Love Is Not A Word Only Dedicated To Sweet Romance

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Nous avions passé une heure à rire et parler de tout et n'importe quoi !

- Le temps change si vite ici, dis-je en essayant de me réchauffer les bras.

Le ciel était encore dégagé il y a a peine heure. Maintenant, on ne distinguait plus aucune éoile dans le ciel qui était recouvert d'un épais nuage.

Bien evidemment, je n'avais pas pris de veste avant de sortir, je n'en voyais pas l'utilité vu qu'il faisait très bon.

- Ce n'est pas faute de t'avoir prévenue. Me dit Alex.

- Je suis quelqu'un d'optimiste Alex, je n'y peux rien. Je pensais que le beau temps allait durer.

- Prends ça... Tu risque de tomber malade. Me dit-il en me tendant sa veste.

Il était juste en tee shirt en dessous de sa veste, il risquait lui aussi de tomber malade si je lui prenais sa veste.

- Et toi ? Lui demandais-je.

- Je suis un enfant du pays, ça ira !

- T'es sur ? T'as peut être passé trop de temps en Californie.

- Prend juste ma veste et tais toi. Me dit-il en m'enveloppant dans sa veste.

Nos visages n'étaient plus qu'à quelques centimètres. Une sensation de chaleur parcouru mon corps. Nous nous regardions intensément et restâmes un instant sans rien dire.

- Tu sais, une des raisons pour laquelle j'adore cette ville, c'est que tout peut arriver. Me dit-il en me regardant droit dans les yeux. Je ne suis jamais déçu de mes voyages dans la capitale.

Essayait-il de m'envoyer un message ? 

Il me regardait toujours droit dans les yeux, je sentis que la tension montait entre nous et que les choses étaient sur le point de déraper. 

J'aurais aimé dire que je n'étais attiré que par son physique, mais je savais pertinemment que ce n'était pas le cas. Mon coeur battait dans ma poitrine alors qu'il venait juste de poser sa main sur la mienne. Il battait tellement fort que j'avais peur qu'il l'entende et que sache que j'éprouvais un peu plus que de l'amitié pour lui. 

J'étais irrémédiablement attiré par lui, mon corps refusait de répondre à mon cerveau. J'avais beau essayer de faire comme si de rien n'était. Je me faisait toujours trahir par mon corps.

Et cette fois-ci, nous n'avions pas l'excuse de l'alcool. Nous étions parfaitement conscients de ce que nous étions en train de faire.

Ses lèvres n'étaient qu'à quelques centimètres des miennes. J'avais l'impression que je ne pouvais éviter la collision entre ses lèvres et les miennes. Ou plutot que je ne voulais pas l'éviter, quelle était la différence ?

Prise d'un élan de lucidité, je me levai pour briser cette tension qui régnait entre lui et moi. 

- Nous devrions rentrer à l'hôtel... Lui dis-je.

Sur le chemin du retour, nous marchions côte à côte, je n'osais pas le regarder de peur de succomber à son charme. Nous avions encore une chance de rentrer à l'hôtel sans refaire la même bêtise que cette nuit là.

Je pressais le pas :  aussitôt arrivés, aussitôt sauvée, pensais-je.

Le chemin m'avait paru durer une éternité mais nous étions enfin arrivé à l'hôtel ! Dieu merci, cela signifiait donc la fin de mon calvaire ! Et ensuite, il faudrait que j'apprenne à gérer cette relation que nous avions lui et moi. Il ne fallait pas que ça dérape. 

Il était deux heures du matin, le hall de l'hôtel était quasiment vide.

Ma chambre était au 6ème étage tandis que celle d'Alex était un étage plus haut. 

Nous nous engageâmes tous deux dans l'ascenseur. Dans une minute ou deux je serais dans ma chambre d'hôtel et tout se passerait bien. Tout se passerait bien. 

La porte de l'ascenseur s'ouvrit, je regardai sur l'écran à quel étage nous nous trouvions : au 6ème. Parfait ! Il ne s'était rien passé entre Alex et moi, j'allais rejoindre Miles et tout continuerait à aller bien comme il faut ! 

Je me tournai vers Alex pour lui souhaiter une bonne nuit. 

- Bonne soirée Al'. 

Dieu merci, nous n'avions rien fait. Tout allait pour "le mieux".  J'étais sur le point de sortir de l'ascenseur lorsque je senti la main d'Alex me retenir. 

- Sav'... Chuchota t-il.

Il ne fallait pas que je le regarde, non, non, non. 

Il caressa ma main du bout des doigts. Je levai la tête et me perdis dans son regard qui exprimait tant de choses.

La porte de l'ascenseur se ferma derrière moi. 

Il n'avait pas besoin de me parler, je savais exactement ce à quoi il pensait. 

J'entendis la porte de l'ascenseur s'ouvrir à nouveau.

Il n'avait toujours pas lâché ma main et me guidait maintenant...

Une fois la porte de la chambre fermée, il mit ses mains autour de ma taille.

Nous le savions tous les deux, nous étions en train de jouer à un jeu bien dangereux. Seulement, ce soir là aucun de nous n'avait la force d'arrêter ça. 

Don't Make Me Do It - Alex Turner FicOù les histoires vivent. Découvrez maintenant