CHAPITRE 10

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S A F A E





je suis à présent emmitouflée dans une couverture, une tasse de chocolat chaud dans les mains et le regard insistant de Maher sur moi pour que je lui raconte mon "récit".

moi: il m'a violée et tabassé.

Maher: qui ?

moi: je... je sais pas.

Si je dit sa à Maher, il va essayer de chercher c'est qui mais je veux pas, je suis persuadée que Ayoub serait capable de balancer que je vais travailler avec Rebecca aux keufs.

Maher: t'es sûre ?

moi: oui mais... pourquoi tu fais tout sa pour moi ?

Maher: sah? j'sais pas.

moi: merci beaucoup mais faut qu'je rentre.

Maher: zehma j'vais t'laisser sortir solo avec ta roeus solo la nuit ?

moi: bah oui.

Maher: j'suis l'plus gros PD sur terre si j'te laisse sortir.

Il se lève du canapé en lançant un "bonne nuit".

j'vais pas dormir, ont va pas dire que j'ai peur, j'suis en sécurité avec Maher mais j'me sens sale, j'ai le corps qui me fait horriblement mal mais aussi ma conscience.

j'relechissait au sens de ma putains d'vie quand j'entends des cris provenant du couloir. je saisis mon téléphone, allume la lampe torche et cherche la provenance des cris.

?: Amine! Jibril! non putain.

juste à l'entente de sa voix je me met à courir à toute vitesse vers sa chambre. Il était en sueur sur son lit, il bougeait dans tout les sens en criant ces deux fameux prénoms " Amine " et " Jibril ". il était d'ailleurs en caleçon, j'ai pu vite remarquer qu'il est bien sculpter ce gosse.

je m'assois à ses côtés et essaie de le calmer.

moi: Maher debout ! - dis je en lui caressant la joue.

Maher: mmh Leïla j'arrive.

donc moi il m'confond avec sa pute de meuf ? M.D.R c'est un fou lui.

je me lève mais je me sens vite basculée sur son torse et entourée de ses bras musclés. j'me sentais tellement bien.

moi: lâche moi Maher.

Maher: reste avec moi tu me tiens chaud.

j'étais bien aussi mais vouala kwa j'vais pas dormir avec lui non plus j'sais pas ont s'connait pas beaucoup, mais d'un côté il a besoin de moi et c'est pas comme si ont allait faire des trucs hechek hein.

moi: d'accord je reste.

Maher: bonne nuit hayati.

«la rose du diable. »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant