CHAPITRE 22

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M A H E R









l'information mit du temps à atteindre mon cerveau, en une fraction de seconde une rage immense s'empara de mon être, comprenez moi, la femme que j'aime plus que ma propre vie est enceinte d'un autre homme que moi. Malgré que ce soit un viol, je n'arrive pas à l'admettre...

je balance ce qui se trouvait sur le bureau du médecin au sol et sort en furie de cet hôpital. c'est vrai que je n'ai pas le meilleur comportement à l'instant mais j'ai vraiment la rage.

la seule personne qui puisse me consoler à cet instant précis malgré son mauvais côté était ma mère. Je sais qu'elle va essayée de me monter la tête contre elle mais chaque être vivant a besoin des bras de sa mère, même l'être qui se prétend avoir un "cœur de pierre" en a besoin.

j'arrive toujours pas à croire qu'elle est enceinte, le pire, c'est qu'elle ne se souvient même pas de qui est son violeur, une chose est sûre, c'est que je serais toujours avec elle, et cela quoi qu'il arrive. j'veux faire les choses bien, sa y est j'en ai marre d'être dans le haram, j'veux qu'elle soit mienne, parce que j'en suis sûr à présent, c'est la bonne.

je monte les nombreux escaliers en courant avant d'arriver devant la porte de mon "ancien cocon familial", à chaque fois que j'arrive devant cette porte, une vague de souvenirs refont surfaces, comme le jours où j'ai du annoncer à ma mère la mort de ses fils... c'était sans doute le moment le plus dur de toute ma vie...

yemma: mon fils, tu es enfin revenu.

elle m'ouvre ses bras et sans hésiter, je m'y blottis immédiatement, j'suis pas dans vos bails d'avoir d'la fierté avec ma mère, elle m'a assumée durant 9 mois malgré les désagréments que j'ai pu lui causer alors je n'vois pas pourquoi je la rejetterais comme vos "mecs de cités".

je me dégage de ses bras, et rentre dans l'appartement de mon enfance où j'aperçois Amel jouer aux playmobils sur le sol, elle était pourtant dans mon appartement tout à l'heure.

moi: elle fait quoi ici ? - dis-je en pointant ma soeur du doigt.

yemma: j'étais allée te rendre visite mon fils, mais j'ai vue qu'elle était gardée par une nourrice avec cette fille - dit elle en regardant Hadjar avec dégoût.

j'embrasse le front à ma mère et l'enlasse encore une fois. ont s'assoit sur les fauteuils marocains du salon, ma mère me regardait avec un regard comment dire... vicieux...

yemma: alors avec la fille là Safae ça se passe bien ?

moi: al hamdoullilah - dis je buvant mon verre d'ice tea d'une traite.

yemma: je reconnais les mauvaises personnes mon fils et s'en est une.

moi: dommage parce que je compte la demander en mariage.

elle recrache net toute la nourriture qu'elle avant dans la bouche et fit les gros yeux en plaçant sa main devant sa bouche.

yemma: tu... tu veux vraiment faire ta vie avec elle weldi ?

moi: oui -sourire-.

yemma: alors sort et ne revient plus à la maison.

moi: t'es vraiment une mauvaise personne.

yemma: comment oses-tu parler à ta mère comme ça ?

je la regarde de haut en bas et lui adresse un "qu'Allah te guide vers le droit chemin" avant de quitter l'appartement accompagné de ma soeur et de Hadjar en prenant soin de bien claquer la porte.

à vrai dire, je n'aurais jamais du venir lui rendre visite, mais j'avais besoin d'elle et de lui faire par de mon idée. Safae a vraiment besoin d'aide et de savoir que je serais toujours près d'elle, actuellement elle doit penser que je l'ai abandonnée mais ce qu'elle ne sait pas, c'est quelle occupe à l'heure d'aujourd'hui une place tellement important et dans mon coeur que je n'pourrais jamais l'abandonner.

je m'assois près de mon seul et unique ami, Yanis, ont s'connaît depuis les couches et c'est l'seul qui a su rester près de moi, contrairement aux autres, il était à mes côtés afin de me résonner et me faire ouvrir les yeux. malheureusement, à cette époque j'étais très têtu ainsi qu'aveuglé par l'argent, je l'ai écouté alors plus tard et j'en paye le prix aujourd'hui.

Yanis: wesh kho' bien ou bien ?

moi: j'ai pas l'choix - dit il en apportant sa cannette de boisson à la bouche.

Yanis: -rire- j'vois qu'tu m'a salement nexté.

moi: j'étais pas présent ces derniers jours désolée mais wAllah que jamais j'te laisserais.

Yanis: t'as intérêt p'tit con.







S A F A E








je caresse mon petit ventre où se trouve à l'intérieur un petit bout de moi, je viens d'apprendre la nouvelle je suis bien sûr choquée, je n'm'y attendais pas. certes cet enfant n'est pas voulu et issu d'un viol mais je me fait une promesse, je serais toujours là pour lui.

bizarrement, à mon réveil, Maher n'étais pas présent à mes côtés, j'espère qu'il n'est pas au courant de cette histoire.

je soupire de désespoir en me levant malgré que la douleur soit toujours présente, les médecins m'ont dit que c'était normal pour une première grossesse d'avoir des douleurs aussi intense, je leur fait confiance mais je n'suis pas sûre...

je marche vers le bus, Maher ne répond à aucun de mes appels ce qui m'inquiète beaucoup, je dois me coltiner un trajet dans les transports en commun alors que je déteste ça.

j'étais assise seule au fond du véhicule quand une femme viens s'assoir près de moi, j'enfonce mes écouteurs dans mes oreilles afin de ne plus entendre tout ces bruits désagréable. j'appuie ma tête contre la vitre en réfléchissant à ma vie quand je sens que l'ont me touche l'épaule.

?: t'es pas la femme à Maher ? -me dit la femme qui s'est assise récemment près de moi.

elle veut quoi celle là au juste ?

?: me regarde pas comme ça -rire- je n'veux pas de ton mari mais j'en connais une qui serait prête à tout pour l'avoir.

je fronce les sourcils à l'entente de cette phrase.

moi: c'est qui cette fameuse femme ?

?: c'est Leïla.

je ne peux m'empêcher de rire aux éclats, cette grosse tchoins ne s'rait capable de rien.

?: ne rigole pas, à elle seule elle ne peut rien te faire mais elle s'est liguer à un homme qui vous en veut aussi et leur duo a pour seul but de vous anéantir.

moi: mais t'es qui au juste ?

?: moi c'est Manal je suis la sœur de cet homme.

















naacre™

«la rose du diable. »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant