arrive pas à croire que j'ai fini "Jarod"... J'me sens toute chamboulée là.

En tout cas, comme d'habitude j'espère que, même s'il est court, vous avez apprécié cet épilogue !

Sur ce,

Bisous sucrés !

~ Nessyaa

JarodOù les histoires vivent. Découvrez maintenant