CHAPITRE 18

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M A H E R


nous sommes assis dans le salon, elle a la tête sur mes cuisses et je lui caresse les cheveux pendant qu'elle me raconte ce qu'il s'est passé avec ma mère. j'arrive pas à y croire, depuis la mort de mes deux frères elle devient une personne de plus en plus mauvaise, en face elle me dit que je n'est rien à voir avec leur mort mais derrière mon dos elle fait tout pour que je ne puisse pas goûter au bonheur. croyez pas quelle préfère réellement Leïla non, elle l'a détestait elle aussi car elle contribuait à mon bonheur.

Safae: j'ai pas envie que tu sois dans de mauvais termes avec ta mère à cause de moi une mère ont en a qu'une et je te souhaite aucunement que tu la perde.

Les larmes commençaient à lui monter aux yeux, je déteste la voir pleurer, je lui ai promis que du bonheur, cela ne fait qu'un jour que nous sommes ensemble et voilà qu'elle pleure par ma faute. j'suis la cause du malheur des gens en fait.

moi: mais une mère n'a pas ce comportement avec son fils, certes j'en ai qu'une mais elle me cause beaucoup de problèmes.

Safae: elle était comme sa avant ?

moi: non elle a changée.

Je ne suis pas prêt à lui dire le pourquoi du comment, c'est très dur pour moi, combien de femmes m'ont laissées à cause de mon passé ? la peur était présente à chaque fois qu'elles étaient à mes côtés, elles ne comprenaient pas que j'ai changé. Le passé joue bel et bien un rôle décisif dans notre avenir, il nous suit partout même quand ont veut se débarrasser de celui-ci il reste coller à nous comme un aimant. il nous ferme beaucoup de portes et rend beaucoup de choses inaccessible.

finalement, je dois tout lui dire, absolument tout, si elle le sait plus tard il y a beaucoup de chances qu'elle me lâche comme un vulgaire objet et je serais beaucoup trop attaché à elle, alors que maintenant sa me fera mal mais je pourrais tourner la page.

Safae: tu veux que je prépare quoi pour le dîner ?

moi: te casse pas la tête ont va au resto.
Safae: et les petites ?

moi: je vais appeler une nourrisse.

elle marqua un temps de pause quand elle se leva soudainement en poussant un cris.

Safae: je n'ai pas mes vêtements !

moi: -rire- en rentrant du travail, je suis allé te chercher tes vêtements va voir dans la chambre il y a les valises.

elle afficha un grand sourire, son sourire, j'tuerais pour le voir. elle s'approcha de moi et déposa un baiser sur ma joue gauche puis un second sur ma joue droite, par la suite elle couru jusqu'à la chambre afin de se vêtir.

cette soirée est définitive pour notre relation.





S A F A E







je vide toutes mes valises à la recherche d'une robe, celle que ma mère m'avait offerte pour mon anniversaire mais que je n'ai jamais portée, cette robe ma mère a du faire d'énormes sacrifices pour pouvoir me l'acheter car chacune de mes amies en portait une du même style sauf moi, elle se tuait au travail juste pour un vulgaire bout de tissu, c'est là que l'ont voit comment une mère est prête à se ruiner juste pour voir ses enfants heureux, mais quand elle part, elle laisse un énorme vide.

«la rose du diable. »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant