CHAPITRE 17

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S A F A E






j'avais mis un dessin animé aux filles, elle voulaient impérativement voir la reine des neiges.

chacune ayant dans ses mains un bol de pop corn, je leur met le dvd quand j'entends quelqu'un toquer à la porte, je démarre le film et court vers la porte. j'ouvre et tombe sur une femme assez âgée.

?: où est mon fils Maher ? - dit elle en me devisageant.

pour la première fois que l'ont se voit, je ne doit pas faire bonne impression, vu l'état de mon visage et ma tenue.

moi: Salam aleykoum madame il est au travail.

?: appelle moi Soumia je déteste que l'ont me parle comme sa j'ai l'impression d'être vielle.

moi: -rire-.

Soumia: je t'ai autorisée à rire ?

j'étais littéralement choquée, d'où elle me parle comme sa ? je voulais l'insulter mais mes parents m'ont toujours appris à respecter les plus âgés que moi.

Soumia: et t'es qui pour être chez mon fils ?

?: c'est la femme à Maher.

Soumia: Amel arrête de dire des bêtises et viens près de moi ne reste pas avec cette femme.

Amel: c'est vrai Maher nous a dit sa tout à l'heure ils ont même fait des bébés dans la cuisine.

alors là j'étais aussi rouge que le drapeau du Maroc, ont a rien fait, je lui ai juste fait un bisou sur la joue.

Soumia: tfou vous osez faire sa devant un enfant en bas âge, je vais toucher un mot à mon présumé fils, je préférais Leïla elle était respectueuse elle au moins.

moi: je ne vous ai en aucun cas manqué de respect, et vous connaissez les enfants pour eux un simple baiser est synonyme de "faire des enfants" par rapport à Leïla, Maher l'a délaissée car elle la trompé c'est sa que vous appelez une femme respectueuse ? Je vous prie de bien vouloir m'excuser mais Amel restera avec moi car mon MARI l'a mise à ma charge.

je tire Amel vers moi et claque la porte au nez de ma soit disant "future belle mère" même si ont est pas sûr de se marier je considère Maher comme mon mari mais je ne pourrais jamais supporter une telle femme qui préfère l'ex petite amie de son fils.

je verrouille la porte en soupirant et me dirige vers le salon où Amel avait déjà pris place. je ne lui en veut pas, ce n'est qu'une enfant, elle a cru bien faire mais je doit lui tenir deux mots, ce qui se passe ici ne doit en aucun cas être répété dehors.

moi: Amel ma chérie écoute moi - dis-je en ébouriffant sa touffe de cheveux bouclés.

moi: ce qui se passe et se dit à la maison reste ici d'accord ?

Amel: d'accord tata désolée pour tout à l'heure - dit-elle en me serrant dans ses petits bras.

moi: c'est pas grave mon coeur -petit sourire-.

j'ai peur de la réaction à Maher je suis pourtant pas fautive mais j'ai peur qu'il me laisse parce que sa mère ne veut pas de moi.

«la rose du diable. »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant