FIN

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J' ai quelque chose a te dire
Lui- oui?
Moi- je suis enceinte
Il m'a regardé choqué.
Et au fond de moi je me suis haïs d'avoir oublier ma pilule, il ne semblait pas heureux. J'ai voulu partir il m'a retenu.
Je voyais dans son visage qu'il ne savait pas quoi dire, il était neutre.
Je me suis dit que peut-être l'information n'a pas du monter au cerveau.
Puis je me suis souvenu de son changement ces derniers jours, et j'ai fini par me dire que sûrement il me trompait.
Aymen- il est de moi?
Je suis restée choquée face a sa question. J'ai eu un peu de mal a comprendre, et surtout a trouver le sens de sa question.
Je l'ai regardé je cherchais une réponse dans ses yeux, qu'il me dise que c'est une blague.
Comment il pouvait penser ça? Comment il a osé?
Aymen- je.. Je suis désolé
Moi- oui moi aussi, je..je crois qu'on a plus rien a faire ensemble
Lui- hé hé viens la
Il m'a pris dans ses bras puis m'a fait asseoir sur ses genoux.
Lui- tu sais pour ton mariage.. Pardon Omri Moi- t'es le seul Aymen, le seul
Lui- je suis désolé ma princesse
Il a passé sa main sur mon bras et on s'est embrassé.
Kais- beurk!
Aymen- viens la petit hefrit
Moi- Kaïs,tu vas être grand frère!
Il était content. On allait bientôt être quatre, une belle famille. On a annoncé a tout le monde .On a décidé de déménager dans un appartement plus grand.
Aymen était juste un amour, toujours aux petits soins.
Moi j'étais devenue une autre Anissa, toujours a hurler pour rien, toujours a pleurer.
Aymen était très patient. J'étais enceinte d'une petite fille. Et j'avais pris la décisions d'accoucher a la maison.
Aymen- non Anissa tu vas a l'hôpital comme tout le monde
Moi- non je veux la maison, ça fait quoi? Lui- ça fait que c'est la maison wech ça craint
Moi- c'est toi qui craint
Lui- Anissa regarde moi,je t'ai perdu une fois je veux pas d'une deuxième stp
Moi- faut pas t'inquiéter mon coeur, y aura une sage femme avec moi ,il m'arrivera rien je te promet
Lui- comment tu peux être sur de ça? Hein?
Moi- Aymen s'il m'arrive quelque chose c'est le destin, que je sois a la maison ou a l'hôpital c'est pareil
Lui- je veux pas Anissa
Moi- moi je veux donc ça s'arrête la
Lui- mon avis t'en a rien a faire ?
Moi- exactement, soit tu joues le jeu avec moi soit..
Lui- soit?
Moi- rien, mais c'est bon
La dispute a duré une semaine, mais il a finit par "accepter" , il était encore plus inquiet, et faisait encore plus attention. J'étais a huit mois, ma grossesse se passait super bien.
Un jour la sage femme est venue a la maison pour mettre en place l'endroit ou j'allais accoucher.
J'ai créé une salle d'accouchement dans l'une des chambres, avec ballon, matelas etc..
Du coup, la sage femme nous a expliqué, Aymen il posait plus de question que moi. Le temps passe, Aymen est stressé, je trouve ça trop mignon de sa part.
Le jour J ,c'était début après midi, j'avais des contractions vite fait, je n'ai rien dit.
En début de soirée les contraction étaient plus forte mais toujours assez espacé.
Je n'avais toujours rien dit, mais je voyais que Aymen se doutait de quelque chose. Moi- Kaïs mon bébé, ça te dit d'aller chez mamie?
Kais- non je veux pas
Aymen- Kaïs viens je te dépose chez tonton Amine
Aymen- ça va aller toi?
Moi- oui oui mais..fait vite quand même
Il m'embrasse puis ils s'en vont.
Je me suis installée tentant de gérer ma douleur.
Les contractions se rapprochaient de plus en plus. Je suis allée prendre un bon bain chaud.
Aymen- Anissa t'es ou?
J'étais en pleine contraction du coup j'ai pas répondu.
Il criait, puis a fini par arriver dans la salle de bain. Il était affolé.
Moi- désolée je pouvais pas te répondre. Aymen- ça va?
Moi- si sentir une douleur affreuse toute les demi heure c'est bien alors oui
Je suis sortie de mon bain, et je marchais dans l'appartement.
Aymen, me suivait c'était trop drôle.
Il me prenait dans ses bras, m'embrassais, me faisait rire, il faisait tout pour que j'oublie ma douleur.
Moi- Aymen appelle la sage femme Aymen- oui' .....  elle peut pas venir
Moi- quoi?
Aymen- tu t'habille on va a l'hôpital
Moi- non Aymen je peux pas
Lui- quoi non? T'es sérieuse la?
Moi-c'est trop tard appelle ma soeur Safia Il l'a appelé, elle allait arriver.
Moi je supportais plus la douleur.
Je pensais que ça allait être comme pour Kaïs, que ça allait prendre du temps, mais pas du tout c'est allé vite.
Moi- Aymen le bébé arrive!
Lui- non non Anissa pas maintenant ! Attends encore un peu j'appelle ta soeur Moi- c'est trop tard!!! aymen elle arrive! Lui- tu veux je fasse quoi putain! Je t'ai dit on va a l'hôpital mais non t'écoute pas.. Moi- ta gueule!
Lui- Safia va arriver dans quelques minutes Moi- j'ai pas le temps la la putain de toi elle arrive!
Aymen regarde
Lui- quoi!? Non non non t'es ouf je regarde pas moi, Safia arrive
Je lui ai lancé un regard de la mort.
Il était perdu miskine. Moi j'étais en souffrance.
Je pensais vraiment que j'allais accoucher seule,parce que Aymen je l'avais perdu mskin.
Ma soeur a fini par arriver, elle s'est mis en tenue, on aurait dit l'armée.
Safia- OK tout va bien, Aymen tu te met derrière elle, toi tu pousse parce que elle veut sortir la petite
On a fait ce qu'elle a dit et ma petite fille était la.
Elle me la posé sur moi puis a mis un drap, et j'ai pu admirer ma deuxième merveille, notre deuxième merveille.
Aymen était derrière. On est resté comme ça un bon moment, et c'est ça la plus grande différence avec les hôpitaux, c'est que il y a pas tout le milieu médical autour, non la juste j'étais avec mon mari et ma fille. Safia a fini par la prendre et lui faire tous les soins.
Aymen- je suis fière de toi ma femme
Moi- merci
Lui- je t'aime
Il m'embrasse puis s'en va.
Il revient quelques minutes après torse nu avec sa fille. Ils étaient magnifique.
Safia est revenue, elle m'a fait les derniers soins, puis je suis allée dans la chambre. J'ai dormi un peu. Quand je me lève, il était la avec notre fille.
Le lendemain, je me lève.
Et aussi bizarre que cela puisse paraître, j'étais en forme.
Alors j'en ai profité pour faire le petit déjeuner. Je voulais ranger un peu mais c'était sans compter su Aymen.
Du coup, je suis retournée dans la chambre avec ma fille. Je prenais le temps de tout bien faire, je voulais me rattraper.
Rattraper tout ce que j'avais perdu avec Kaïs.
La famille est passée, ils comprenaient pas trop pourquoi j'avais fait ce choix la mais bon.
En fin de journée Nesserine a ramené Kaïs. Il était pas content.
Kais- pourquoi c'est pas un garçon? C'est pas juste
Aymen- stop la, je t'avais dit quoi? C'est pas toi qui décide c'est Allah
Kais- oui mais une fille c'est nul,ça pleure tout le temps, ça joue pas au foot
Aymen- tu lui apprendra c'est pas grave ça, c'est mieux une fille elle va te faire a manger et tout tu vas voir c'est hella
Moi- personne touche a ma fille
Il a finit par accepter un peu et lui faire un bisou.
Le lendemain, on était a l'hôpital, ma fille allait très bien et moi aussi. Puis comme j'était fatiguée, je suis rentrée, et Aymen a ramené sa fille a la mairie pour l'enregistrer, on avait choisi le prénom de Kaina .
J'étais a la maison quand il est rentré.
Il était tout sourire.
Il m'a passé ma fille.
Aymen- je te présente, Melina *****
Moi- non?
Lui- si je me suis souvenu, que tu aimais ce prénom et voilà
Moi- merci mon coeur
Voilà mon histoire, aujourd'hui mon fils Kaïs a 6 ans, a fait son entrée en cp, mais école a la maison.
Sa petite soeur Melina a eu 2 ans, moi je me fais vieille, j'ai 24 ans, et mon homme en a 29 bientôt 30 ce papi.
On se porte tous bien, on vit notre petite vie dans notre petit monde.
Bien sur il y a eu des hauts et des bas, une meuf est revenue dans la vie de Aymen, mais on est resté soudés face a ça, je l'ai direct cru quand il m'a dit que rien ne c'était passé.
Puis aussi, Aymen a eu le droit a plusieurs garde a vue, plusieurs histoires anciennes qui sont remontées, et avec la barbe forcement les flics sont partis chercher plus loin. Mais tout ça a fait que on est devenu encore plus proche.
Et voilà,nos familles vont bien.
Je voulais vous remercier, pour vos commentaires, vos messages, très gentil.
Cette chronique ça fait longtemps que je l'avais écrite, et j'ai décidé de la publier.
Ça m'a fait du bien d'écrire, de mettre des mots sur certaines choses.
Cette chronique est fictive en grande partie, mais une partie de l'histoire c'est ma vie.
Voilà merci.

Chronique d'Anissa- Ce bébé nous a sauvés Où les histoires vivent. Découvrez maintenant